[Test 4K Ultra HD] La Forme de l'eau

Titre original : The Shape of Water
Nationalité : Américain
Genre : Fantastique, Romance, Drame
Année : 2017
Durée : 123 min
Réalisateur : Guillermo del Toro
Acteurs : Sally Hawkins, Octavia Spencer, Michael Shannon, Richard Jenkins, Doug Jones

Provenance : États-Unis
Éditeur : 20th Century Fox
Date de sortie : 13 mars 2018
Format vidéo : 3840x2160 / 24p - HDR10 / BT.2020 - YCbCr 4:2:0 / 10 bit - Encodage HEVC - Format 1.85 - 2K DI
Luminance HDR : De 0.005 à 1000 nits
Bande-son : Anglais DTS-HD MA 5.1, Français DTS 5.1, Anglais Audiodescription
Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants



Modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultra-secret, Elisa mène une existence solitaire, d’autant plus isolée qu’elle est muette. Sa vie bascule à jamais lorsqu’elle et sa collègue Zelda découvrent une expérience encore plus secrète que les autres...



Avis du loup celeste
Lorsque Amélie Poulain tombe amoureuse de l'étrange Créature du lac noir, cela donne La Forme de l'eau, un bijou du cinéma fantastique qui nous immerge dans un conte poétique sublime dans la forme (l’œuvre est divinement belle) comme dans le fond (une magnifique ode à la différence qui ose lever les tabous sur le sexe et le handicap), où la romance « monstrueuse » se joue des travers de l'Amérique des années 60. Profondément humaniste, cette histoire d'amour hors-norme est une pépite unique en son genre.

Avis de WolfWife
Hors du temps, ce conte fantastique intimiste et enchanteur au décor rétro sublime, est un film unique plein de justesse et d'humanité sans être le chef-d'œuvre annoncé.



Un transfert Ultra HD somptueux qui rend justice à la grande beauté visuelle de l’œuvre. C'est également vrai avec le Blu-ray qui est déjà excellent, mais le disque 4K est bien plus impressionnant. De nombreux détails prennent forme (les caractéristiques faciales, les textures du mobilier, les fissures du carrelage, l'anatomie de l'homme-amphibien), la palette colorimétrique est grandement améliorée (la photographie gagne une diaprure verte-bleue inédite, les scènes aux couleurs chaudes baignent dans de nouvelles nuances jaunes, la pigmentation de la peau de la « créature » est plus complexe), les sources lumineuses sont autrement plus prononcées (les néons devant l'entrée des appartements, les « étoiles » qui illuminent le corps de l'homme-amphibien, les éclairages du labo), les contrastes plus audacieux (des noirs plus équilibrés et des blancs plus éclatants) ajoutent à la profondeur de champ, et le léger bruit vidéo visible en HD ne l'est plus ici (preuve d'une meilleure compression).



Un mixage subtil et ultra-immersif (l'activité surround est constante) pour une expérience auditive particulièrement confortable. Les dialogues sont toujours clairs, la dynamique est engageante, la spatialisation est attrayante (les sons étouffés émanant du cinéma se trouvant en-dessous de chez Elisa, l'agitation du laboratoire, la pluie lors du final) et la partition d'Alexandre Desplat est juste magique. Un peu moins enveloppante que la VO, la VF ne démérite absolument pas.

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Matériel de test
Diffuseur vidéo : LG OLED55C6V Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Chorus CC700V, Chorus 716V, Chorus 706V, Chorus B8V W, Sub 300P; Klipsch RP-140SA (7.1.4)
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Rédacteurs
 
le loup celeste & WolfWife