• The Last Squad The Last Squad (Tunnel Rats) d'Uwe Boll:

    En 1968, une section de G.I's est envoyée sécuriser un réseau de galeries souterraines utilisées par l'armée vietcong...

    Ce film guerrier au budget restreint (8 Millions de dollars), s'impose (et de loin) comme le meilleur film du cinéaste allemand Uwe Boll et nous plonge à l'aide d'une mise en scène claustrophobe au fond de sous-terrains dangereux bourrés de pièges et de soldats vietcongs à côté de jeunes G.I's peu entraînés menés vers une fin certaine.

    Il en ressort un fim d'une intensité rare et d'une extrême violence déconseillé aux claustrophobes, qui ne prend jamais position pour aucun des deux camps (pas de manichéisme ici, il ne s'agit que de soldats qui se battent malgré eux pour une cause, de plus, les atrocités sont commises des deux côtés) même s'il souffre d'un manque de subtilité et d'émotion.

    Cet inédit plus qu'honnête qui lève le voile sur un fait historique trop méconnu, est donc un film de guerre sans concession dont la vision profondément nihiliste de la guerre du Viêt Nam ne laissera personne indemne.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: Condor Entertainment.

    - Pistes sonores: Anglais et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1.
    - Sous-titres: Français imposés sur la VO.

    Critique support: BBBBB
    -Image: Un transfert HD satisfaisant malgré de nombreux micro-scratches, qui délivre des images au piqué précis, à la définition souvent bonne (quelques plans souffrent d'une définition à la ramasse), aux noirs d'encre, aux contrastes intenses et à la compression invisible (heureusement car 3/4 des scènes sont dans l'obscurité).
    -Audio: Des pistes sonores immersives et étouffantes à l'extérieur comme à l'intérieur des galeries souterraines, qui proposent une ribambelle d'effets réalistes répartis sur l'ensemble des canaux avec autant de précision que de puissance et qui libèrent des basses bien physiques. Pour votre information, la VO anglo-vietnamienne est à privilégier car le doublage de la VF est bien trop caricatural.


  • Time Out Time Out d'Andrew Niccol:

    En 2070 le temps a remplacé l’argent. Les riches, jeunes et beaux pour l’éternité accumulent les années pendant que les autres mendient ou volent les minutes qui leur permettent d’échapper à la mort. Quand Will est accusé à tort du meurtre d’un éternel, les gardiens du temps se lancent à sa poursuite. Son compte à rebours commence et plus que jamais chaque minute compte...

    S'il s'agit d'un Andrew Niccol mineur (il suffit de le comparer à Bienvenue à Gattaca ou Lord of War pour s'en convaincre), Time Out reste un bon thriller d'anticipation au scénario follement original (le temps devient vraiment de l'argent), à la mise en scène appliquée et au casting glamour (Justin Timberlake, Amanda Seyfried, Cillian Murphy et Olivia Wilde quand même !), qui passé une première heure palpitante s'enlise un peu dans son déroulement pour se muer en simple course-poursuite, très efficace et rythmée certes, mais qui exploite finalement peu l'immense potentiel de son sujet, même si la critique du capitalisme sauvage et la réflexion sur le désir à la jeunesse éternelle sont vraiment dans l'air du temps et suscitent l'intérêt tout du long.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: 20th Century Fox.

    - Pistes sonores: Anglais DTS-HD Master Audio 5.1 et Français (VFF) DTS 5.1.
    - Sous-titres: Français. Anglais pour malentendants.

    Critique support: BBBBB
    -Image: Absolument rien à reprocher à ce master HD tout simplement parfait. Le piqué, la définition et la profondeur de champ sont exemplaires, les couleurs sont splendides, les noirs sont abyssaux et les contrastes sont d'une grande richesse. Un Top Démo qui n'a pas fini de tourner sur les installations HD.

    -Audio: Des pistes sonores bien calibrées avec des dialogues clairs, une spatialisation remarquable et une belle activité surround. Du solide.


  • Cowboys & EnvahisseursCowboys & Envahisseurs - Version Longue Inédite de Jon Favreau:

    Arizona, 1873. Un homme qui a perdu tout souvenir de son passé se retrouve à Absolution, petite ville austère perdue en plein désert. Le seul indice relatif à son histoire est un mystérieux bracelet qui enserre son poignet. Alors que la ville est sous l’emprise du terrible colonel Dolarhyde, les habitants d’Absolution vont être confrontés à une menace bien plus inquiétante, venue d’ailleurs...

    Pour tout ceux qui ont toujours rêvé de voir des cow-boys poursuivre dans le désert des vaisseaux extraterrestres ou même de voir s'affronter des hommes avec des colts contre des êtres galactiques armés de rayons laser, Cowboys & Envahisseurs va vous faire plaisir car il s'agit bien là d'une grosse production américaine qui s'assume pleinement en tant que série B et qui joue à fond le jeu de la rencontre improbable entre le western et la science-fiction tout en respectant les codes des deux genres précités.

    Alors oui, le récit ne passionne pas plus que cela, les personnages (qui prennent le temps d'exister) et les situations sont stéréotypés, le design des aliens ne convainc pas totalement (à la différence des splendides vaisseaux) et le film se prend trop au sérieux alors que le sujet se serait plus prêté au second degré, mais d'un autre côté la réalisation est menée tambour battant, le casting est impeccable, les combats sont épiques et les effets spéciaux en mettent plein la vue.

    Cowboys & Envahisseurs
    est donc un western de science-fiction plus soigné dans la forme que dans le fond, mais il s'agit à n'en point douter d'un vrai plaisir coupable.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: DreamWorks France.

    - Pistes sonores:Anglais DTS-HD Master Audio 5.1; Français (VFF), Allemand, Italien et Espagnol Dolby Digital 5.1; Audiovision en Anglais Dolby Digital 5.1 pour malvoyants.
    - Sous-titres: Anglais, Français, Allemand, Néerlandais, Italien, Suédois, Norvégien, Finnois et Espagnol. Anglais pour malentendants.

    Critique support:
    BBBBB
    -Image: Un transfert HD tout simplement resplendissant avec une définition et un piqué à tomber par terre, une profondeur de champ qui s'étend à perte de vue, une palette colorimétrique vraiment superbe et des noirs/contrastes imposants.
    -Audio: Des pistes sonores enthousiasmantes où la frontale et les surrounds se veulent les plus immersives possibles en répandant des atmosphères d'une grande finesse, en délivrant des dialogues parfaitement intelligibles et en libérant une grosse puissance sur les effets guerriers lors des scènes d'actions que le caisson de basse soutient vigoureusement. Il est néanmoins évident que les pistes sonores non HD n'arrivent pas à la cheville de l'imposante piste sonore HD anglaise, mais elles envoient du lourd quand même.


  • Blood-Creek.jpg Blood Creek (Town Creek) de Joel Schumacher:

    En 1936, le Troisième Reich envoie à Town Creek, aux États-Unis, le professeur Richard Wirth, un expert à la tête du grand projet de recherche en occultisme d’Hitler. Plus de 70 ans après, Evan Marshall est à la recherche de son frère aîné Victor qui a disparu dans la région et découvre alors une créature démoniaque à Town Creek...

    Ce film d'horreur sanglant teinté d'occultisme, dont la présence au générique du remarquable Michael Fassbender, du dynamique Dominic Purcell et du charismatique Henry Cavill est un vrai plus, débute par un long flash-back prenant à la mise en scène léchée et à l'ambiance fantastico-angoissante qui pose les bases de l'intrigue avant de revenir à notre époque et de nous proposer un quasi huis-clos (une ferme et ses abords) à l'action non stop où l'hémoglobine coule à flots.

    Néanmoins, s'il n'y a vraiment rien à reprocher au flash-back initial, je ne pourrai en dire autant de la seconde partie qui, malgré son rythme endiablé et ses situations plutôt inédites, multiplie les incohérences et les approximations techniques (il fait nuit à l'extérieur mais la lumière du jour traverse les fenêtres à l'intérieur de la ferme !). En effet, faute d'un budget conséquent, les effets numériques y sont ratés et certaines séquences à fort potentiel (comme l'attaque du cheval zombie) en deviennent ridicules, de plus, la mise en scène si soignée lors du flash-back y est beaucoup plus brouillone. Cela est vraiment dommage car la base du scénario et l'ambiance occulte totalement vintage auraient mérité un meilleur traitement.

    En l'état, Blood Creek reste un film d'horreur fantastique sanglant loin d'être désagréable, mais qui souffre d'un manque de moyen évident qui ne lui permet jamais d'être à la hauteur de ses ambitions.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.

    Éditeur: Metropolitan.

    - Pistes sonores: Anglais et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1.
    - Sous-titres: Français.

    Critique support: BBBBB
    - (test effectué sur l'installation secondaire) -

    -Image: Un transfert HD presque totalement maîtrisé (en dehors de légers fourmillements dans quelques scènes) avec un niveau de détails poussé (les flous en bord de cadre lors du flash-bac
    k sont liés à la captation originale), une palette colorimétrique respectueuse de la photographie plutôt réussie du film, des noirs profonds et un grain très cinématographique agréable.
    -Audio: Des pistes sonores dynamiques, immersives et puissantes (les basses sont dévastatrices) dont l'activité surround est proprement hallucinante
    même si pas toujours d'une grande précision.


  • The Shrine 3D The Shrine de Jon Knautz:

    Une journaliste aventureuse convainc sa stagiaire et son copain photographe de l’accompagner en Pologne pour enquêter sur une disparition mystérieuse...


    Fortement inspiré des films des années 70 comme The Wicker Man, The Shrine est un survival horrifique indépendant réussi où l'on suit des reporters partis enquêter dans un petit village reculé de la Pologne sur la mystérieuse disparition d'un touriste.

    Si l'intrigue peut paraître au début classique avec trois citadins qui vont se retrouver confronter à une communauté rurale inquiétante (la référence au jeu vidéo Resident Evil 4 est évidente) où les autochtones rustres et patibulaires sont adeptes de sacrifices humains (une variante religieuse de Hostel ?) il n'en est rien car les apparences sont plus que trompeuses (le terrifiant climax est vraiment inattendu). Au delà de sa réussite scénaristique, The Shrine ne cède jamais à des débordements gore (ce n'est pas un torture porn), instaure une atmosphère suffocante, angoissante et étrange (le brouillard dense et statique qui surplombe la forêt qui borde le village) qui s'appuie lors d'une séquence mémorable (la découverte de la statue dans les bois) sur une ambiance gothique très lovecraftienne qui fait froid dans le dos, et utilise à bon escient des effets spéciaux à l'ancienne convaincants. Le film n'est pourtant pas exempt de certains défauts comme l'interprétation qui est en demi-teinte (les deux filles du groupe de journalistes), les dialogues qui sont plutôt niais (la première partie surtout), la construction des personnages qui est vraiment basique et les clichés qui ne sont pas laissés de côté. Rien de vraiment dommageable néanmoins.

    The Shrine est donc une excellente surprise horrifique à l'atmosphère angoissante et au scénario surprenant qui comblera sans peine les amoureux du genre.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Allemand.
    Éditeur: WVG Medien GmbH.

    - Pistes sonores: Anglais et Allemand DTS-HD Master Audio 5.1.
    - Sous-titres: Aucun.

    Critique support: BBBBB
    -Image: La définition est bonne, la palette colorimétrique respecte la photographie aux teintes grisâtres du film et les contrastes sont solides, mais le transfert souffre d'un fourmillement très envahissant (l'image est par moment complètement quadrillée et il ne s'agit pas d'un choix volontaire mais bien d'un problème de compression) qui gâche le piqué et tasse la profondeur de champ.
    -Audio: Rien à reprocher par contre à la dynamique et débordante d'effets piste sonore HD anglaise (allemande non testée) qui est toute entière dévouée à la construction d'une ambiance suffocante et tétanisante sur l'ensemble des canaux. Et que dire des effets tonitruants du climax final à part qu'ils sont renversants. Une section sonore mémorable.

    Qualité de la 3D: The Shrine
    Il s'agit comme souvent avec les BD3D en provenance de l'Allemagne d'une conversion d'éditeur qui s'apparente à une simple conversion 2D/3D des téléviseurs, mais à la décharge de l'éditeur leur 3D est bien plus satisfaisante que celle de ses petits voisins. Pas de gros détachement d'objets entre les divers plans, aucune profondeur de champ renversante (bien présente quand même) et aucun débordement ou jaillissement, mais un rendu aussi discret qu'agréable sans dédoublement et sans bizarrerie. Mais le gros plus de cette 3D, c'est que les défauts qui sont visibles en 2D (comme l'affreux fourmillement) disparaissent tout simplement (!!!). Le piqué reprend donc ses droits et la profondeur de champ s'exprime convenablement pour un visionnement bien plus probant qu'avec le transfert 2D.