• "Wu Ji,la légende des cavaliers du vent" version occidental(- 15 minutes) de Chen kaige("L'empereur et l'assassin"...)

    Je viens de me mater "Wu Ji" dans sa version intégrale(15 minutes de plus en fait ) et je vais essayer de vous faire part des scènes et morceaux retirés dans la version occidentale,mais aussi des rares rajouts de la version orientale:     -ATTENTION MEGA-SPOILER-

    1-Dans la version orientale le film possède un générique de début avec les personnages sous formes d'artworks.
    2-La scène ou Guangming rencontre la déesse(avant de combattre Snow Wolf dans la foret) qui lui explique que le roi va mourir par sa main.
    3-Quelques morceaux de l'affrontement entre QinCheng et le roi qui cherche à la tuer.
    4-L'entrée en scène très stylée de Wuhuan lorsque Kunlun et QuinCheng arrivent à la cascade.
    5-La montée des marches très séductrice de QuinCheng pour Wuhuan dans la cage.
    6-Les gardes de Wuhuan qui soufflent sur la plume de QinCheng pour éviter qu'elle ne brule(juste avant que Wuhuan tue ses gardes pour être le seul à savoir que Guangming n'a pas tué le roi).
    7-Kunlun qui prépare le lit de QuinCheng.
    8-Scène de sexe entre Guangming et QuinCheng bien plus longue.
    9-Toute une scène avec Guangming(après le premier départ de QuinCheng)qui boit de l'alcool et qui entoure l'arbre extérieur de pailles.
    10-La fin est différente(même si la finalité est la même)avec dans la version orientale Kunlun qui après avoir revétu la cape emmène QinCheng vers le passé pour la laisser choisir à nouveau,sauf qu'au lieu de revoir son passé(version orientale),ils se retrouvent dans "l'espace".


  • "The Legend of Suriyothai" de Chatrichalem Yukol:

    Synopsis:   Dans la Thaïlande du XVIe siècle,une princesse mal mariée décide de combattre les traitres qui ont volé le royaume...

    Critique de la version remontée par Francis Ford Coppola de 142':   "The Legend of Suriyothai" est une super-production made in Thaïlande absolument somptueuse qui déploit devant nos yeux éblouient  un travail de reconstitution pharaonique où les scènes de batailles dantesques avec des milliers de figurants(la dernière demi-heure est anthologique) et les instants intimistes sont portés par des décors majestueux tout simplement dépaysants(l'Ancien Palais situé à Bangkok)et une musique épique du plus bel effet.Enjeux politiques et personnages très contrastés(un superbe portrait de femme à la clé)sont d'ailleurs au centre d'une histoire prenante et bourré de péripéthies où le moindre petit rôle à son importance(énormément de personnages à mémoriser,avec les relations sociales très complexes),ce qui entraine parfois certaines confusions,mais le film démontre que le pire fléau d'un peuple ne trouve souvent pas sa source dans les aggressions extérieures,mais bel et bien dans les déchirements internes.L'ensemble du casting est au diapason avec en tête la talentueuse M.L. Piyapas Bhirombhakdi.Au final "The Legend of Suriyothai" est une oeuvre grandiose qui se doit d'être connu par tous.

    (5G)(5C-Richard Harvey-)(4T-quelques petits points blancs baladeurs-)

    Thaïlande/Couleurs/2001/142'/Columbia Tristar/DVD-9/VO Thaïlandaise D.D 5.1/Sous-titres français et anglais/Import DVD Zone 1.


  • "Jarhead" de Sam Mendes("American Beauty" et "Les sentiers de la perdition"):

    Synopsis:   La guerre du Golfe a éclaté. Jeune recrue dans le bataillon des Marines, le soldat Swofford est envoyé dans le désert saoudien pour participer à l'opération Tempête du désert. Les troupes américaines sont de plus en plus nombreuses à s'y déployer et à occuper le territoire. Les soldats sont alors confrontés à des ennemis quasi-inexistants et à une nature hostile contre laquelle il faut également lutter (la chaleur, une nature aride, la soif…). S'ajoutent à cela, une attente interminable et une tension grandissante qui obligent les soldats à rester en alerte...

    Critique:   Ce film est tiré d'une histoire vraie relatée par le soldat Anthony Swofford qui raconte sa propre guerre du golfe. Son livre Jarhead a été publié aux Etats-Unis en 2003 et il n'a pas fallu longtemps pour que l'adaptation au cinéma par le très grand réalisateur Sam Mendes se fasse.Ce film n'est pas un film de guerre mais plutôt un film sur la guerre car ici il est davantage question de psychologie que de combats acharnés,en effet la guerre du golf fut particulière car elle était avant tout dissuasive. Le but était donc d'envoyer le maximum de troupes américaines, de les laisser là et d'attendre.Ce film a pour but de montrer l'intérieur de cette guerre si atypique.Ce qui fait donc la force de ce métrage c'est de voir comment les soldats envoyés sur place ont passé le temps.Le réalisateur nous montre la réalité telle que l'on peut se l'imaginer car c'est bien l'ennui qui perturbe les soldats mais pas le spectateur car de très nombreuses péripéthies nous attendent(les fêtes,les changements de sanitaires,les tires sur rien...et j'en passe).Peu à peu ces hommes perdent patience car  dans un monde d'hommes, de marines à la recherche de sensations fortes souhaitant défendre bravement l'honneur de leur pays,l'ennui n'as pas sa place et ils ont l'impression de servir à rien.A 20 ans, les adolescents deviennent ainsi des hommes et perdent leur innocence juvénile pour rien,juste pour dissuader,le film est donc une critique acerbe d'une guerre stupide.Sam Mendes nous prouve encore une fois si l'on en doutait qu'il est un esthète qui a sa place parmis les plus grands,son métrage est visuellement splendide,il n'y a qu'à voir la somptueuse scène des puits de pétrol en feu pour s'en convaincre(la photographie de Roger Deakins n'y est pas étrangère),de plus sa direction d'acteur se passe de commentaire,entre un Jake Gyllenhaal parfaitement dans le ton et un Jamie Foxx tout simplement magistral.La musique comme toujours dans ses films a une place primordial et l'on est donc pas étonné de la richesse de cette dernière entre la très belle partition de Thomas Newman et les tubes légendaires comme "Get it On" de T Rex ou "Jesus Walk" de Kanye West,que du bon en somme.Au final "Jarhead" est un film à la fois fort et émouvant auquel vous ne resterez pas insensibles.Sam Mendes réalise ainsi de façon somptueuse une critique d'une guerre stupide dans laquelle nombre d'hommes se battent contre des ennemis invisibles.Un film à connaitre de toute urgence.

    (4G)(5C-Thomas Newman et quelques tubes-)(4T).

    USA/Couleurs/2005/123'/Universal/DVD-9/Versions française,anglaise et espagnol D.D 5.1/Disponible depuis le 07 mars 2006 en Import DVD Zone 1.

    Site officiel


  • "Le vol du Phoenix" de John Moore:

    Synopsis:   Les survivants d'un crash aérien en plein désert de Gobi entreprennent de construire un nouvel avion à partir de l'ancien appareil...

    Critique:   "Le vol du Phoenix" est un très honnête remake du film homonyme réalisé dans les années 60,qui, après un crash aérien exceptionnel de part son côté traumatisant,met en scènes des personnages attachants interprétés avec vigueur par l'ensemble du casting.Les péripéthies parfois téléphonés sont nombreuses(SPOILER:tempête de sable,disparition,attaque de contre bandiers...FIN SPOILER)et promettent son lôt de tension(SPOILER:voir cette attaque chez les contre bandiers...FIN SPOILER)grâce bien entendu à un scénario pleins de surprises mais aussi et surtout grâce à la réalisation efficace de John Moore qui a sû marier avec merveille image et son,pour un résultat tout simpement percutant dans les scènes dures(crash de l'appareil),le côté traumatisant y est garantie.L'on ne peut décemment parler de son sans parler de la BO et comme à son habitude Marco Beltrami nous a concocté une petite merveille faite d'ambiance et de rythme percutant,avec en bonus de vieux tubes anthologiques.Au final "Le vol du Phoenix" est un bon divertissement porté par de très bon acteurs et par une réalisation exemplaire mais qui patit d'une certaine lassitude à certain moments dû à un scénario parfois trop téléphonés.

    (3G)(4C-Marco Beltrami-)(5T)

    USA/Couleurs/2004/108'/Fox-FPE/DVD-9/VF D.D 5.1 et DTS mi-débit;VO D.D 5.1/Disponible depuis le 08 mars 2006.


  • "Sinbad,la légende des septs mers" de Tim Johnson et Patrick Gilmore:

    Synopsis:   Accusé à tort d'avoir dérobé le Livre de la Paix,Sinbad le marin doit le reprendre à la déesse du Chaos...

    Critique:   "Sinbad,la légende des septs mers" est au monde de l'animation ce que "Pirates des Caraïbes" est au film,c'est à dire un gros blockbuster divertissant qui remet au goût du jour les pirates et dans un contexte plus vaste la mer.Subtile association de dessins traditionnels et d'animation numérique(la scène du griffon est et restera anthologique),ce film très spectaculaire(nombres incalculables de scènes d'actions)n'oublie pourtant pas de posséder un bon scénario grâce à la plume "magique" de John Logan qui n'est autre que l'auteur du film "Gladiator".Autre bon point,tout les personnage sont travaillés avec des héros qui ont leur faiblesse,une héroine qui est autre chose qu'une simple potiche et des figurants bien présents,en d'autres termes tout ce beau monde ont de la personnalité et évolue psychologiquement.Tout comme l'ensemble du métrage,la partition dynamique et entrainante de Harry Gregson-Williams(membre du groupe Media Ventures)fait preuve d'un sens prononcé pour l'aventure.Enfin,l'humour très présent et parfaitement dosé,la grosse touche de romantisme et l'aspect mythologique de la réalisation finissent de faire de ce divertissement une réussite artistiquement irréprochable.Une valeur sûre dans le monde de l'animation.

    (4G)(4C-Harry Gregson-Williams-)(5T)

    USA/Couleurs/2003/82'/DreamWorks-Universal Pictures/DVD-9/VF D.D 5.1 et DTS;VO D.D 5.1.