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Genre : Dessin animé
Année : 2017
Réalisateurs : Lee Unkrich, Adrian Molina
Doubleurs : Anthony Gonzales, Benjamin Bratt, Gael García Bernal, Edward James Olmos, Alanna Ubach, Jaime Camill, Luiz Valdez (VO)
Compositeurs : Kristen Anderson-Lopez, Robert Lopez, Germaine Franco, Adrian Molina
Éditeur : Walt Disney France
Format image : 2.39 Cinémascope
Bande-son : Anglais DTS-HD MA 7.1, Anglais DTS-HD HR 5.1, Français Dolby Digital Plus 7.1
Miguel, un jeune garçon, vit dans une famille mexicaine où la musique est bannie, la faute à une vieille histoire de famille qui remonte à l'arrière-arrière grand-mère. Oui, mais voilà, Miguel aime la musique, et aimerait bien la pratiquer comme il l'entend, mais son envie de participer à un concours en volant la guitare de son arrière-arrière grand-père décédée le pousse par un étrange concours de circonstances dans le royaume des morts où il devra tout faire pour réconcilier sa famille aussi bien du royaume des morts que du royaume des vivants afin d'en finir avec cette étrange malédiction...
Depuis quelques années que je suis le parcours de Pixar, j'ai été tour à tour émerveillé, estomaqué et sidéré par la qualité des différentes productions sorties par le studio. Cars, Toy Story, Ratatouille, Monstres et Cie, Là-haut, Wall-E, Le Monde de Nemo, Les Indestructibles, et j'en oublie tellement d'autres, la liste est longue des chefs-d’œuvres d'animation pondus par Pixar. Mais depuis que le studio avait été repris en main par Disney pour en faire une cash-machine à l'image de sa frénésie d'acquisitions de franchises comme Marvel ou Star Wars, j'avais senti quelques baisses de régime ces dernières années avec des productions par toujours bien abouties ou prenant le chemin du syndrome des blockbusters et des suites à répétition pour rentabiliser au maximum le filon, avec quelques déceptions comme Cars 2, les deux Planes dérivés de l'univers Cars mais sous bannière Disney, Le voyage d'Arlo, Monstres Academy. Donc, l'ombre tutélaire de Disney peut avoir une grosse influence sur les productions Pixar, mais le studio garde au fond de lui une indépendance d'esprit lui permettant de continuer à nous émerveiller avec une imagination sans faille. En tout cas, me voilà un peu plus rassuré avec ce très joli film pour toute la famille qu'est Coco, avec un sens du spectacle, de l'émotion et des trouvailles visuelles intactes. Un film bienveillant, plein de bons sentiments, une ode à la famille, au respect des siens (les morts ou les vivants), et évidemment un amour sans faille de la musique qui rapproche les gens. Je ne peux souscrire moi-même en tant qu'amoureux éternel de la musique au combat de Miguel pour cette merveilleuse communion qui peut réunir les hommes et les femmes au-delà de leur condition.
(Test réalisé sur un écran 2160p)
Difficile de ne pas donner la note maximale à ce dessin animé, sur lequel on atteint des sommets en définition, saturation des couleurs et profondeur de champ. Mais comment font-ils chez Pixar pour atteindre à chaque nouveau film une telle perfection qui se rapproche de plus en plus d'un film en live ? Féerie de couleurs, décors faramineux, détails maniaques de chaque plan, un travail de dingue.
(Test effectué en VF 5.1 Dolby Digital Plus)
Cette piste VF Dolby Digital Plus 7.1 est agréable, mais il est clair qu'elle manque un peu de punch et d'ampleur. D'un autre côté, inutile d'avoir une surenchère de décibels sur ce genre de film. Musique d'accompagnement des moments musicaux toute en nuance et délicatesse, et très festive.------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Matériel de test
Diffuseur vidéo : Samsung UE65HU7500 Source : Sony UBP-X800
Amplification : Yamaha RX-A3020 Enceintes : Pioneer S-C80, S-H810V, S-F80, S-W250 (5.1)
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Rédacteur
jedi poodou
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Titre original : Xiu chun dao II : xiu luo zhan chang
Nationalité : Chinois
Genre : Action, Drame, Arts martiaux
Année : 2017
Durée : 120 min
Réalisateur : Lu Yang
Acteurs : Chang Chen, Jiayin Lei, Yang Mi, Jin Shijie
Provenance : Hong Kong
Éditeur : Panorama
Date de sortie : 14 février 2018
Format vidéo : 3840x2160 / 24p - HDR10 / BT.2020 - YCbCr 4:2:0 / 10 bit - Encodage HEVC - Format 2.39 - 2K DI
Luminance HDR : De 0 à 10000 nits
Bande-son : Mandarin Dolby Atmos (Dolby TrueHD 7.1), Mandarin Dolby TrueHD 5.1 Advanced 96K Upsampling
Sous-titres : Chinois traditionnel, Chinois simplifié, Anglais
Durant la dynastie Ming, Shen Lian, capitaine des gardes du sud de Pékin, cherche la vérité derrière une conspiration qu'il a encadré malgré lui. Pour se faire, il sera aidé de son collègue Pei Lun et d'une jeune femme nommée Bei Zhai...
Cette préquelle visuellement splendide et scénaristiquement dense (parfois même difficile à suivre), qui explique comment Shen Lian est devenu le redoutable garde impériale que l'on connaît, est un intense wu xia pian en costumes porté par des personnages forts (l'acteur Chang Chen est très charismatique), où les intrigues politiques et autres complots accaparent le devant de la scène sans pour autant délaisser l'action (les combats sont brefs mais tendus comme il faut) qui s'intègre parfaitement au récit (rien de gratuit donc). Moins divertissante que le premier opus car plus intransigeante, cette suite déçoit un peu sans pour autant être moins réussie.
Capturées numériquement donc très nettes et détaillées, les images de ce transfert UHD sont excellentes. La définition est top, le piqué pointu, les textures précises (les costumes ornés), les couleurs savoureuses et les contrastes tranchants. Vis-à-vis du Blu-ray, ce 4K Ultra HD profite de détails encore plus précis, d'une palette colorimétrique plus riche (les tons bleus et/ou sépia), d'une luminosité accrue, de sources lumineuses plus vives (les lanternes, le soleil, etc.) et de noirs mieux dessinés. Cela dit, le transfert HD propose le film au format 2.66 alors que nous n'avons que du 2.39 ici. Il faut donc accepter la perte d'informations dans les coins du cadre, mais ce n'est pas très gênant car c'est sous ce ratio que le film a été exploité en dehors de la Chine.
Une piste Atmos assez fantastique (celle proposée en Dolby TrueHD 5.1 n'a pas été testée) qui offre une bonne activité surround, des ambiances réalistes, des voix parfaitement audibles, des effets spectaculaires (le fracas des lames), un score agréablement aéré et une scène aérienne très immersive (cf. la vie de la nature).
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Matériel de test
Diffuseur vidéo : LG OLED55C6V Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Chorus CC700V, Chorus 716V, Chorus 706V, Chorus B8V W, Sub 300P; Klipsch RP-140SA (7.1.4)
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Rédacteur
le loup celeste
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Titre original : Xiu chun dao
Nationalité : Chinois
Genre : Action, Drame, Arts martiaux
Année : 2014
Durée : 111 min
Réalisateur : Lu Yang
Acteurs : Chang Chen, Wang Qianyuan, Li Dong-xue, Liu Shishi, Jin Shijie
Provenance : Royaume-Uni
Éditeur : Second Sight Films
Date de sortie : 10 avril 2017
Format vidéo : 1920x1080 / 24p - SDR / BT.709 - YCbCr 4:2:0 / 8 bit - Encodage AVC - Format 2.39
Bande-son : Mandarin DTS-HD MA 5.1, Mandarin PCM 2.0
Sous-titres : Anglais imposés
Vers la fin de la dynastie Ming, au cours des années 1620, l’empire est au bord de l’effondrement suite au chaos perpétré par Wei Zhongxian, chef de la clique des Eunuques et chef des gardes du corps de l’empereur. À la venue du jeune empereur, Wei et les autres membres de la clique sont traqués. Pour se faire, trois gardes du corps sont envoyés en mission. Ils ont chacun leurs désirs et rêvent d’une meilleur vie, et l’argent semble être la clé. Lorsque Wei est sur le point d’être capturé, celui-ci propose une grande fortune en échange de sa liberté...
Wu xia pian en costumes dans la plus grande tradition du genre, Brotherhood of Blades est un drame martial d'époque au visuel soigné, aux personnages construits, aux acteurs concernés, au scénario complotiste manipulateur et aux scènes d'action à l'arme lourde de qualité. Une belle et grande réussite du genre.
Les détails sont superbes, les couleurs joliment lustrées et les scènes lumineuses particulièrement flatteuses. Malheureusement, le film est sombre et les passages sous-éclairés souffrent de contrastes faiblards, de noirs insuffisamment profonds et d'un peu de colour banding.
De la gamme dynamique bien large aux dialogues clairs, en passant par un excellent placement des effets/ambiances et une scène arrière hyper-active, la piste sonore DTS-HD MA 5.1 est aussi puissante qu'enveloppante.------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Matériel de test
Diffuseur vidéo : LG OLED55C6V Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Chorus CC700V, Chorus 716V, Chorus 706V, Chorus B8V W, Sub 300P; Klipsch RP-140SA (7.1.4)
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Rédacteur
le loup celeste
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Genre : Jazz
Année : 2005
Durée : 157 min
Réalisateur : Jim Gable
Formation : Orchestre conduit par Gil Goldstein avec Chris Botti (trompette), Sting (special guest), Jill Scott (special guest), Paula Cole (special guest), Burt Bacharach (special guest), Rene Olstead (special guest), Paul Buchanan (special guest), Gladys Knight (special guest)
Auteur-compositeur : Chris Botti et divers artistes
Éditeur : Columbia Music Video
Format image : 1.78
Bande-son : Anglais PCM 5.1 24 bits 96 khz, Anglais Dolby Digital 5.1, Anglais Dolby Digital 2.0
Chris Botti, trompettiste de jazz de talent, livre une grosse performance lors de ce concert enregistré à Los Angeles au Wilshire Theater en compagnie de stars internationales et d'un orchestre entièrement dédié à sa cause.
Chris Botti, qui est une immense star aux États-Unis, est curieusement presque inconnu en France. Peut-être parce que ce trompettiste de jazz fait plutôt dans un jazz « grand public » peut-être plus accessible auditivement, et qu'en France nous préférons un jazz plus traditionnel et pointu. Toujours est-il qu'il faut écouter au moins une fois ce trompettiste hors pair qui donne quand même de sacrés frissons à l'écoute de cet enregistrement live. Un concert d'anthologie avec des guests de folie, la trompette de Chris Botti est exceptionnelle. En plus, il faut regarder et écouter ce concert avec la piste PCM 5.1 24 bits 96 khz exceptionnelle elle aussi. Fantastiques moments musicaux d'une grande douceur et d'une proximité immense. On est véritablement au concert. La trompette est un magnifique instrument.
(Test réalisé sur un écran 2160p)
Le gros point noir de ce concert, avec une image pas à la hauteur de la qualité audio, avec une forte granulation, des plans flous et des arrière-plans bruités. Un captage vidéo vraiment très moyen et un peu brut de décoffrage. Vraiment dommage que l'image ait été négligée. On n'est clairement pas à la hauteur des derniers concerts sortis en Blu-ray qui bénéficient d'un soin tout particulier au niveau de l'image.
(Test effectué en VO 5.1 PCM 24 bits 96 khz)
Le point fort de ce Blu-ray audio-vidéo c'est sa piste PCM 5.1 24 bits 96 khz qui vous transporte de joie avec une trompette de Chris Botti au firmament, et des voix suaves et percutantes des divers artistes qui se succèdent.------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Matériel de test
Diffuseur vidéo : Samsung UE65HU7500 Source : Yamaha BDP-S1067
Amplification : Yamaha RX-A3020 Enceintes : Pioneer S-C80, S-H810V, S-F80, S-W250 (5.1)
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Rédacteur
jedi poodou
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Genre : Fantastique
Année : 2017
Réalisateur : James Mangold
Acteurs : Hugh Jackman, Patrick Stewart, Dafne Keen, Boyd Holbrook, Richard E. Grant
Compositeur : Marco Beltrami
Éditeur : 20th Century Fox
Format image : 2.39 Cinémascope
Bande-son : Anglais DTS-HD MA 7.1, Français DTS 5.1
Logan, ex-Wolverine, ex-X-men, un mutant vivant reclus et de boulots peu en rapport avec ses anciennes activités, vivant aussi avec son mentor Charles Xavier dont la mutation n'est plus contrôlable, lui aussi au crépuscule de sa vie enfermé dans un silo, Logan donc, de plus en plus affaibli par une maladie qui le ronge, est rattrapé par son passé dans ce futur incertain de 2029, où les mutants ont pratiquement tous disparus. Tous ? Non, quelques jeunes mutants survivants issus de manipulations génétiques, tentent de survivre et d'échapper à l'exploitation de multinationales sans scrupules prêtes à tout pour les façonner et les vendre comme de la marchandise. Logan, découvrant qu'il a une fille, n'a plus que le choix de mener son dernier combat pour défendre ces enfants des convoitises et de la cruauté inimaginable de ces hommes sans une once d'humanité...
Je reprends ici le compte-rendu que j'avais fait de ce film en UHD. Hou la la, quelle séance éprouvante après le visionnage de ce film. Ce film crépusculaire porte bien son nom, tant la noirceur de son propos et les positions jusqu'au-boutistes qu'il déroule, vous mettent devant une avalanche d'images sans concession, brutales, violentes, choquantes. Point de super-héros ici, mais une mise en abîme des pires instincts humains face à d'autres humains différents qui ne demandent qu'à vivre en paix. Ce film enterre tous les X-Men que j'ai pu voir, je dirai même qu'il les écrase dans tous les registres, tant la mise en image parfois pompeuse, prétentieuse et boursouflée de certains studios pour des films de super-héros tente de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Avec Logan, vous n'aurez pas d'échappatoire, vous devrez encaisser ces images sans filtre face à la rage de son héros (ou anti-héros ?). Hugh Jackman est au meilleur de lui-même, donne tout ce qu'il a dans les tripes pour rendre à la fois son personnage tour à tour inquiétant, violent (voir sa confrontation avec son double d'une rare violence physique), touchant et pour finir humain. Mention spéciale aussi à la jeune interprète qui joue la fille de Logan, elle aussi possédée par son rôle où sa rage de vivre et de tuer vous met KO. Du grand cinéma fantastique, d'action mais aussi un film d'une grande humanité, ce qui est paradoxal. Le visionnage en noir et blanc renforce évidemment le côté crépusculaire de ce film.
(Test réalisé sur un écran 2160p)
Noir et blanc somptueux, profondeur de champ magnifique, un parti-pris qui paye et donne tout son cachet au film. Quelques fourmillements en basse lumière apparaissent d'ici de là, quelques scènes sombres sont aussi difficiles à voir, mais dans l'ensemble, ce film en Cinémascope noir et blanc est un spectacle qu'il faut voir absolument.
(Test effectué en VF 5.1 DTS)
Une piste non HD qui vous met cependant un uppercut permanent dans le plexus. Ça bouge dans tous les sens et vous sentirez les griffes de Logan/Wolverine pénétrer la chair des méchants humains.------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Matériel de test
Diffuseur vidéo : Samsung UE65HU7500 Source : Sony UBP-X800
Amplification : Yamaha RX-A3020 Enceintes : Pioneer S-C80, S-H810V, S-F80, S-W250 (5.1)
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Rédacteur
jedi poodou