• 13 assassins 13 Assassins de Takashi Miike:

    A l'époque des Shoguns, le puissant seigneur Naritsugu menace la paix du Japon en provoquant des guerres incessantes. Déterminé à stopper sa folie meurtrière, un groupe de samouraïs renégats prépare en secret sa chute...

    Ce 13 Assassins, qui est le remake du classique au nom éponyme d'Eiichi Kudo et qui rappel furieusement l'immense Les Sept Samouraïs, est un superbe et très efficace film de samouraï qui met en scène le baroud d'honneur de 13 guerriers pour sauver le Japon d'un futur dictateur sanguinaire qui n'hésite jamais à tuer froidement femmes et enfants.

    Si la narration est un modèle du genre, la première partie (les 30 premières minutes) qui met en place les enjeux souffre pourtant d'un rythme trop lent qui risque de déconcerter plus d'un spectateur, mais il s'agit d'un passage obligé pour connaître les méfaits du salopard, pour faire connaissance (rapidement) avec les membres de l'équipe des assassins et pour commencer à développer une réflexion intéressante sur la condition du samouraï (le monde n'a visiblement plus besoin d'eux). La suite est bien plus rythmée avec le périple pour atteindre l'objectif couplé à la vie de groupe (les 40 minutes suivantes) avant de faire place à une bataille sanglante démentielle (de près de 50 minutes !) à 13 contre 200 dans une ville truffée de pièges (la reconstitution y est minutieuse comme sur l'ensemble du film) où les sabres ne cessent de virevolter et de trancher un nombre considérable de figurants sans renfort d'imagerie de synthèse et dans une lisibilité qui touche au génie. Quel dommage alors que le réalisateur ne parvienne jamais à toucher la corde sensible et donc à sublimer la puissance visuelle qui se dégage de son œuvre.

    Pour conclure je dirai qu'en plus d'être le meilleur film de Takashi Miike, 13 Assassins est un superbe film de samouraï qui s'impose comme une des nouvelles références du genre.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: Metropolitan.

    - Pistes sonores: Japonais et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1.
    - Sous-titres: Français imposés sur la VO.

    Critique support: BBBBB
    -Image: Rien à dire sur le piqué, la définition, la palette colorimétrique (superbe photographie aux teintes terreuses), les contrastes et les noirs, mais des artefacts de compression sont visibles par intermittence.
    -Audio: Des pistes sonores pointues où les dialogues d'une grande clarté sont mis en avant lors de la première partie, où les ambiances de la nature nous entourent lors de la seconde partie et où la dynamique et les effets virevoltants nous envahissent lors de l'acte de bravoure final.


  • Final Fantasy VII Complete Final Fantasy VII: Advent Children de Nomura Tetsuya et Nozue Takeshi:

    Deux ans après avoir débarrassé la Terre de son plus grand ennemi, un ancien soldat doit affronter 3 hommes à la recherche de leurs racines...

    « À tous ceux qui ont aimé ce monde et les compagnons qu’ils s’y sont faits : nous vous dédions ces retrouvailles ». Cette déclaration placée en exergue du film est on ne peut plus appropriée, car "Final Fantasy VII: Advent Children" s’adresse avant tout fans du jeu vidéo (et non aux autres pour qui le scénario sera plus que flou) dont il représente la suite fidèle.

    Les fans seront donc plus qu'heureux de retrouver leurs personnages fétiches dans une aventure inédite qui se permet une belle réflexion sur la culpabilité, la mémoire et l'enfance, mais qui n'est surtout qu'un prétexte à enchaîner les scènes d'actions les plus folles possibles réalisées à l'aide de cadrages qui s'affranchissent des limites physiques pour un résultat exceptionnellement dynamique. Et que dire du chara-design sublime (les personnages aux allures de rock stars gothiques) et plus généralement du respect absolu de l'univers de "Final Fantasy VII" si ce n'est que les fans seront aux anges. Un petit bémol tout de même sur l'aspect technique de l'oeuvre qui a pris aujourd'hui un coup de vieux (les animations) même si l'univers reste toujours aussi unique.

    Un bijou de l'animation pour les fans du jeu vidéo mythique.

    ***** Pour les fans du jeu vidéo.
    ***** Pour les autres.

    Blu-ray Disc Région B Français.

    Éditeur: Sony Pictures Entertainment.

    - Pistes sonores: Japonais, Anglais et Français (VFF) Dolby TrueHD 5.1.
    - Sous-titres: Français, Anglais, Espagnol, Portugais, Arabe, Néerlandais, Chinois, Mandarin, Coréen et Thaïlandais. Anglais pour malentendants.

    Critique support: BBBBB
    Le Blu-ray Disc contient la version longue (+26 minutes) exclusive au support.
    -Image: Un master HD à la définition tranchante, aux textures réalistes, aux contrastes très poussés, aux couleurs homogènes et à la fluidité exemplaire, mais la présence d'aliasing reste assez incompréhensible.
    -Audio: Des pistes sonores ébouriffantes (dynamique de folie) qui sollicitent en permanence toutes les enceintes (surtout lors des scènes d'actions) pour des mixages amples, précis et d'une belle générosité.


  • Gantz Gantz - Au commencement de Shinsuke Sato:

    Deux lycéens se font écraser par une rame de métro. Ils se retrouvent soudain dans un étrange appartement en compagnie d’autres personnes venant également de « mourir ». Tandis que tous tentent de comprendre leur présence ici, une mystérieuse sphère noire apparaît et les somme d’éliminer une à une des créatures sur-puissantes…

    Adaptation cinématographique grand public du manga phénomène du même nom que l'on doit à Hiroya Oku, « Gantz - Au commencement » s'avère beaucoup trop aseptisé (mais où est donc passé le cynisme, la violence outrancière et le cul de la version papier ?) mais reste une œuvre plutôt efficace grâce à des moyens financiers conséquents.

    En effet, la direction artistique (les guns, les costumes, les monstres), la photographie, les effets spéciaux et les scènes d'actions ont véritablement de la gueule, mais les acteurs semblent absents et la narration est aussi classique que lente.

    La suite sera-t-elle meilleure ? Réponse début 2012 dans les bacs.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.

    Éditeur: Wild Side Video.

    - Pistes sonores: Japonais et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1; Français (VFF) Audio-3D.
    - Sous-titres: Français.

    Critique support: BBBBB
    -Image: Un master HD impeccable avec une définition et un piqué très satisfaisants (pas spectaculaires à cause d'un grain "cinématographique" prononcé), et une gestion des noirs et des contrastes exemplaires.

    -Audio: Des pistes sonores très dynamiques avec une grande spatialisation des effets et un caisson de basses fortement sollicité lors de la dernière séquence.


  • Space Battleship Space Battleship de Takashi Yamazaki:

    En 2199, alors que la surface de la Terre est devenue inhabitable à cause des radiations et des attaques d'un mystérieux envahisseur extraterrestre, un vaisseau part à l'autre bout de la galaxie pour tenter de récupérer une machine de décontamination...

    Adaptée de l'oeuvre mythique de Leiji Matsumoto, le créateur culte des mangas "Albator" et "Galaxy Express 999", "Space Battleship" est une véritable odyssée spatiale au budget confortable (15 millions de dollars ... un budget énorme pour une production japonaise) qui nous transporte dans l'espace durant près de deux heures passionnantes.

    La réalisation et les effets spéciaux sont appliqués, les designs des vaisseaux, des costumes et des aliens sont une réussite, les scènes d'actions (surtout les très nerveux combats spatiaux) sont spectaculaires, l'histoire prenante, émouvante et divertissante est fidèle à l'oeuvre de Matsumoto, la musique symphonique est entraînante, et le casting est de qualité avec Takuya Kimura au physique de "jeune rebelle", avec la magnifique Meisa Kuroki et avec l'expérimenté et très charismatique Tsutomu Yamazaki. Mais cinéma nippon oblige, le film souffre de longs passages dramatiques pathos qui ralentissent le rythme pourtant soutenu de l'ensemble et c'est dommage.

    En somme et malgré quelques baisses de régime, "Space Battleship" est un impressionnant Space Opera fidèle à l'oeuvre mythique de Leiji Matsumoto. Les fans du genre seront comblés.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: Wild Side.

    - Pistes sonores: Japonais et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1; Français (VFF) Audio-3D.

    - Sous-titres: Français.

    Critique support
    :
    BBBBB
    -Image:
    Des contrastes impeccables, des noirs profonds, une absence totale de moirage, une définition poussée et un petit grain cinéma bien rendu ... cependant, un peu de bruit lors de certains éclairages.
    -Audio: Des pistes sonores typées "grand spectacle" à la spatialisation efficace, aux nombreux effets virevoltants précis et à la puissance bienvenue (la VF au doublage de qualité est plus contenue sur ce dernier point).


  • Appleseed.jpg Appleseed: Ex Machina de Shinji Aramaki:

    Après la guerre non-nucléaire qui a décimé la moitié de la population mondiale, la cité d'OLYMPUS est gouvernée par GAIA, une immense intelligence artificielle, et administrée par des humanoïdes recréés génétiquement, appelés Bioroids, et dont l'ADN modifié supprime les émotions fortes. Comme les Bioroids représentent la moitié de la population, la paix et l'ordre sont aisément maintenus, jusqu'au jour où...

    Toujours irréprochable techniquement malgré l'abandon du procédé Toon-Shading (effet 2D sur des personnages en 3D) et reposant sur la remarquable trame de fond inchangée par rapport au précédent, cette bonne suite de "Appleseed"
    qui dose efficacement scènes d'actions musclées, moments de réflexion et scènes intimistes sentimentales comblera sans peine les amateurs des séries animées nippones.

    *****
    Disponible en DVD Zone 2, Blu-ray Disc Zone A (non zoné) et B
    .

    Pistes sonores: ENGLISH Dolby Digital 5.1; FRENCH (VFF), JAPANESE, GERMAN, CANTONESE & DUTCH Dolby Digital Stereo.

    Critique support:
    Un Blu-ray Disc décevant pour un tel spectacle.
    -Dans son ensemble le transfert HD est soigné avec des couleurs majestueuses, des contrastes appuyés et une profondeur de champ sidérante (les plans larges de la cité d'OLYMPUS), mais quelques plans un peu flou et des contours pas toujours très précis qui souffrent parfois d'effets d'escalier
    .
    -Des pistes sonores décevantes (encore plus celles en stéréo au rendu très étriqué) qui manquent de dynamisme, de basses et d'une bonne spatialisation. Heureusement les frontales sont bien exploitées, mais cela reste insuffisant pour s'immerger totalement dans l'univers de "Appleseed".





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