• Le Chat Potté 3DLe Chat Potté de Chris Miller:

    Amant, combattant et hors la loi, le Chat Potté nous embarque dans le plus grand périple de ses neuf vies. Accompagné de ses acolytes Kitty Pattes de Velours et Humpty Alexandre Dumpty, il va devoir se mesurer aux célèbres et terribles Jack et Jill. Voici la véritable histoire du Chat, du Mythe, de la Légende et… des Bottes !

    Ce spin-off de Shrek s'éloigne sensiblement de son modèle pour se muer en film de cape et d'épée énergique, espiègle et rythmé où notre félin aventurier et charmeur à l'accent latino rappel aussi bien Zorro que James Bond. Et s'il manque la profondeur du récit et les enjeux dramatiques des films d'animation estampillés Pixar, Le Chat Potté se rattrape par les nombreuses facéties de ses héros (ou pas) attachants et par la virtuosité de ses scènes d'action parfaitement chorégraphiées. Il est donc difficile de ne pas ronronner de plaisir devant ce film d'animation très divertissant.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: DreamWorks Animation SKG.

    - Pistes sonores: Anglais Dolby TrueHD 7.1; Français (VFF), Italien, Allemand, Néerlandais, Flamand et Turc Dolby Digital 5.1.
    - Sous-titres: Français, Anglais, Allemand, Italien, Néerlandais, Flamand, Turc.

    Bonus à ne surtout pas manquer:
    Le Blu-ray Disc offre une aventure supplémentaire (plus drôle que le film) avec le court métrage Les 3 Diablos (13:05) où notre héros s’associe à trois chatons diaboliques afin de retrouver les joyaux de la reine. L'image (2D ou 3D en plein écran) et le son sont de la même qualité que le programme principal.


    Critique support
    :
    BBBBB
    -Image: Un transfert HD spectaculaire (
    présenté au format 2.35) d'une netteté redoutable avec un niveau de détail ahurissant (la fourrure des chats, la texture du chapeau en cuir du héros et le bois usé des villes visitées en sont quelques exemples), une palette colorimétrique délicieuse aux couleurs chaleureuses et brillantes, des noirs denses qui ne masquent jamais les détails en basse lumière et des contrastes percutants. Un top démo.
    -Audio: Des pistes sonores absolument immersives (les nombreuses ambiances naturelles sont diffusées sur l'ensemble des canaux avec une grande précision) et impressionnantes (les coups de canon et autres rochers qui s'écroulent utilisent toute la scène sonore avec beaucoup de puissance même si les basses ne sont pas très violentes) qui peuvent également compter sur des dialogues clairs et précis dans toutes les situations. L
    es petites pistes en Dolby Digital 5.1 (dont la VF d'où la perte d'un point à la notation) n'arrivent bien évidemment pas à la cheville de la VO Dolby TrueHD 7.1 qui est largement plus puissante, enveloppante et précise.

    Qualité de la 3D
    :
    Le Chat Potté
    Une 3D juste splendide (aucune perte de couleur ou de luminosité) avec une profondeur de champ incroyable de jour comme de nuit, des débordements permanents (il n'y a pas une seule seconde sans qu'un élément de l'image ne déborde du cadre de l'écran !!!) franchement jouissifs (au début du film lorsque le Chat Potté parle face caméra son visage sort complètement de l'écran), des jaillissements bien sentis (projection de lait à la figure suite à la chute d'un bol de lait au ralenti, la pointe de quelques épées...) et un détachement des éléments au volume conséquent qui laisse rêveur. Alors pourquoi ne pas mettre la note maximale, parce qu'il s'agit d'une 3D qui va faire souffrir certains équipements en laissant apparaître des dédoublements constants (gérer une profondeur de champ gigantesque et des éléments qui sortent du cadre en permanence n'est pas une chose aisée pour les écrans) mais rien de vraiment intrusif non plus (avec mon équipement la diaphonie était tellement infime que je l'ai à peine remarqué en la cherchant).


  • Or NoirOr Noir de Jean-Jacques Annaud:

    Dans l’Arabie des années 30, le jeune prince Auda se retrouve au coeur d’un conflit né de la découverte du pétrole. Il devra prendre les armes et choisir entre deux ennemis aux conceptions opposées, ses deux pères : celui qui lui a donné la vie, et celui qui l’a élevé...

    Avec ses paysages grandioses, sa reconstitution royale, son souffle romanesque certain et son sujet brûlant (la conquête du pétrole dans l'Arabie des années 30 quand même !), cette fresque historique à l'ancienne (difficile de ne pas penser au mythique Lawrence d'Arabie) semblait posséder tous les éléments pour remporter l'ensemble des suffrages des spectateurs, et pourtant ...

    ... cette grosse production manque de moments vraiment épiques (peu de scènes d'actions mémorables en dehors du remarquable passage où les chameaux se lancent à l'assaut des blindés), la romance est totalement inutile, les dialogues sont un peu trop démonstratifs et le (beau) casting, certes international, n'est pas à la hauteur car en dehors du toujours parfait Mark Strong, Antonio Banderas fait du Antonio Banderas (l'acteur ne disparaît pas devant son personnage), Tahar Rahim semble parfois perdu et la délicieuse Freida Pinto n'est qu'une potiche.

    Malgré cela, Or Noir reste du très grand spectacle (à l'ancienne) romanesque même s'il passe un peu à côté de l'épopée qu'il aurait pu être.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: Warner Bros.

    - Pistes sonores: Anglais et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1.
    - Sous-titres: Français imposés sur la VO.

    Critique support: BBBBB
    -Image:
    Nous aurions été en face d'un top démo d'anthologie si d'infimes petits points blancs n'avaient fait leurs apparitions sur le master, car le piqué, la définition, la profondeur de champ, les noirs, les contrastes et les couleurs sont tout simplement idylliques.
    -Audio: Des pistes sonores à la répartition multicanale frappante où le souffle de l'aventure est diffusé avec autant de subtilité lors des moments calmes que d'ampleur lors des envolées guerrières. La VO et la VF jouent sur le même tableau, mais cette dernière souffre pourtant d'une désynchronisation entre l'image et le son assez problématique sur le dernier chapitre (environ 5 minutes).


  • Contagion Contagion de Steven Soderbergh:

    Contagion suit la rapide progression d’un virus mortel, qui tue en quelques jours. Alors que l’épidémie se propage à grande vitesse, la communauté médicale mondiale tente, dans une course effrénée contre la montre, de trouver un remède et de contrôler la panique qui se répand encore plus vite que le virus. Les gens, eux, se battent pour survivre dans une société qui se désagrège...

    Mis en scène avec un réalisme plus que saisissant, ce film choral post-apocalyptique d'une grande crédibilité décortique toutes les étapes d'une pandémie à travers une trame (qui monte en puissance) prenante et stressante qui s'intéresse aussi bien aux victimes qu'aux différents intervenants admirablement interprétés par une pléiade de stars peu apprêtées (Matt Damon, Laurence Fishburne, Kate Winslet, Jude Law, Marion Cotillard, Gwyneth Paltrow...). Un petit regret quand même concernant l'absence de positionnement ou plus généralement le manque d'engagement dont le film fait preuve (film choral oblige ?). Il n'en reste pas moins un film de virus intense et plutôt flippant dont la mise en scène réaliste apporte beaucoup de crédibilité au sujet.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: Warner Bros.

    - Pistes sonores: Anglais DTS-HD Master Audio 5.1; Anglais, Français (VFF), Italien, Allemand, Castillan, Tchèque, Hongrois, Polonais et Russe Dolby Digital 5.1.
    - Sous-titres: Français, Anglais, Italien, Allemand, Castillan, Néerlandais, Arabe, Tchèque, Danois, Finlandais, Grec, Hongrois, Islandais, Hébreu, Norvégien, Polonais, Portugais, Roumain, Suédois, Turc, Russe. Anglais pour malentendants.

    Critique support: BBBBB
    -Image: Issu d'un tournage 100% numérique (Red One MX), voilà un master HD présenté au format 1.85/1 qui restitue à merveille les choix artistiques du réalisateur et plus précisément du directeur de la photographie. Le piqué est chirurgical (les gros plans sont impressionnants), la profondeur de champ s'étend à perte de vue (les magnifiques plans des buildings de Hong Kong), les noirs sont d'une exquise profondeur, les contrastes sont d'une grande solidité et la palette colorimétrique (des couleurs parfois naturelles et parfois ré-étalonnées avec des filtres jaunes ou bleus) est de toute beauté.
    -Audio: Des pistes sonores flippantes et immersives qui délivrent des basses sourdes, des ambiances réalistes (les bruits de la ville sont très précis) ou tumultueuses (les moments où la foule est paniqué sont percutants) sur l'ensemble des canaux et une spatialisation redoutable de la musique de Cliff Martinez.


  • Mother-s-Day.jpg Mother's Day de Darren Lynn Bousman:Mother's Day

    Après un vol de banque qui tourne mal, trois frères retournent à la maison familiale sans savoir qu'elle appartient dorénavant à d’autres personnes. Ils prennent alors en otage les nouveaux propriétaires et leurs invités. Peu de temps après, la mère des trois frères arrive sur place avec leur soeur et prend le contrôle de la situation dans un crescendo machiavélique...


    Ce huis clos horrifique et terriblement stressant est un remake judicieux (seul le concept de base est conservé) d'un petit classique des années 80 qui étonne dans le bon sens du terme.

    La réalisation est élégante et jamais tape à l'œil (à l'inverse des Saw 2, 3 et 4 du même réalisateur), le rythme est infernal et ne laisse aucun répit aux nerfs, le scénario à la fois solide, haletant et imprévisible multiplie les rebondissements cohérents (sauf à la toute fin), les moments forts qui jouent autant sur la torture psychologique que physique abondent, tous les personnages qui prennent le temps d'exister sont très bien caractérisés, et le casting composé d'anciens et jeunes talents est formidable (« la mère » interprétée par Rebecca De Mornay fait froid dans le dos).

    Une très bonne surprise que ce Mother's Day qui joue en permanence avec les nerfs des spectateurs et qui s'impose comme un incontournable dans le domaine du survival. Une réussite incontestable.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: Metropolitan.

    - Pistes sonores: Anglais et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1.
    - Sous-titres: Français.

    Critique support: BBBBB
    - (test effectué sur l'installation secondaire) -

    -Image: Un transfert HD solide au piqué robuste, aux textures agréables,
    aux couleurs réalistes, aux noirs denses et à l'aspect légèrement granuleux bienvenu.
    -Audio: Des pistes sonores aux dialogues clairs, aux canaux frontaux vigoureux et aux basses puissantes, mais les surrounds ne sont pas assez sollicités.


  • The-Woman.jpg The Woman de Lucky McKee:

    Assimilant toutes les femmes à des prostituées, un avocat capture une jeune fille sauvage et entreprend de la "civiliser" sous le regard de sa famille...


    Un film d'horreur indépendant à la fois perturbant et malsain à l'ambiance étouffante, aux scènes de violence crues (les effusions gores du dernier acte) et au casting talentueux (la captive bestiale et le père dominateur en tête), qui montre sans aucune compassion la cruauté humaine dans ce qu'elle a de plus terrifiant, qui fait s'affronter la civilisation contre la sauvagerie (qui sont vraiment les sauvages ?) et qui se permet une "étude" de la lutte des sexes (le film n'est pas misogyne et se range avec raison du côté des femmes) sans aucun compromis. Un film d'horreur sale et méchant sérieusement troublant et limite insoutenable qui n'a pas fini de soulever la controverse.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: Emylia.

    - Pistes sonores: Anglais et Français (VFF) DTS-HD High Resolution Audio 7.1.
    - Sous-titres: Français.

    Critique support: BBBBB
    - (test effectué sur l'installation secondaire) -

    -Image: Quelques fourmillements sur les arrières plans n'altèrent en rien un master HD aux petits oignons (la définition, le rendu colorimétrique et les noirs sont splendides) qui ne fait que renforcer l'aspect réaliste et indé de cette oeuvre malsaine et troublante.
    -Audio: Des pistes sonores recherchées (l'effet larsen à 26' qui provoque des acouphènes est anthologique) avec une frontale éloquente et des surrounds omniprésents, mais un désagréable son (voulu ou pas ?) de 22' à 23' fait un peu sortir de cette spatialisation redoutablement malsaine.