• Aliens vs Predator Requiem (Import UK)

    AVP 2 Aliens vs Predator Requiem de Colin et Greg Strause:

    Reprenant le final de l’opus précédent, le vaisseau des Predators se fait décimer par un prédalien nouveau né, avant de s’écraser sur notre planète prés de la petit ville de Gunnison dans le Colorado. Recevant le signal de détresse de l’épave, un Predator expérimenté va se rendre sur les lieux pour faire le ménage...


    Ne tournons pas autour du pot, ce second opus est supérieur à l'épisode signé Paul W.S. Anderson, mais est loin du niveau qualitatif des 2 franchises séparées.

    Les frères réalisateurs, dont c'est le premier film, nous offre une série B nerveuse, gore et décompléxée où l'action prime sur les émotions (les 30 dernières minutes sont énormes). Le scénario et les humains (les personnages ne sont pas développés, ou si peu, de toute façon les acteurs sont dans l'ensemble assez moyen) n'étant que des excuses pour se faire s' affronter le plus souvent possible les 2 races extraterrestres. Tout le monde y passe sans aucun tabous (enfant, nourisons, femme enceinte et j'en passe). Le rythme très rapide (trop même, beaucoup de coupes se font ressentir) n'est qu'une succession de scènes d'actions jouissives et jamais répétitives. L'on ne s'ennui pas une seule seconde. Pour faire plaisir aux fans, de nombreux clins d'oeils aux anciens épisodes sont disséminés ça et là (la scène du médikit, l'attaque militaire, les bruitages des "Aliens"...). La B.O est également une compile jubilatoire des meilleurs morceaux des anciens films. Effet nostalgique garanti.

    Les créatures sont très présentes et visuellement réussies, même si souvent filmées dans l'obscurité (ce n'est pas génant c'est l'ambiance qui s'y prête). Le "Predalien" est imposant  et le charisme de "Wolf" le prédator fait des ravages, les réalisateurs l'iconisant à outrance (le vrai héro c'est lui). Niveau réalisation globale par contre, même si les SFX sont parfaits et toujours crédibles, le montage est trop cut et les plans de caméra trop sérrés. Le film est ainsi bien moins esthétique que le premier "AVP", mais beaucoup plus sanglant et percutant. Les réalisateurs sont visiblements encore débutants en ce qui concerne la mise en scène, le spectacle est donc parfois chaotique mais toujours spectaculaire (cf le combat de fin, malheureusement trop vité écourté).

    "AVP-R" est un spectacle brut de décoffrage à la réalisation parfois bancale, où la violence et les morts s'enchainent à vitesse grand V, qui respecte bien mieux les 2 franchises que le poseur "AVP" et qui surtout les fait s'affronter tout du long. Un film pop-corn (c'est bien de ça dont il s'agit) qui s'adresse avant tout aux fans et aux geeks, qui fait plaisir là où sa passe, même si un développement plus conséquent des personnages humains aurait permis de s'identifier et donc de ressentir des émotions.

    *****
    Disponible en DVD Zone 1 et Blu-ray Disc Zone A (zoné) et B (version UK).

    Critique support:
    Un Blu-ray qui séduit pour sa technique, mais également pour ses nombreux bonus.
    -Contrastes fabuleux (noirs très -trop- profonds), palette colorimétrique très riche, piqué acéré et une fluidité de tous les instants.
    -Des pistes sonores qui font du bruits. Ouverture frontale épatante, spatialisation dantesque, dynamique percutante et activités constantes sur les voies surrounds. Un Blu-ray de référence.

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