• The Tree of Life

    Par le loup celeste dans Cinéma américain le 23 Mai 2011 à 11:31

    The-Tree-of-Life.jpg The Tree of Life de Terrence Malick:

    Jack grandit entre un père autoritaire et une mère aimante, qui lui donne foi en la vie. La naissance de ses deux frères l'oblige bientôt à partager cet amour inconditionnel, alors qu'il affronte l'individualisme forcené d'un père obsédé par la réussite de ses enfants. Jusqu'au jour où un tragique événement vient troubler cet équilibre précaire...

    Traversé d'images d'une beauté fulgurante, ce film aérien et planant à la structure narrative non linéaire et aux thématiques imposantes (la vie, la mort, la nature, les croyances), est un sublime poème philosophique qui s'interroge sur le mystère de la vie sous toutes ses formes à travers le visible et l'invisible.

    Le cinéaste effectue de la sorte plusieurs parallèles entre le mystère de la vie (l'invisible) et l'évolution des hommes (le visible), à travers le prisme d'une famille conservatrice des années 50. Ainsi, il compare la création de l'univers (le big-bang) avec la naissance d'un enfant et les relations qu'il entretient avec son père et/ou sa mère avec la lutte continuelle entre la nature et la grâce (la vie est une lutte permanente où l'homme est tiraillé entre le bien et le mal !). C'est beau, sophistiqué, complexe, intelligent et parfaitement interprété (le casting impose le respect), mais le plus impressionnant réside dans les non-dits qui véhiculent des émotions indicibles, notamment lors de la fin qui délivre un message new age plutôt particulier.

    Cet hymne à la vie qu'est "The Tree of Life" divisera sans aucun doute le public, entre l'émerveillement des uns et l'agacement des autres, mais il s'agit à n'en point douter d'une oeuvre unique dans l'histoire du 7ème art, comme l'est toujours aujourd'hui "2001, l'Odyssée de l'espace". Un incontournable qui a amplement mérité la Palme d'Or au 64ème festival international du film de Cannes.

    *****   ou   *****

    Au cinéma depuis le 17 mai 2011.

    « Cannes 2011Braveheart »