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Par le loup celeste le 26 Août 2018 à 23:15
Nationalité : Américain
Genre : Action, Science-fiction
Année : 1987
Durée : 107 min
Réalisateur : John McTiernan
Acteurs : Arnold Schwarzenegger, Carl Weathers, Elpidia Carrillo, Bill Duke, Jesse Ventura
Compositeur : Alan Silvestri
Provenance : Royaume-Uni
Éditeur : 20th Century Fox
Date de sortie : 06 août 2018
Format vidéo : 3840x2160 / 24p - HDR10 / BT.2020 - YCbCr 4:2:0 / 10 bit - Encodage HEVC - Format 1.85 - 4K DI
Luminance HDR : De 0.005 à 1000 nits
Bande-son : Anglais DTS-HD MA 5.1, Anglais DTS-HD MA 4.0, Français DTS 5.1, Anglais Audiodescription
Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants
Dutch et ses hommes ont été envoyés en Amérique Latine pour sauver trois hommes, otages de la guerilla. Largués dans la jungle, ils exécutent sans accroc la première partie de leur mission et s’apprêtent à se replier lorsqu’ils découvrent le corps étripés et atrocement mutilés de trois soldats. Ils s'aperçoivent alors qu’ils ne sont pas seuls et que l’être qui les traque vient d’un autre monde...
Avec son scénario simple mais terriblement accrocheur et sa mise en scène parfaite (une véritable leçon de cinéma !), Predator reste encore aujourd'hui la référence dans le domaine du survival primal (pour preuve, le dernier tiers du film Apocalypto est un remake de ce film) où la silencieuse créature toujours camouflée est un chasseur redoutable qui semble occuper tout l'espace sans pourtant jamais y apparaître. La tension est palpable et les scènes percutantes affusent tout du long, surtout dans la dernière partie où la créature au design incroyable apparaît enfin aux yeux de tous. Et que dire de la traque finale avec un Schwarzenegger (au sommet de son art) habité comme jamais ou encore de la somptueuse BO d'Alan Silvestri. Incontournable, ce chef-d'œuvre du cinéma d'action fantastique passe les années avec brio.
(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode image HDR10 technicolor Expert avec activation du Mappage ton dynamique)
Tirées d'un scan 4K flambant neuf, les images de cet Ultra HD Blu-ray vont venger les déçus (à raison) du master HD utilisé en 2010 dans la Ultimate Hunter Edition. Aux oubliettes donc la trop grande propreté, l'usage abusif de DNR (rappelez-vous des visages cireux), les contrastes artificiellement sur-boostés et la luminosité trop rehaussée qui dénaturés complètement la photographie d'origine. Grâce à ce transfert UHD / HDR de qualité, l'aspect véritable de l'œuvre est ENFIN retrouvée. Le rendu argentique est de retour avec son grain omniprésent, les détails sont sensiblement améliorés (la jungle est encore plus palpable qu'en version 3D !) même lorsque les conditions climatiques ne s'y prêtent guère, les couleurs sont beaucoup plus nuancées (les verts) et pêchues (les rouges), la lumière du jour, les reflets du soleil (sur l'eau notamment) et les explosions gagnent en brillance et en éclat, et les plans naturellement peu éclairés redeviennent pleinement sombres (il ne faisait jamais vraiment nuit dans la Ultimate Hunter Edition) même si certaines ombres sont à présent un peu bouchées.
(Condition de test : Config 7.1.4 sur ampli HC 11.2 avec post-traitement DTS Neural:X pour la VO et la VF)
La piste sonore anglaise DTS-HD Master Audio 5.1 à la puissance ravageuse, aux voix claires, aux graves solides et à la spatialisation impressionnante pour l'époque (une multitude d'effets sonores sur toutes les enceintes), enterre la pauvre version française DTS 5.1 (identique au DVD) à la dynamique faiblarde et qui a tendance à étouffer toutes les ambiances (surtout du côté des surrounds). Il faut cependant avouer que dans les deux cas, à cause de sonorités datées, le mixage est aujourd'hui dépassé.
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Matériel de test
Diffuseur vidéo : LG OLED55C8 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Chorus CC700V, Chorus 716V, Chorus 706V, Chorus B8V W, Sub 300P; Klipsch RP-140SA (7.1.4)
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Rédacteur
le loup celeste
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Par jedi poodou le 26 Août 2018 à 22:36
Titre original : The Accountant
Nationalité : Américain
Genre : Thriller, Polar
Année : 2016
Durée : 127 min
Réalisateur : Gavin O'Connor
Acteurs : Ben Affleck, Anna Kendrick, J.K. Simmons, Jon Bernthal, Jeffrey Tambor, John Lithgow
Compositeur : Mark Isham
Provenance : France
Éditeur : Warner Bros.
Date de sortie : 8 mars 2017
Format vidéo : 1920x1080 / 24p - SDR / BT.709 - YCbCr 4:2:0 / 8 bit - Encodage AVC - Format 2.39
Bande-son : Anglais DTS-HD MA 5.1, Français Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Anglais, Français
Christian Wolff, expert-comptable de son état, semble mener une vie bien rangée, distillant ses meilleurs conseils financiers à ses clients. En réalité, Christian Wolff est dans une vie un plus clandestine, un des meilleurs conseillers financiers occultes auprès des pires organisations criminelles. Et Christian Wolff a d’étonnantes aptitudes pour les mathématiques, étant de naissance autiste. À la fois génie des maths, dotés d’aptitudes physiques hors du commun grâce aux formations au combat données par son père militaire, Mr. Wolff protège ses affaires des curieux, surtout du ministère des Finances qui cherche à le faire tomber. Après l’acceptation d’un contrat pour vérifier la comptabilité d’une multinationale, il met le doigt sur un détournement de fonds énorme qui va le conduire à se remettre en question, nouer de nouvelles relations pour lui, et à protéger certaines personnes qui ont découvert l’énorme escroquerie. Commence alors pour lui une lutte contre des forces prêtes à l’éliminer lui et tous ceux témoins de l’affaire...
Ce film est un thriller et un polar surprenant, dans le sens où l’originalité de son scénario tient dans l’utilisation d’un héros doté d’un handicap rarement employé comme fil directeur, l’autisme. Un autiste bien particulier, génie des maths, génie en combat rapproché, génie dans l’organisation de la clandestinité et de la dissimulation. En fait, qui est-il vraiment ? C’est là que le film est assez culotté, car on ne sait pas si on a affaire à un vrai héros, un anti-héros, un vrai danger pour les autres, un vrai méchant, un tueur de sang-froid. On se pose la question tout au long du film, c’est là son principal atout. Entre scènes d’action sèches avec un Ben Affleck un peu monolithique mais en grande forme et assez juste dans son interprétation, et scènes plus intimistes où on essaye de comprendre comment un autiste aussi surdoué peut vivre et s’adapter à un monde qui par nature lui fait peur, l’intrigue se déroule de façon assez fluide, sans temps mort et avec un twist final assez malin. Une assez bonne surprise qui sort du lot.
(Test réalisé sur un écran 2160p)
Une belle image, dotée de belles couleurs et d’une belle définition. Grain volontaire sur certains flashbacks. Du tout bon.
(Test effectué en VF 5.1 Dolby Digital)
La piste VF non HD est pourtant très active, donnant aux enceintes de nombreuses occasions de vibrer lors des scènes d’action, avec beaucoup d’impact. Dialogues très clairs.------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Matériel de test
Diffuseur vidéo : Samsung UE65HU7500 Source : Sony BDP-S790
Amplification : Yamaha RX-A3020 Enceintes : Pioneer S-C80, S-H810V, S-F80, S-W250 (5.1)
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Rédacteur
jedi poodou
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Par jedi poodou le 26 Août 2018 à 22:31
Nationalité : Américain
Genre : Polar, Science-fiction
Année : 1982 (version cinéma) / 1997 (The Final Cut)
Durée : 117 min
Réalisateur : Ridley Scott
Acteurs : Harrison Ford, Rutger Hauer, Sean Young, Edward James Olmos, Daryl Hannah
Compositeur : Vangelis
Provenance : France
Éditeur : Warner Bros.
Date de sortie : 27 septembre 2017
Format vidéo : 3840x2160 / 24p - HDR10 / BT.2020 - YCbCr 4:2:0 / 10 bit - Encodage HEVC - Format 2.40 - 4K DI
Bande-son : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Anglais, Français
Dans un futur proche, les hommes ont conquis l’espace et colonisés des planètes lointaines. Pour les tâches difficiles, l’homme a conçu génétiquement des androïdes identiques aux hommes mais aux capacités hors normes, les Réplicants. Suite à des révoltes de réplicants dans les colonies de l’espace, ceux-ci sont interdits sur Terre, et toute infiltration d’un réplicant sur celle-ci est punie par la peine de mort. Cette tâche est assurée par des unités spéciales, les Blade Runner, qui doivent s’acquitter de leur quota de mises à mort, appelées en langage policier « Retrait »...
Combien de fois ai-je vu ce film ? 30 fois, 50 fois, plus ? À vrai dire, je ne sais plus très bien, entre séances en salle de cinéma à sa sortie, visionnages de tous les supports vidéo du film que j’ai eu entre mes mains, multiples rediffusions TV, je ne les compte plus. Mais je revois toujours ce film culte avec le plus grand plaisir, tant celui-ci a balisé depuis des décennies, le cinéma de science-fiction dit intelligent, où le spectacle cinématographique comme les thèmes qui font réfléchir à l’avenir de l’humanité sont exprimés de façon accomplie et jubilatoire. Réputé non transposable dans un univers cinématographique, le livre de Philip K. Dick, « Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? », au titre énigmatique et qui pourrait prêter à sourire, a donné pourtant la possibilité à un réalisateur, Ridley Scott, alors au début de sa carrière, de mettre en image un univers fantasmagorique, une vision presque trop en avance sur son temps mais tellement réaliste dorénavant, que ç’est ça qui reste en mémoire après l’avoir vu, la modernité de ses thèmes : la Vie, la Mort, l’avenir de l’humanité, la place de l’homme dans l’Univers, l’acte de création, l’Amour avec un grand A, et j’en passe et des meilleurs. D’une beauté formelle à couper le souffle, cette quête d’humanité de créatures créées par l’homme qui finissent par vouloir encore être plus humain que les humains, procure à la fois de l’émotion et de l’effroi sur ce que nous les vrais humains somment prêts à faire pour assurer notre propre survie. À quel prix ? Chacun se fera son idée, la science-fiction étant là pour anticiper, pour voir au-delà de notre imagination, et celle-ci parfois décide de rejoindre la réalité pour mieux nous surprendre. En tout cas, ce film reste pour moi l’une des plus belles réussites de la science-fiction, nous proposant un univers grandiose et inquiétant, beau et désespérant à la fois. Et puis, Ridley Scott nous offre une des plus belles histoires d’amour du cinéma qui transcendent les différences, oui, oui, j’ose, Blade Runner est aussi un très beau film romantique. Avec des acteurs qui, au fait de leur gloire, Harrison Ford en tête (inoubliable), Sean Young (magnifique beauté éphémère disparue des radars cinématographiques), Rutger Hauer (hallucinant en Réplicant habité par la vie et la mort), l’interprétation nous permet de s’identifier aux protagonistes avec un plaisir non dissimulé. Bien sûr, certains pourront trouver que ce film pourrait être dépassé au niveau des effets spéciaux, mais là n’est pas l’essentiel, l’essentiel c’est de comprendre qu’on est en présence d’un grand film et que beaucoup s’en sont inspirés.
(Test réalisé sur un écran 2160p non compatible HDR)
Cette image n’est pas une déception, mais j’aurai pu penser après avoir vu toutes les versions sur différents supports, qu’on atteindrait des sommets sur le support UHD. Ce n’est pas tout à fait le cas, avec une grain cinéma qui se retrouve un peu trop accentué à mon goût sur cette édition UHD. Quelques plans flous sont aussi présents (mise au point du au tournage ?). Au-delà de ça, la précision est quand même supérieure au Blu-ray, on voit clairement des détails invisibles sur celui-ci, les couleurs sont très belles, la profondeur de champ est aussi meilleure sur les panoramiques. Bon, le film a quand même 36 ans, il faut aussi relativiser.
(Test effectué en VO 5.1 Dolby TrueHD sous-titrée français)
C’est clairement le morceau de choix de cette édition UHD, cette VO me fait redécouvrir à la fois la beauté de la B.O. (que j’adore de toute façon) et la spatialisation est fantastique avec des effets multicanaux en veux-tu en-voilà. Une puissance imparable et une immersion au top.------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Matériel de test
Diffuseur vidéo : Samsung UE65HU7500 Source : Sony UBP-X800
Amplification : Yamaha RX-A3020 Enceintes : Pioneer S-C80, S-H810V, S-F80, S-W250 (5.1)
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Rédacteur
jedi poodou
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Par le loup celeste le 24 Août 2018 à 16:30
Titre original : Harry Potter and the Chamber of Secrets
Nationalité : Américain, Britannique
Genre : Fantastique, Aventure
Année : 2002
Durée : 161 min
Réalisateur : Chris Columbus
Acteurs : Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson, Kenneth Branagh, Richard Harris, Robbie Coltrane, Alan Rickman
Compositeur : John Williams
Provenance : France
Éditeur : Warner Bros.
Date de sortie : 29 novembre 2017
Format vidéo : 3840x2160 / 24p - HDR10 / BT.2020 - YCbCr 4:2:0 / 10 bit - Encodage HEVC - Format 2.40 - 4K DI
Luminance HDR : De 0.005 à 4000 nits
Bande-son : Anglais DTS:X (core DTS-HD MA 7.1), Français DTS-HD MA 5.1, Anglais Audiodescription
Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants
Malgré les avertissements d’un elfe mystérieux, Harry Potter entame une seconde année à Poudlard, pleine de magie, d’aventures et de dangers. Quand apparaît sur un des murs de l’école, écrit en lettres de sang : la Chambre des Secrets a été ouverte...
Avis du loup celeste
Moins magique mais plus ténébreuse (d'un brin), rythmée, tendue et surtout drôle (la prestation hilarante de Kenneth Branagh), cette seconde aventure de notre juvénile sorcier en herbe est toujours aussi fantastique, et s'appuie sur l'interprétation de ses jeunes comédiens (nos p'tits héros jouent beaucoup mieux) et la qualité grandissante de ses effets spéciaux (bien évidemment comparée au premier opus) pour rendre le spectacle encore plus prenant. Une très bonne suite.
Avis de WolfWife
Plus sombre, intense, rythmée et spectaculaire, cette nouvelle aventure attachante et magique de Harry Potter aux effets spéciaux nettement améliorés continue de nous captiver.
(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode image HDR10 technicolor Expert avec activation du Mappage ton dynamique)
Plus attrayantes que celles du premier volet, les images de cet épisode sont sensiblement améliorées par ce transfert UHD. Les plans gagnent en netteté et en précision (cf. les arrière-plans) sans pour autant modifier l'aspect globalement doucereux de la représentation, les couleurs sont stimulées par le WCG (le sang rouge, l'herbe verte) et acquièrent une chatoyance bienvenue (les flammes oranges), les contrastes profitent d'un taux plus élevé (des blancs plus éclatants et des noirs plus obscurs) et les différents éclairages accèdent à une intensité des plus modernes (la lumière du jour, les flambeaux).
(Condition de test : Config 7.1.4 sur ampli HC 11.2 en mode d'écoute DTS:X pour la VO et avec post-traitement DTS Neural:X pour la VF)
Dynamiques, équilibrées, immersives, riches en effets virevoltants et dopées en graves (les coups du saule cogneur), ces pistes sonores amusantes et percutantes nous transportent dans l'univers fictif du monde des sorciers avec beaucoup de réussite. Et si les arrières (la locomotive qui talonne la Ford Anglia volante, les araignées dans le repaire d'Aragog) assurent tout autant sur la VF, l'absence de la scène supérieure (très audible dans la forêt interdite et lors de la scène du quidditch) invite à favoriser la VO.------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Matériel de test
Diffuseur vidéo : LG OLED55C8 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Chorus CC700V, Chorus 716V, Chorus 706V, Chorus B8V W, Sub 300P; Klipsch RP-140SA (7.1.4)
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Rédacteurs
le loup celeste & WolfWife
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Par le loup celeste le 21 Août 2018 à 17:19
Titre original : G.I. Joe : Retaliation
Nationalité : Américain
Genre : Action, Science-fiction
Année : 2013
Durée : 110 min
Réalisateur : Jon M. Chu
Acteurs : Dwayne Johnson, Adrianne Palicki, Ray Stevenson, Bruce Willis, Channing Tatum
Compositeur : Henry Jackman
Provenance : Royaume-Uni
Éditeur : Paramount Pictures
Date de sortie : 30 juillet 2018
Format vidéo : 3840x2160 / 24p - Dolby Vision / BT.2020 - YCbCr 4:2:0 / 12 bit - Encodage HEVC - Format 2.40 - 2K DI
Luminance HDR : Adaptée aux caractéristiques techniques spécifiques du dispositif d'affichage utilisé
Bande-son : Anglais Dolby TrueHD 7.1, Français Dolby Digital 5.1, Anglais Audiodescription
Sous-titres : Anglais, Français, Anglais pour malentendants
Après avoir été trahie et décimée par une organisation terroriste, l’équipe des GI Joe réalise que le gouvernement a été infiltré et que notre monde est au bord de la destruction. Sans alliés, sans renforts et sans personne à qui se fier, Roadblock et ses GI doivent identifier l’ennemi pour tenter de sauver notre civilisation...
Assez éloigné du trip série B ultra-fun à l'univers « BDesque » over-the-top du premier opus, ce second volet de la licence Hasbro G.I. Joe est plus old school et se prend bien trop au sérieux malgré quelques blagues à deux balles. Cependant plus abouti du côté de ses effets spéciaux, ce défouloir à l'intrigue crétine n'en reste pas moins un blockbuster d'action décérébré plutôt jouissif et très rythmé, où la mise en scène démonstrative et les situations spectaculaires (cf. le vertigineux affrontement entre ninjas sur les parois d'une montagne enneigée) assurent la mission. Un pur plaisir coupable si l'on est amateur du genre et prêt à pardonner les changements opérés entre l'original et cette suite.
(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode image Dolby Vision Accueil cinéma)
Une texture argentique veloutée (un tournage 35mm), une définition au sommet, un piqué corsé, des couleurs chaudes très saturées et des contrastes bien gérés. Ce qui était vrai hier (le Blu-ray) l'est toujours aujourd'hui (le 4K Ultra HD) avec cependant des détails plus précis (les textures des décors, les tissus des uniformes), des arrière-plans plus nets, une palette colorimétrique encore plus chaleureuse (il fait plus chaud dans le désert) aux primaires plus vivantes (la végétation verte, les tenues rouges), des contrastes bien accentués (l'éclat de la neige), des noirs plus pénétrants et des sources lumineuses plus intenses (l'éclairage dans la pièce où le Président des États-Unis est retenu, les explosions, les moniteurs de contrôle) sans être trop démonstratives.
(Condition de test : Config 7.1.4 sur ampli HC 11.2 avec post-traitement Dolby Surround pour la VO et la VF)
Avec un déluge d'effets explosifs en tous genres, voilà des pistes sonores qui envoient du lourd (même la petite VF non HD) grâce à une dynamique agressive, une spatialisation riche et endiablée, une activité surround au taquet et des basses cataclysmiques. La VO est bien évidemment à privilégier pour profiter d'une ampleur accrue et d'ambiances élargies à l'arrière. Et si les DSP 3D (avec utilisation de la hauteur donc) de votre ampli sont de qualité, n'hésitez surtout pas à les activer avec la VO pour profiter d'un rendu très proche du Dolby Atmos.------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Matériel de test
Diffuseur vidéo : LG OLED55C8 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Chorus CC700V, Chorus 716V, Chorus 706V, Chorus B8V W, Sub 300P; Klipsch RP-140SA (7.1.4)
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Rédacteur
le loup celeste
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