• "Vlad" de Michael D. Sellers:

    Synopsis
    :   Sur les traces de Dracula, des étudiants d'aujourd'hui se retrouvent pourchasser à cause d'une étrange amulette...

    Critique
    :   "Vlad" est une toute petite série B fantastico-horrifique au budget minuscule et au scénario très brouillon, qui évite la catastrophe de justesse.

    Pour vous expliquer en quelques mots, "Vlad" raconte l’histoire d’un groupe d’étudiant (Alexa, une Barbie californienne, Linsey, une roumaine de St-Germain, Justin, un anglais débile et Jeff, un américain gentil) qui se rendent dans les Carpates dans le cadre de leurs études supérieures.Pris en charge sur place par des un "guide"( qui lutte contre les Draconites, un groupe qui veulent faire revivre le seigneur des ténèbres) ils vont se retrouver aux prises avec Vlad, un ancien monarque de Valachie devenu immortel suite à une malédiction.L’intérêt que porte l’ancien maître des lieux pour cette bande d'étudiants vient du fait que Linsey porte sur elle un collier qui lui appartient et qui lui a été remis par son grand-père, qui l’avait piqué durant la deuxième guerre mondiale.Depuis Vlad (coincé dans les limbes quand le collier est placé sur un autel) est revenu de l’au-delà, comme Illona, un fantôme qui surgit du passé !.C'est bon vous suivez???


    Le problème de ce scénario c'est qu'il est bourré d'incohérences et que beaucoups d'éléments ne nous sont même pas expliqués.Comment le "guide" et son ordre sont au courant que Linsey possède cette amulette, alors qu'elle est censé être perdu depuis plusieurs années?Pourquoi Vlad n'attaque t'il pas le groupe dès leurs arrivés?Pourquoi cette Illona se téléporte t'elle de nos jours et pourquoi n'est-elle pas surprise par les ampoules électriques?J'en passe et des meilleurs.Pourtant malgrès le nombres d'inerties que le film comporte, l'idée de départ est intéressante, l'ambiance est assez proche du chef-d'oeuvre "Dracula" de Francis Ford Coppola et quelques bon moments sont à retenir, comme les nombreux flash-backs bien plus réussis que le reste du métrage où les ébats un peu érotique.

    Autre problème, "Vlad" est lent, surtout dans sa première partie où il ne se passe absolument rien pendant cette randonnée en montagne, qui dure tout de même près de 15 minutes.La seconde lui est supérieur, mais les personnages continuent à se morfondre plutôt qu'à se battre.Le manque de moyens surement, mais c'est triste tout de même non?

    D'un point de vue de l'interprétation, Billy Zane ("Titanic") semble s’emmerde à mourir, même si sa prestation n'est pas trop mauvaise.Brad Doriff ("Le Seigneur des Anneaux") cachetonne sans scrupules de façon tellement hystérique qu'il en est ridicule.Quand au reste de la distribution, ils nous livrent des interprétations sans aucun relief.

    La réalisation de Michael D. Sellers (qui est aussi le scénariste), mise sur une mise en scène assez remuante, qui permet de compenser le manque de budgets bien visible, malheureusement, le montage est bordélique (regardez la scène des ébats entre Jeff et Linsey), les faux raccords sont légions et la photographie est d'une profonde invisibilité (les couleurs des flash-backs sauvent cette dernière).Néanmoins, les rares plans à SFX sont réussis, tout comme les mouvements de caméra en général.Notons, que les effets sonores sont tonitruants et bien plus spectaculaires que les images qu'ils accompagnent.

    Au final, "Vlad" n'est qu'une toute petite série B assez mal interprété, au rythme lent et au scénario bien trop brouillon.Néanmoins, le film a un, je ne sais quoi de sympathique, grâce à une idée de départ inédite, à une ambiance et à une excellente partition qui n'est pas sans nous rappeler le "Dracula" de Francis Ford Coppola et grâce à son mélange érotico-fantastico-horrifique.

    (2G)(4C-Christopher Field qui nous propose l'élément le plus réussi du métrage, une copie appliquée du travail de Wojciech Hilar sur "Dracula" de Francis Ford Coppola, avec des orchestrations violentes et des choeurs bibliques qui savent mettre mal à l'aise quand le besoin s'en fait sentir-)(3T-la VF est accompagné d'une stridence ininterrompue qui peut rendre l'écoute pénible-)

    USA/Couleurs/2003/98'/Elephant-Seven7/DVD-9/VF D.D 5.1 et VO D.D 2.0/Disponible depuis le 08 juillet 2006.


  • "Jules Cesar Véni, Vidi, Vici" de Uli Edel ("Les Brumes d'Avalon", "L'anneau Sacré"....):

    Synopsis:   A Rome, en 82 avant Jésus Christ, c’est la panique : Sylla a franchi le Rubicon avec son armée et s’empare de la ville, avec l’aide du général Pompée (Chris Noth). Le jeune Jules César (Jérémy Sisto) veut protéger sa femme et aider son beau-père, qui est sur la liste noire de Sylla, à fuir la ville. Alors qu’il retient les soldats de Sylla, il est submergé par le nombre et enfermé en prison.Sylla le convoque devant lui et lui demande de prouver son allégeance en divorçant de sa femme. Jules César refuse, mais Sylla, impressionné, le laisse partir. Il demande toutefois à Pompée de rapidement massacrer cet impudent et de lui rapporter son cœur. Pompée décide de laisser vivre César et lui demande de s’exiler en Crète afin qu’il puisse le faire passer pour mort.Pompée rapporte un cœur de cochon à Sylla, alors que César vogue vers le Crète en ayant abandonné femme et enfant derrière lui…

    Critique:   N'y allons pas par quatres chemins, "Jules Cesar" est une grande fresque épique et romanesque d'une qualité exceptionnelle, portée par un casting éblouissant.

    Cette adaptation de la vie de Jules César a initialement été réalisé pour la télévision par Uli Edel, sous la forme de deux épisodes de 1h30 chacun.La version présentée ici en est un nouveau montage condensé en 2h15 seulement.Il manque donc un grand nombre de détails sur la vie du célèbre romain (détaillé plus bas) ce qui est dommmage car le réalisateur a davantage cherché à retranscrire la psychologie du personnage et son évolution, plutôt que de nous donner trop de détails historiques, pourtant bien présent (peu de libertés sont prises et tout est parfaitement bien expliqué et les quelquies changements sont évidemment dû aux règles de la syntaxe télévisuelle ou cinématographique ).

    En effet, c'est la première fois qu'un film nous donne un développement aussi complet du personnage de Jules César, de ses qualités à ses défauts, rien, ou, presque (sa relation homosexuel avec Nicomède IV, roi de Bithynie est passée sous silence) ne nous ait épargné.Autre aspect intéressant et inédit de ce film est la mise en valeur des femmes autour de jules César.Pour une fois le réalisateur ne se contente pas de Cléopâtre, mais met également en scène la mère de César, Aurélia, Cornélia sa première épouse, sa fille Julia qui épousa Pompée, et Calpurnia, sa seconde femme.A travers ces regards, on discerne le caractère humain de ce personnage historique, pris entre son désir de faire la grandeur de Rome et sa vie de famille.Tous ces éléments évitent l'ennuie (impossible à ressentir) et permettent aux spectateurs d'être litéralement scotché à l'écran.Cela est également possible, grâce à la réalisation appliquée.

    Réalisé par le spécialiste de la mini-série Uli Edel (on lui doit les fleurons que sont "Les Brumes d'Avalon" et "L'Anneau Sacré"), le résultat est bluffant.Tout d'abord parce qu'il a réussi à  retranscrire les multiples intrigues politiques de l’époque qui a vu l’extension maximale de l’empire romain sans que le montage ne nous perdent.Deuxièmement, parce qu'il possède dans sa caméra, un sens inné du spectacle.Tous les angles de vue sont judicieux et iconisent les personnages avec beaucoup de graces.Les gros plans lors des joutes verbales sont d'une rare sensibilité.Les scènes de grosses batailles alternent plans larges et rapprochés de façon toujours spectaculaire et logique.En gros, il est difficile de la critiquer, tout comme l'excellente photographie et l'immense travail de reconstitution (ce sont les décors du film "Gladiator", à Malte, qui ont été réutilisés et modifiés. Les grandes batailles de Gaule ont été reconstituées en Bulgarie) qui rend crédible au plus haut point les costumes en tout genre et les immense décors.Mais ce n'est pas tout, Uli Edel est également un très grand directeur d'acteur.

    L'interprétation est ainsi d'un très haut niveau, que ce soit des acteurs importants ou secondaires dans le métrage, ils sont tous parfaits.Jeremy Sisto en Jules Cesar est impérial et n'en fait jamais trop, au contraire son jeu est particulièrement en finesse.Christopher Walken est d'une impassible conviction.Valeria golino est profondément touchante.J'en passe et des meilleurs (entre autres Christopher Noth, Richard Harris...)

    Au final, "Jules Cesar" est la meilleure mini-série existante et même la meilleure adaptation de la vie de ce très grand romain, grâce à la justesse de sa description, à la reconstitution pharaonique et à l'interprétation hors norme du métrage.Un chef-d'oeuvre tout simplement.

    (5G)(5C-La mémorable musique de Carlo Siliotto est très belle et s’accorde parfaitement au film, avec des envolées épiques et lyriques du meilleur gout.Une parfaite réussite-)(4T-compresion un peu visible sur certains changements de plans-)

    USA-Allemagne-Italie-Hollande/Couleurs/2002/135'/UFG-Seven7/1 DVD-9 et 1 DVD-5/VF et VO D.D 5.1

    Les modifications de notre version française: (-SPOILER-)

    Par rapport aux allemande et anglaise, un certain nombre de scènes manquent dans la version française, soit env. 35' de film : notamment  tout ce qui se rapporte au rhéteur Apollonius (son achat en Bithynie, l'éducation de Julia, sa captivité, sa grâce obtenue de Pompée par Julia, sa crucifixion); la bataille d'Alésia a également été raccourcie et se résume désormais à l'assaut de l'armée de secours, appuyée par une sortie des assiégés, et la reddition de Vercingétorix.Il manque notamment l'épisode des femmes et autres inutiles bouches gauloises expulsées de l'oppidum, que César laisse mourir de faim sur le glacis.Du coup, les allusions que Vercingétorix - se constituant prisonnier, puis étant en prison - fait à César à propos de femmes qui ont donné leur vie pour la cause gauloise deviennent obscures pour le spectateur non averti! L'entrevue de César et Vercingétorix en son cachot a également été amputée des plans faisant référence à ce pénible drame de la guerre dont le souvenir hante vainqueur et vaincu.


  • "L'odyssee" de Andrei Konchalovski ("The lion in Winter"...): (la réedition ne possède pas ce visuel)

    Synopsis:   L'Odyssée retrace le parcours fantastique d'Ulysse, héros de la guerre de Troie, qui après avoir défié les Dieux, déchaîne la colère de Poséidon. Celui ci condamne Ulysse à errer sur les flots pour l'éternité, l'empêchant de regagner son royaume d'Ithaque. Une malédiction qui va modifier l'itinéraire d'Ulysse l'entrainant dans un voyage peuplé d'embûches : des cyclopes aux monstres Charybde et Scylla en passant par sa fascinante descente aux enfers...

    Critique:  Cette nouvelle version de "L'odyssee"  est une mini-série luxueuse, produite par le très grand Francis Ford Coppola ("Apocalypse Now"...) et pas la maison de production spécialiste dans le domaine, Hallmark Entertainment ("Terremer"...), où les mésaventures d'Ulysse sont passionnantes à suivre...

    En effet, une mini-série est en général bien plus longue qu'un film, est "L'odyssee" ne déroge pas à la règle avec une durée de 170 minutes au compteur, ce qui permet donc aux scénaristes d'adapter au plus près les oeuvres d'origines qui ont été utilisées comme matériaux d'origines."Hélène de Troie" par exemple est bien plus proche de l'oeuvre d'Homère que "Troie" de Wolfgang Petersen.Il en est de même pour "L'odysee" qui est vraiment très proche (en dehors de quelques raccourcis mais c'est normal) du récit très palpitant d'Homère.

    L'aventure est donc palpitante au possible, car bourrée de péripéthies en tout genre (la guerre de Troie, l'affrontement contre Cyclope, Circé la magicienne Charybde et Scylla...) et l'on ne peut qu'être ravi d'avoir dans un même métrage autant de mésaventures.De plus, voir autant de Dieu des légendes Grecs (environ 6) est un vrai plaisir.L'on s'attache également bien vite aux personnages (leur sort ne peut laisser indifférent) qui sont tous très contrastés.

    Il est dommage d'ailleurs de remarquer, que les interprétations soient en général un peu trop théatral.L'impressionnant Armand Assante ("USS Charleston"...) a donc tendance à un peu trop cabotiner (essentiellement dans la première partie, comme l'ensemble de son équipage), même s'il est charismatique en diable.Il en est de même pour le seducteur Eric Roberts.Le casting féminin, d'une rare beauté, semble quand à lui jouer de façon plus naturel, avec une Isabelle Rosselini et une Geraldine Chaplin sûre d'elles et une splendide Vanessa Williams envoutante.Le réalisateur le sait et les magnifient avec succés.

    En parlant de Andrei Konchalovsky (la mini-série "The Lion in Winter"...), sa réalisation, sans être d'une audace quelconque, met bien en valeur le récit si homérique d'Ulysse, avec des plans toujours appliqués, où la très belle photographie aux teints ocres fait ressortir les lieux enchanteurs du tournage et l'excellent travail de reconstitution du métrage, avec ses costumes et ses énormes décors.Remarquons aussi et peut être surtout, que cette reconstitution est sale (les costumes comme les décors semblent user avec le temps) et fait donc réaliste, fait assez rare dans une production de ce style pour le faire remarquer ("Hélène de Troie" par exemple est trop clean pour faire véridique).Les SFX (bien présents) sont également d'un bon niveau (le film datant de plus de 1997), surtout pour une mini-série et seulement quelques incrustations laissent un peu à désirer, mais rien de grave.Le seul point négatif dans ce domaine et le montage global du film (le montage des scènes en général est toujours lisible et donc plutôt bon) qui fait constamment alterner une mésaventure d'ulysse, avec les péripéthies de sa famille qui attent son retour, l'on a donc la mauvaise impression que le métrage est parsemé en chapitres bien distinct, alors qu'il aurait été plus judicieux de mélanger l'ensemble.

    Au final, "L'odyssee" est une très bonne mini-série, où le récit d'Homère, si palpitant, est adapté avec beaucoup de soins (l'histoire est respectée dans les grandes lignes et la reconstitution est appliquée).Je le conseil chaudement à tous les fans de peplums et de films d'aventures.

    (4G)(3C-Edward Artemyev fait s'enchainer de très belles partitions fortement symboliques, avec des compositions beaucoup plus sommaires et répétitives.C'est dommage que l'ensemble ne soit pas du niveau des premières, mais comme nous sommes dans une mini-série nous l'excuserons-)(4T-quelques petits points blancs-)

    USA/Couleurs/1997/170'/Evidis/DVD-5/VF D.D 2.0/Réedition (16/9 compatible 4/3 pour seulement 4/3 il y a quelques années) disponible depuis environ 2 mois.


  • "Warriors of Virtue" ("Magic Warriors") de Ronny Yu ("The Bride with white hair", "Freddy vs Jason", "Le maître d'armes"...):

    Synopsis:   A la suite d'un pari stupide, un garçon se retrouve propulsé dans un monde imaginaire déchiré par la guerre...

    Critique:   "Warriors of Virtue" est une belle aventure fantastique, au parfum très charmant pour les enfants de tout ages.

    Une touche de "Zu" (les combats en apesanteur), un brin de "Legend" (l'univers), une pointe de "L'Histoire sans Fin" (un garçon dans un monde qui lui est étrangé), un zest de "Tortues Ninja" (les animaux combattants), une référence sur "Le festin chinois" (la scène de cuisine encore plus spectaculaire que ce dernier) voilà pour le cadre du premier film américain du talentueux réalisateur Hong Kongais Ronny Yu.

    Après un début où la réalisation de Yu (en dehors de la scène de cuisine) semble en veille, l'arrivé dans le monde parallèle, lui permet d'exprimer son génie de la mise en scène avec des effets spéciaux réussis, des couleurs chaleureuses, création de Peter Pau (directeur de la photographie de "Tigre et Dragon"), des ralentis judicieux, des accélérés percutants, des scènes de combat entière en flous artistique et aux chorégraphies de combats qui rapellent le style de "The Bride with white hair" pour notre plus grand plaisir, et un montage vif que l'on doit à  David Wu (le monteur de john Woo, c'est pour vous dire la pointure).En gros, il est très plaisant de se retrouver avec un film américain à la réalisation et au style Hong Kongais.Notons que ces scènes ont été tourné à Pékin et que les compétences martiales des Kangourous Taoïstes sont  impressionnantes, car ils se mouvent avec une aisance particulièrement naturel, alors qu'ils se trouvent sous de gros costumes qui doivent entraver leurs mouvements.

    Ces maquillages (très nombreux dans le film) sont d'ailleurs très probants.Nous pouvons dire de toute façon que l'ensemble des créations du métrage sont de franches réussites, des costumes (un peu Kitsch parfois) aux magnifiques décors reconstitués en studio (des visions enchanteresques en perspective) qui parsèment le métrage.

    L'aspect esthétique est donc bel et bien au rendez-vous, tout comme le spectacle (merci Ronny Yu), mais le film s'adresse avant tout aux enfants (le héro est un garçon d'une dizaine d'année), avec une histoire qui essaye de concerner de façon internationale les enfants.La philosophie est donc assez pataude et semblera assez lourde aux adultes, il en est de même pour le méchant qui vous fera plutôt sourire, à cause de son exagération perpétuelle.Mais tous ceux qui ont gardé leurs âmes d'enfants ne seront pas rebutés par ces éléments, somme toute assez mineurs, en comparaison des qualités que nous ascène le film.

    Au final, pour un métrage plutôt destiné aux enfants, "Warriors of Virtue" n'est pas un produit banal et conventionnel.Dans sa forme, il est franchement réussi et se rapproche de par sa réalisation d'un film made in Hong-Kong.En effet, Ronny Yu est parvenu à imposer quelques uns de ses choix artistiques à Hollywood, et l'on ne peut que le remercier.Une jolie découverte assurément.

    (5G pour les enfants et 3G pour les autres)(4C-Don Davis a signé une BO héroïque totalement dans le ton fantaisiste du métrage, avec des envolées rythmiques a tout vas, qui mettent extrèmement en valeur les exploits physiques des personnages.Mention spéciale à la chanson aux choeurs sublimes de milieu de métrage-)(3T-quelques bugs de compression-)

    USA-Chine/Couleurs/1997/95'/MGM/DVD-9/VF D.D 2.0 et VO D.D 5.1/Import DVD Zone 1.


  • "Le monde de Narnia chapitre 1:Le lion,la sorcière blanche et l'armoire magique"de Andrew Adamson("Shrek 2"):

    Synopsis:   Depuis un siècle, la Sorcière Blanche a plongé le monde magique de Narnia dans l'hiver. Selon la prédiction, seuls quatre enfants pourront briser la malédiction en aidant le lion Aslan à vaincre les forces des ténèbres...

    Critique:   Pour tous ceux qui ne le savaient pas encore "Le monde de narnia" est tiré d'un des légendaires livres pour enfants de C.S Lewis (7 tomes) est cette adaptation pour le grand écran est totalement réussi même s'il faut avoir garder son âme d'enfant pour pleinement en profiter.

    En effet l'univers représenté ici est peuplé d'animaux qui parlent et seul le bien et le mal sans équivoque cohabitent (à une exception).C'est d'ailleurs à ce niveau là que réside son principal défaut qui est l'absence totale de sang, mais ce petit reproche n'est en aucun cas un problème (ex:La scène de fin reste épique au possible et les morts sont bien présents). 

    Andrew Adamson nous prouve avec ce premier long-métrage en live son talent en tant que metteur en scène: ses plans sont travaillés, le montage est irréprochable, les liaisons d'un lieux à un autre sont innovantes et judicieuses.Sa direction d'acteur semble également bonne car les jeunes interprètes sont tous très crédibles (mention spéciale à la plus petite qui provoque de grandes émotions).

    Il sait également maitriser l'utilisation des SFX car ils sont proche de la perfection (quelques animations un peu perfectibles) et c'est d'ailleurs grâce à ces derniers que l'on entre sans aucun problème dans ce monde féerique et magique aidés par une partition absolument monumentale (groupe Médiaventures oblige) de Harry Gregson-Williams qui marie avec un bonheur non dissimulé rythme enchanteur et percussions de cuivres.C'est la plus belle B.O de l'année, elle nous propose toute une ribambelle d'émotions.

    Au tournant d'"Harry Potter" et du "seigneur des Anneaux"ce film magnifique se doit d'être vu par tous,car les films d' Héroïc Fantasy sont rares et les réussis encore plus...

    (5G)(5T-Harry Gregson-Williams-)(5T)

    USA/Couleurs/2005/140'/Buena Vista/2 DVD-9/VF et VO D.D 5.1/Dispo depuis le 21 juin 2006.

    La nouvelle bande annonce .Le Site officiel et un extrait de neuf minutes(Clique droit enregistrer sous-).





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