[Blu-ray] Highlander : Endgame - Producer's Cut

Note artistique

Qualité vidéo

Qualité audio

► Le synopsis :

Depuis des siècles, Duncan MacLeod croise le chemin de son proche ami et cousin, Connor MacLeod, immortel également. À l'aube du XXIème siècle, le destin a fait en sorte de les réunir à nouveau. Les deux héros vont devoir unir leurs forces pour mettre fin au règne de Kell, un immortel ayant accumulé la force de 600 immortels...

► Le film :

Ce quatrième opus de la franchise qui intègre l'univers de la série TV (Duncan MacLeod, les guetteurs) possède un scénario dont les codes et l'univers du premier "Highlander" sont respectés même s'il se démarque de son illustre ainé par sa modernité toute matrixienne. Les personnages sont développés, les flashbacks abondent, le retour de certains protagonistes phares (Heather MacLeod, Rachel Ellenstein) fait plaisir à voir et les nombreux combats sont bien branlés (surtout ceux avec Donnie Yen). Pourtant, si sur le fond le film est globalement réussi (le scénario reste quand même un peu désordonné), c'est sur la forme que le bas blesse. Les acteurs sont en général mauvais (pauvre Christophe Lambert) et ne sont pas aidés par des dialogues souvent risibles, les CGI sont plus que visibles, et le montage qui multiplie les faux raccords donne l'impression réelle que tout a été fait à la va-vite. Cet aspect inabouti est dommageable à ce volet car l'esprit "Highlander" était enfin correctement retranscrit. Nous ne sommes pas passés loin de la vraie bonne suite sur ce coup-ci !

► Le Blu-ray Disc :

• Image : En-dehors des gros plans la définition est très moyenne, les détails sont trop lissés (une application grossière de réducteur de bruit), les objets en mouvement laissent parfois une trace de rémanence, certains plans nocturnes souffrent d'une granulosité excessive et les noirs ne sont jamais plus profonds qu'un gris foncé. La fluidité reste néanmoins appréciable, les couleurs sont plutôt attrayantes et les contrastes ne sont pas trop mauvais.
• Son : L'intégration des voix est harmonieuse, l'ouverture frontale est efficace (il suffit d'écouter la chanson du générique final pour s'en convaincre), les ambiances sont richement illustrées à l'avant comme à l'arrière, les détails acoustiques ne manquent pas (la tempête d'éclairs lors des Quickening) et les basses sont bien dosées. Pourtant, le manque de pèche flagrant lors des scènes d'action (mais où est passé la dynamique ?) reste frustrant.