• "Replicant" de Ringo Lam ("Victim", "Risque Maximum", "In Hell"...):

    Synopsis:   Un policier traquant un serial killer se voit adjoindre un clone du tueur comme coéquipier forcé...

    Critique:   Deuxième rencontre du tandem Ringo Lam-Van Damme, unanimement salué par la critique, cette série B de luxe est un pur bijou, où JCVD nous gratifie d'une interprétation bluffante.

    En effet Van Damme dans le rôle de sa vie est superbe dans ses deux rôles, tantôt imposant de violence en tueur implacable, où rien ne semble pouvoir l'arrêter, et émouvant (et le mot est faible) en clone sans repère maltraité par son "dresseur"(incroyable violence mentale).Il est ainsi tour à tour inquiétant, drôle (la scène du bordel), sensible, touchant, émouvant et nous gratifie de la sorte, de sa meilleur interprétation (avec "L'empreinte de la mort").Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que Van Damme à reçu pour ce film la récompense du "meilleur acteur de films d'actions".Mais il n'y a pas que lui dans le métrage et Michael Rooker attisé par la vengeance et qui maltraite son "replicant" fait son travail consciencieusement.Ces deux personnages sont la clé du film (dans des notions d'humanisation pour le Replicant et de déshumanisation pour Riley) et permettent de prouver que le traitement social, culturel et affectif sur un individu ne le définit pas forcément en tant que personne.

    Le film a également reçu le prix du "meilleur film d'actions" devant "Die Hard" (imaginez donc), et pour cause, réalisé par Ringo Lam de manière sèche et nerveuse, sans concession aucune, (où, comme à son habitude, le cinéaste se dévoue entièrement au mal et à la déviance humaine) ce film à l'ambiance très sombre, regorge de scènes d'actions jamais inutiles et qui accompagnent merveilleusement le propos, toutes plus folles et imaginatives les unes que les autres (la course folle de l'ambulance dans le parking, l'anthologique combat mimétique du tueur et de son clone, dans une chorégraphie qui fonctionne sur un concept rare et non sur le découpage, qui en devient du cout, carrément novateur...).De plus,les SFX sont brillants car toujours invisibles.Du travail très appliquée au service d'un scénario simple, mais bien écrit, qui met en valeur comme jamais un acteur souvent sous-estimé.

    Au final, Van Damme fait des merveilles dans cette série B incroyablement nerveuse, où l'acteur démontre véritablement l'étendue de son immense talent, ce qui lui a permis de revenir sur le devant de la scène grâce à ce qui reste comme son meilleur film.Un incontournable qui plaira même aux plus incrédules.Je vous le recommande chaudement.

    (4G)(4C-Guy Zerafa avec une partition d'ambiance qui se marie fort bien au métrage, tantôt dure, émouvante et légère-)(4T-un peu de grain dans certains plans-)

    USA/Couleurs/2001/96'/Metropolitan-TF1 Vidéo/DVD-9/VF et VO D.D 5.1


  • "Alone in the Dark" de Uwe Boll ("House of the Dead", "Bloodrayne"...):

    Synopsis:   Au cours d'une enquête, un détective spécialisé dans le paranormal est conduit vers des démons sur le point de conquérir le monde...

    Critique:   Que dire si ce n'est que le grand jour est arrivé ! Un film de Uwe Boll("House of the dead","BloodRayne",la futur trilogie"Dungeon Siege") a enfin traversé l'atlantique, et pas n'importe lequel puisque c'est "Alone in the Dark"qui bénéficie d'un DVD Zone 2 français sous la bannière du très bon (et très courageux) éditeur Metropolitan.Une bonne occasion pour nous de découvrir les joies d'un univers particulier que seul Uwe sait faire, c'est à dire un film sans aucune rêgle en vigueur de cet art, s'approchant d'un Z de luxe en fait, mais avec la plupart des défauts que cela entraine, d'ailleurs quand un film commence par un texte déroulant doublé en voix off pendant près de 2 minutes, on se dit immédiatement que quelque chose ne vas pas...et l'on n'a bien raison.

    Tiré du jeu vidéo à succés éponyme, "Alone in the Dark" le film ne garde que le nom du personnage principa(l!!!), le reste est une tentative plutôt raté de mélanger l'univers de "L'appel de Cthulhu" de Howard Philip Lovercraft, ainsi que ceux de "Resident Evil", de "Alien" et de "Starship Troopers".Raté car l'intrigue malaxe l'ensemble en dépit du bon sens, même si quelques scènes sortent du lôt, de plus le scénario n'explique pas grand chose, en effet, l'on ne connait pas les motivations du méchant même si on les devine, on ne sait pas ce que les bestioles font là, on se fout de savoir pourquoi les rôles principaux sont à la recherche de ces objets antiques.Le scénario parait ainsi complètement inachevé, comme si le film commençait après les explications (le texte déroulant du début donne quelques astuces) et seul les scènes d'actions semblent intérésser un temps soit peu, son réalisateur, ces dernières étant d'ailleurs souvent fun, avec quelques effets gores et bonnes idées (la scène dans le noir complet où seul les décharges de douilles servent de lumière).

    Difficile de la sorte de s'attacher aux intervenats et aux évènements, puisque les personnages sont inexistants, les comédiens devant du coût s'accrocher pour réussir leurs interprétations, malheureusement, Tara Reid ("American Pie") qui, n’ayant pas le métier de Christian Slater et Stefen Dorff, qui eux arrivent malgrè tout à donner du corps à leurs personnages, n'est pas crédible un seul instant.

    Comme je vous le disez dans mon intro, Uwe Boll fait des oeuvres en dépit des rêgles de l'art cinématographique, en effet sa mise en scène ne dit rien et veux juste nous montrer que son réalisateur maitrise les techniques moderne de réalisation, telles que les travellings arrières rapides, les ralentis pendant les bastons (...), l'ensemble est sympathique, à défaut d'être bien fait (par rapport aux rêgles bien évidemment), à l'image du montage d'ailleurs, qui même si lisible n'est pas des plus réussi.

    Mais il est important, néanmoins, de remarquer qu'au final, c'est cette dernière qui différencie les séries Z du samedi soir de ce métrage, car l'ensemble est largement supérieur et plus crédible que ces vulgaires films, il suffit de regarder les SFX qui sont corrects, ainsi que la photographie qui est dans l'ensemble assez soignée pour s'en convaincre, les acteurs sont aussi bien plus crédibles, par contre le scénario littéralement inconsistant est du même niveau.Mais à la différence également de ces derniers, le second degré n'a pas sa place et l'on dirait que Uwe Boll se prend pour un grand réalisateur, avec ses effets tapes à l'oeil, alors que l'humour et la relative naïveté de "House of the Dead" en faisait un navet délectable."Alone in the Dark" par contre, ne peut être considéré que comme un Z luxueux, alors que le film aurait pu être une série b bien bourrine, c'est dommage.

    (2G)(2C-Bernd Wendlandt et Reinhard Besser avec une composition qui se marie souvent assez mal aux images, ce qui est dommage car la plupart des morceaux sont plutôt réussi, mais malheureusement, déconnectés de l'ensemble-)(5T)

    P.S:   Le film nous est présenté dans sa version Director's Cut, avec quelques plans plus saignants, mais il est important de préciser que la scène d'amour entre Tara Reid et Christian Slater présente sur le DVD Zone 1 est totalement absente du métrage.La plupart l'ayant vu vous diront qu'elle était complètement inutile et ressemblait plus à une pub qu'autre chose, mais bon son absence est tout de même assez bizarre.(par ici pour la visionner: http://youtube.com/watch?v=7-1Fl012Tb8&mode=related&search=)

    USA-Canada-Allemagne/Couleurs/2004/98'/Metropolitan/DVD-9/VF D.D 5.1 et DTS; VO D.D 5.1/Disponible en DVD Zone 2 français depuis le 23 mai 2006.

    Site Officiel   Bande Annonce: Basse résolution



  • " Da Vinci Code" de Ron Howard ("Willow", "Apollo 13", "Un homme d'exception", "De l'ombre à la lumière"...):

    Synopsis:   Une nuit, le professeur Robert Langdon, éminent spécialiste de l'étude des symboles, est appelé d'urgence au Louvre : le conservateur du musée a été assassiné, mais avant de mourir, il a laissé de mystérieux symboles.Avec l'aide de la cryptologue Sophie Neveu, Langdon va mener l'enquête et découvrir des signes dissimulés dans les oeuvres de Léonard de Vinci. Tous les indices convergent vers une organisation religieuse aussi mystérieuse que puissante, prête à tout pour protéger un secret capable de détruire un dogme deux fois millénaire.De Paris à Londres, puis en Ecosse, Langdon et Sophie vont tout tenter pour déchiffrer le code et approcher les secrets qui remettent en cause les fondements mêmes de l'humanité...

    Critique:   Inspiré du best-seller de Dan Brown, roman très populaire et controversé, "Da Vinci Code" est une excellente adaptation, fidèle à l'oeuvre, au scénario donc très prenant et à l'ambiance envoutante.

    Réalisé par le réalisateur d'exception, le bien nommé Ron Howard, la mise en scène est efficace et sied à merveille à l'univers dépeint par le roman.Certains lui reprocheront un style accadémique, en effet Ron Howard est un réalisateur impersonnel, mais l'on ne peut contester le fait qu'il soigne à chaque fois toutes ses copies, avec un travail appliqué et qui met toujours en valeur l'intrigue, chose obligatoire pour retranscrire avec succés le roman.Le film se serait par exemple très mal accommodé d'une réalisation stylisée et démonstrative, le propos n'étant pas ce dernier.Pourtant, chose assez rare chez le metteur en scène, il prend quelque risque, en nous proposant un montage nerveux, mais aussi des flashbacks (fort utile et qui résume en quelques secondes des faits importants, ce qui évite de casser le rythme par de trop long discours)à la photographies brulée qui se situe dans des époques reculées, la reconstitution y est fastueuse et le soin des détails méticuleux.

    Le film dans son ensemble possède d'ailleurs des décors criants de vérité, de Paris jusqu'en Ecosse, en passant par Londres, qui sont mis en valeur par une magnifique photographie qui joue sur les clairs, obscurs.Cette dernière, qui couplé à l'anthologique et splendide partition de Hans Zimmer (plus de 200 BO à son actif et créateur du groupe Média Ventures) qui a donné rendez-vous à la rencontre des violons et à son style traditionnel réalisé aux synthétiseurs, permet de donner au film son ambiance si particulière.Ron Howard réussi donc, et comme à son habitude, à appuyer ses effets grâce à une composition mémorable.

    Interprété par un casting quatres étoiles composé du toujours excellent Tom Hanks, de l'étonnante Audrey Tautou, de l'époustouflant Ian McKellen, du charismatique Jean Reno (même si un peu dans la caricature) et du tétanisant Paul Bettany, le film possède des interprétation bétons, où tous les acteurs semblent habiter par leur rôle respectif, heureusement, car l'intrigue est essentiellement dialogué.

    L'intrigue étant tout de même le point le plus marquant du métrage, où les interprétations effectuées par Dan Brown sur les oeuvres de Vinci pourraient remettre en cause les fondements même du christianisme.Le film nous tient en haleine 2 heures 30 durant, grâce à un jeu de piste parfaitement maitrisé où les scénaristes ont eu la bonne idée de résumer un livre très consistant, en conservant l'essentiel des révélations, petit bémol tout de même, le troma de sophie est à peine esquissé, alors qu'il a une place importante dans le roman.Les fans du livre apprécieront donc forcément cette adaptation, alors que les détracteurs n'y trouveront toujours aucun intérêt.

    Au final "Da Vinci Code" ne mérite absolument pas la déferlante de mauvaises critiques qui ont suivi la présentation au festival de Cannes, essentiellement dû à l'attente trop grande qu'avait suscitée le film et au propos dérangeant pourtant très bien adapté de l'oeuvre déja fort critiqué de Dan Brown.Chacun jugera de l'interprétation de son auteur, mais faut avouer que le métrage est fort bien réalisé par Ron Howard, qui s'appuie sur une photographie d'ambiance et sur la splendide partition de Hans Zimmer pour appuyer ses effets chocs, il a su également couper dans le vif pour ne garder que la substance essentielle du livre, évitant de la sorte l'ennui, le film est ainsi très prenant et l'on attend à chaque fois les nombreuses révélations.Une oeuvre à connaitre de toute évidence, tout du moins pour se faire un avis.

    (4G)(5C-Hans Zimmer-)

    USA/Couleurs/2005/152'/Gaumont Columbia Tristar Films/Visible sur nos écrans depuis le 17 mai 2006.

    le site officiel US   La Bande Annonce: Moyen . Large . Ultra .   Trailer Quicktime / Windows Media Player (Nouveau):   Plusieurs résolutions


  • "New Crouching Tiger, Hidden Dragon" de Jen Hui:

    Synopsis:   Pour échapper à son mariage arrangé, Yuk Jiao Lung apprend secrètement un livre sur les arts martiaux appartenant à son maitre, qui est membre d'une unité anti-gouvernementale.Pendant ce temps, Li Mu Bai, amoureux en secret de Yu Shu Lien, l'aide à venger ses parents...

    Critique:   La série télévisée "New Crouching Tiger, Hidden Dragon" est une nouvelle version du livre acclamé de Wang Du Lu qui a 50 ans d'existence, déja porté à l'écran par Ang Lee avec "Tigre et Dragon".Le résultat est plutôt concluant, malgrès quelques défauts propres au support télévisuel.

    Ce DVD nous propose donc la série mais dans un montage "film" de 228 minutes (une habitude chez l'éditeur Tai Seng), les coupes sont de la sorte nombreuses et parfois bien visibles, mais la série conserve l'essentiel de son intrigue particulièrement complexe, en effet le montage se focalise sur le scénario principal et sur les évènements secondaires important au développement des personnages, enlevant ainsi quelques péripéthies sans grande importance.

    Tiré de l'oeuvre de Wang Du Lu, "New crouching Tiger, Hidden Dragon", en a tiré beaucoup plus d'éléments que l'excellent film d'Ang Lee qui se focalisait sur l'épée Destiny, qui n'est dans cette adapation que secondaire.L'intrigue s'intéresse ici, à un groupe rebelle (dont fait partie Li Mu Bai) opposé à un fonctionnaire du gouvernement local.Le scénario est très prenant et nous assène de très nombreuses péripéthies et rebondissements, qui développent au maximum les personnages, l'on ne peut donc que s'attacher à la plupart.

    En parlant des personnages, les acteurs principaux, c'est à dire Yau Shun Chi, Wong Yik, Ho Yun Tung, Shui Ling et Angus Tung s'en tirent avec les honneurs pour un produit de télévision, car ils interprètent avec beaucoup de conviction leur rôle respectif, même s'ils n'évitent pas toujours l'excés.L'on ne peut par contre pas en dire autant des interprètes secondaires qui dans l'ensemble en font des tonnes pour rien.

    Tourné en Chine, le film possède de très nombreux paysages absolument magnifiques, tels qu'un désert, une forêt...d'ailleurs la photographie qui mise sur des tons de couleurs très contrastés les mettent encore plus en valeur, de plus les décors comme les costumes sont très dépaysants et permettent sans mal de croire à l'univers représenté par le métrage.Un bémol tout de même, le décor de fin, qui n'est autre qu'une caverne fait trop carton pate et c'est bien dommage.

    La réalisation est dans l'ensemble un réussite, avec de nombreux mouvements de caméras et des cadrages dynamiques, surtout pendant les très nombreuses scènes d'actions chorégraphiées(presque la moitié du métrage) où de très nombreuses techniques martiales sont employées pour notre plus grand plaisir, mais il faut savoir que les caméras utilisées ne sont pas celles d'un film, l'aspect télévisuel est donc toujours visible, mais ne gache en rien le spectacle épique qui se déroule devant nos yeux.

    Au final "New Crouching Tiger, Hidden Dragon" est une très bonne série télévisuelle (avec les défauts que cela comporte, comme un budget restreint et un aspect télé visible) à la réalisation dynamique, qui possède un scénario très prenant extrèmement fouillé et des scènes d'actions survoltées.

    (4G)(3C-difficile de noter une B.O pas composée, puisque la partition est un mélange de morceaux déja existants, que ce soit occidentaux, comme "Postman", ou orientaux, l'unité artistique n'est donc pas de mise ici, de plus l'endroit où ils sont utilisés ne sont pas toujours du meilleur effet, mais je dois avouer que les nombreuses partitions choisies sont d'un bon niveau et sont très agréables à entendre, même si les connaisseurs se rappelleront à chaque fois de quel film elles sont tirées-)(4T-une image un peu trop douce dans les arrières plans et un son, même si puissant par endroit, un peu trop artificiel-)

    Chine/Couleurs/2001/228'/Tai Seng/2 DVD-9/Mandarin D.D 5.1 et DTS; Anglais et Cantonais D.D 5.1/Disponible en Import DVD Zone All américain/Très bon niveau d'anglais recommandé.


  • "Big Fish" de Tim Burton ("Edward aux mains d'argent", "Batman", "Charlie et la chocolaterie"...):

    Synopsis:   Edward (Albert Finney) a toujours été un merveilleux conteur, au point d’avoir réinventé l’histoire de sa vie, en l’enjolivant de manière parfois extravagante. Devenu adulte, son fils Will (Billy Crudup) ne supporte plus ses contes à dormir debout. Alors que son père est mourant, il entreprend de découvrir la vérité… Séparer la réalité de la fiction, l’homme du mythe, voilà la tâche que s’est fixé Will. Le film raconte l’odyssée de ce jeune homme en colère, qui va défaire une à une les histoires de son père pour y déceler la part de vérité à laquelle il aspire tant...

    Critique:   "Big Fish" est sans conteste une oeuvre universelle, qui nous propose un voyage homérique et une aventure extraordinaire, qui vise directement l'enfant qui sommeil en chaque adulte, sans dénigrer l'un ou l'autre.

    On imagine aisément ce qui a pu séduire Tim Burton dans le roman de Daniel Wallace.Edward avait rêvé sa vie comme un conte de fées peuplé de créatures extraordinaires (loups-garous, sorcières, géants etc...).L'on retrouve ainsi l'univers typique à Tim Burton, avec sa fantaisie, sa rêverie poétique, son fantastique, son romanesque, sa magie, combinés dans une aventure extraordinaire au délicieux parfum de nostalgie.Tim Burton abondonne pour le coup sa noirceur et son cynisme coutumiers pour un optimisme démesuré, jusqu' au final aussi touchant que magnifique.D'ailleurs comment ne pas être emporté par cette originalité et cette douce folie ambiante?

    On sent les acteurs à l'aise.Ewan McGregor interprète le jeune Edward qui est vraiment fantastique, avec une fraicheur et une présence toute stupéfiante,  Albert Finney qui est vraiment touchant et attachant, interprète Edward agé, Billy Crudup en fils terre à terre est le côté rationnel du métrage, et seul la frenchie Marion Cotillard parait fade, mais l'ensemble du casting est sincère et emporte l'adhésion.

    Tout ce beau monde est donc dirigé par le génie Tim Burton qui nous surprend encore avec sa mise en scène alerte et précise, où aucun élément du cadre n'est là par hazard, elle sert l'histoire et n'est pas là pour nous en mettre plein la vue, ce qui pour ce sujet était le meilleur cas de figure possible.La photographie qui mise sur les contrastes de couleurs (rapporte directement aux mondes féeriques et colorés des contes) est splendide, quand au montage, il est d'une judicieuse utilité.

    Au final, entre "Princesse Bride" et l’univers de Terry Gilliam (le récent "Les Frères Grimm"), Tim Burton réinvente le merveilleux, abandonnant sa noirceur et son cynisme coutumiers pour un optimisme démesuré.Magique, émouvant et profondément humain, "Big Fish" est une féerie où la vie se révèle plus grande que le rêve.Merveilleux et parfaitement maitrisé, ce métrage est tout simplement incontournable.

    (5G)(4C-la partition sonore de Danny Elfman joue aussi bien sur les nuances que sur les envolées lyriques, un bel exercice de style merveilleux à l'image du métrage qu'elle accompagne-)(5T)

    USA/Couleurs/2003/125'/CTHV/DVD-9/VF, VO et Turc en D.D 5.1/Disponible depuis le 07 septembre 2004 et en réédition collector depuis le 05 mai 2006.

    Site officiel






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