• Extinction - The G.M.O. Chronicles 3D Extinction - The G.M.O Chronicles de Niki Drozdowski:

    Un rétrovirus conçu dans le cadre d’expériences génétiques, devient rapidement hors de contrôle et engendre d’incontrôlables mutations. En juste deux jours 90% de l’humanité est morte, le reste mutée. Quelques personnes semblent immunisées au virus, et doivent lutter pour survivre dans cet écosystème instable. Tom Keller est l’un des survivants...

    Je n'attendais pas grand-chose de ce film indépendant allemand tourné avec 2 francs 6 sous, mais je dois avouer que le résultat est plus qu'honorable et donne un film d'horreur bien torché qui pioche allègrement dans les références du genre ("28 jours plus tard" ou encore "L'Armée des morts") où le suspense et les attaques de mutants (pour ne pas dire zombies) plus ou moins enragés selon l'évolution de leurs mutations (une bonne idée pas assez développée) sont omniprésents. Les incohérences ne sont bien évidemment pas évitées, les clichés sont de la partie et les acteurs ne sont pas des plus talentueux, mais il transpire de cette peloche un véritable amour du genre plutôt communicatif. Une bonne surprise que cette toute petite production.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Allemand.
    Éditeur: DTP Entertainment AG.

    - Pistes sonores: Allemand et Anglais DTS-HD Master Audio 5.1.
    - Sous-titres: Allemand.

    Critique support: BBBBB
    -Image: Un transfert HD généralement très bon (superbe définition, piqué acéré, noirs denses, couleurs aux teintes froides bien restituées) mais qui pâtit d'un très léger fourmillement en basse lumière et d'un assez problématique vacillement de luminosité dans quelques scènes tournées à l'intérieur.
    -Audio:
    La piste sonore HD anglaise (allemande non testée) est plutôt remarquable pour un film indépendant avec de la puissance (bonne dynamique et déflagration réaliste des armes à feu), de la clarté (dialogues) et de la précision dans la localisation des effets, même si le mixage est très frontal. Les surround ne sont en effet sollicités que pour aérer la musique.

    Qualité de la 3D: [Blu-ray 3D] Extinction - The G.M.O Chronicles
    Une pseudo 3D type conversion 2D/3D gratuite des téléviseurs,
    comme les éditeurs allemand en proposent à la pelle. La profondeur est donc minime, les éléments ne se détachent (difficilement) qu'au premier plan et il n'y a aucune jaillissement. Les seuls points positifs de cette conversion comparée à d'autres du même type, c'est qu'il n'y a aucune trace de dédoublement et qu'il n'y a aucun effet bizarre (comme par exemple l'écriture d'un t-shirt qui semble flotter), le résultat est donc propre et naturel mais bien trop proche d'un simple programme en 2D.


  • Fright Night 3D Fright Night de Craig Gillespie:

    Alerté par un ami spécialiste des vampires, un lycéen soupçonne le voisin qui vient d'emménager à côté de sa maison d'en être un, mais personne ne le croit...

    Ne laissant que peu de répit aux spectateurs (un rythme effréné) et marquant (enfin) le retour d'un vampire sanguinaire sur le devant de la scène (Colin Farrell vampirise l'écran) bien loin des vampires bien pensants de la saga "Twilight", ce remake qui a du mordant de "Vampire, vous avez dit vampire ?" se démarque intelligemment de son modèle avec une intrigue qui prend une toute autre tournure tout en conservant l'essentiel et l'esprit des films d'horreur des années 80. Et lorsque l'ensemble du casting, les scènes d'actions, la violence, les pics de tension et les effets spéciaux sont à la hauteur, nous obtenons avec ce "Fright Night" un spectacle hautement recommandable pour les fans de cinéma fantastique qui s'assume comme tel.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: Touchstone Home Video.
    Date de sortie: 22 février 2012.

    - Pistes sonores: Anglais DTS-HD Master Audio 7.1 et Français (VFF) DTS-HD High Resolution Audio 7.1.
    - Sous-titres: Anglais et Français.

    Bonus: Peter Vincent: Vampirologue; Le guide de "Comment faire un film de vampires mordant"; Scènes coupées et rallongées; Squid Man: Scène rallongée et intégrale; Bêtisier; "No One Believe Me" par Kid Cudi - Clip.


    Critique support: BBBBB
    -Image: Rien à dire sur le piqué, la définition, la profondeur de champ, la palette colorimétrique et la compression qui sont remarquables, mais certains noirs virent au gris foncé et les contrastes ne sont pas toujours assez tranchants.
    -Audio: Des pistes sonores HD mixées nativement en 7.1 mais qui sollicitent finalement bien peu l'espace surround si ce n'est lors de la séquence d'ouverture, lors de la course-poursuite ou lors du final. En dehors de cette constatation, les dialogues sont toujours clairs et discernables, la dynamique est imposante et le tout est mixé avec une grande précision.

    Qualité de la 3D
    :
    Fright Night (critique en avant-première)
    Une 3D native (utilisation de caméras numériques Red One MX 4.5k)
    de haute volée avec une profondeur impressionnante, un découpage des éléments (tout en volume) saisissant (les plans aériens des différentes villes) et de nombreux effets de jaillissement naturels (une main avec un couteau qui dépasse du cadre), très spectaculaires (des éclats de verre ou divers objets qui traversent l'écran avec violence) ou carrément immersifs (les particules incandescentes après la mort d'un vampire semblent voltiger dans toute la pièce). Tout aurait été parfait si les scènes sombres n'étaient encore plus sombre en 3D (il est parfois difficile de tout distinguer) et si une légère diaphonie n'avait fait son apparition par intermittence. Cette 3D reste néanmoins exceptionnelle à bien des égards.


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    © 2012 DREAMWORKS II DISTRIBUTION CO., LLC.


  • Crouching Tiger, Hidden Dragon Crouching Tiger, Hidden Dragon ("Tigre et Dragon") de Ang Lee:

    Dans la Chine ancienne, Li Mu Bai est un combattant de légende dont l’épée Destinée, souple et rapide comme l’éclair, passe pour avoir des vertus magiques. Épris de Yu Shu Lien, il ne peut lui avouer ses sentiments, la jeune femme ayant été jadis fiancée à son frère de sang. Las des combats, il décide de lui confier Destinée pour qu’elle la remette au seigneur Te. Le vieux dignitaire l’accepte mais l’épée est dérobée...


    Poétique, élégant et mélancolique, "Tigre et Dragon" est un hommage (mais également une relecture) aux wu xia pian (films de sabre chinois) visuellement splendide, traversé de combats aériens aux chorégraphies impressionnantes (mais moins maîtrisées que par les maîtres hong-kongais), rythmé par la magnifique musique de Tan Dun et porté par la grâce des acteurs, mais l'intrigue sentimentale avance sur un rythme trop serein (le temps semble parfois long entre deux affrontements) et les dialogues sont excessivement littéraires. "Tigre et Dragon" n'est dons pas le meilleur wu xia pian qui soit mais reste sans aucun doute l'un des plus accessibles pour le public occidental peu habitué (malheureusement) à cet admirable genre.

    *****
    Blu-ray Disc Région A,B,C Américain.
    Éditeur: Sony Pictures Home Entertainment.

    - Pistes sonores: Mandarin, Anglais et Français (VFF) Dolby TrueHD 5.1.
    - Sous-titres: Anglais et Français. Anglais pour malentendants.

    Critique support: BBBBB
    -Image: Un transfert HD soigné qui conserve le léger grain de l'image, les contrastes prononcés et les couleurs naturelles recherchés par le directeur de la photographie. En dehors de cela, le piqué et la définition sont poussés et affichent de très nombreux détails comme sur les tissus des vêtements ou lors des gros plans sur les visages. La profondeur de champ est également épatante et permet de profiter au mieux des splendides décors naturels dont le film regorge (les déserts et les forêts).
    -Audio: Des pistes sonores précises et réalistes (les ambiances de la nature) volontairement posées en dehors des scènes d'actions où le fracas des armes blanches et les tambours de la musique se font ressentir avec puissance
    .


  • Drive Drive de Nicolas Winding Refn:

    Dès que la nuit tombe, un cascadeur devient pilote de voitures pour le compte de la mafia. La combine est bien rodée jusqu’au jour où l’un des casses tourne mal et l’entraîne dans une course-poursuite infernale. Pour sauver celle qu’il aime, il devra se venger de ceux qui l’ont trahi...

    Cette adaptation du roman éponyme de James Sallis est un polar crépusculaire, romanesque et profondément mélancolique mis en scène avec une grâce infinie, traversé de splendide fulgurances poétiques (la scène de l'ascenseur) et de scènes d'actions d'une rare violence (l'attaque au motel), porté par l'interprétation époustouflante des acteurs, et rythmé par une inoubliable et entêtante bande originale. Un véritable coup de maître pour Nicolas Winding Refn qui signe avec ce magnifique conte urbain au lyrisme planant et au suspense atmosphérique un chef-d'oeuvre instantanément culte. "Drive" n'est donc rien de moins que LE film de l'année 2011.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: Wild Side Video.

    - Pistes sonores: Anglais et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1.
    - Sous-titres: Français imposés sur la VO.

    Critique support: BBBBB
    -Image: Aucun défaut technique du côté de ce transfert HD exemplaire. Le piqué est d'une précision chirurgicale, la définition nous offre un niveau de détails étourdissant, la profondeur de champ est hallucinante (les plans larges de la ville en vue aérienne sont incroyables), la palette colorimétrique retranscrit très fidèlement la sublime photographie tout en clair-obscur du film, la profondeur des noirs est saisissante (la scène d'ouverture) et les contrastes sont fabuleux. Un top démo qui fait plaisir aux yeux.
    -Audio: Deux pistes sonores HD qui proposent un spectacle auditif de tous les instants. L'immersion est envoûtante avec l'utilisation sobre mais tout en précision des surrounds, le caisson de basse fait ressentir les vrombissements des moteurs, les coups de feu sont d'une puissance à peine croyable et l'inoubliable bande-son électro-pop est diffusée avec un soin divin. Pour information, la VF est plus dense que la VO qui a pour elle des dialogues un ton au dessus de la VF.
    Des pistes sonores planantes et scotchantes.


  • The Ward - L'hôpital de la terreur The Ward - L'hôpital de la terreur de John Carpenter:

    Un asile pour jeunes femmes est frappé par les apparitions meurtrières du fantôme d'une ex-internée...

    Après 10 ans d'absence (depuis "Ghosts of Mars" pour être plus précis), le maître de l'horreur John Carpenter est enfin de retour avec "The Ward - L'hôpital de la terreur" qui est loin d'atteindre la qualité de ses chefs-d'oeuvre mais reste un film fantastique largement supérieur à la production lambda actuelle.

    Malgré un scénario trop classique le réalisateur arrive à brouiller astucieusement les pistes jusqu'au remarquable twist final, le film ne souffre d'aucun temps mort grâce à la tension permanente qui émane de cet hôpital psychiatrique à l'ambiance glauque et inquiétante, les quelques apparitions fantomatiques sont surprenantes à défaut d'être véritablement terrifiantes, les (magnifiques) actrices sont parfaitement dirigées (Amber Heard et Danielle Panabaker en tête), la musique qui met directement dans l'ambiance est excellente et le tout est magnifié par la mise en scène élégante et soignée qui porte indéniablement la patte du maître.

    Une série B glauque et inquiétante à la maîtrise formelle séduisante qui ravira les fans du grand John Carpenter.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: Metropolitan.

    - Pistes sonores: Anglais et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1.
    - Sous-titres: Français.

    Critique support: BBBBB
    - (test effectué sur l'installation secondaire) -

    -Image:
    Un côté agréablement suranné (volontaire) se dégage de ce master HD avec une définition et un piqué de qualité variable, un grain par moment surabondant, une palette colorimétrique plutôt désaturée (en dehors des flashbacks) et un ratio de contraste poussé mais pas trop.
    -Audio: Des pistes sonores classiques (à l'image du film) mais qui misent à fond sur le côté "bouh je t'ai fait peur" avec une certaine aisance. La dynamique est imposante lors des embardées de la BO judicieusement mixée sur l'ensemble des canaux, les effets terrifiants virevoltent d'une enceinte à l'autre avec efficacité, les graves sont robustes et les dialogues sont toujours audibles.