• Informers Informers de Gregor Jordan:

    A Los Angeles, les destins croisés d'une "jeunesse dorée" prête à tous les excès...

    Cette adaptation d'un oeuvre littéraire signée Bret Easton Ellis est un film choral  "d'auteur" qui suit dans les années 80 plusieurs destins de riches américains sans repères baignant dans tous les excès (fric, drogue, sexe).

    L'ambiance des 80's est superbement retranscrite (la BO New Wave est juste énorme), le casting est impeccable (de Mickey Rourke à Kim Basinger) et les tranches de vie de ces personnages bien différents sont captivantes, mais le manque de rythme, la mise en scène trop sage et l'absence de ligne conductrice sont dommageables.

    "Informers" est de la sorte un film choral aux protagonistes débauchés qui ne conviendra pas à tous les spectateurs.

    *****
    Disponible en DVD Zone 2 et Blu-ray Disc Zone B.

    Pistes sonores: Anglais et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1.

    Critique support
    :

    La déchéance des personnages est amplifiée grâce au support.
    -Toujours parfaitement défini et contrasté, ce master HD est de toute beauté.
    -Des pistes sonores étonnamment dynamiques aux dialogues retranscrits avec soin et aux effets d'ambiances enveloppants.


  • Eyeborgs Eyeborgs de Richard Clabaugh:

    Le gouvernement américain a instauré un système de surveillance révolutionnaire grâce à de petits robots équipés de caméra de surveillance. Mais ce projet à peine en place, il apparaît évident que le système ultra sécuritaire est surtout utilisé à mauvais escient...


    Loin des ténors du genre, "Eyeborgs" est une production télévisuelle de Science-Fiction qui ne démérite pourtant pas.

    L'enquête menée par Adrian Paul (tout à fait convaincant) est intrigante et rythmée, les scènes d'actions sont attrayantes et les SFX sont plutôt concluants au vu de son maigre budget (3 700 000 €) mais les acteurs sont en général insipides (le cabotinage extrême de Danny Trejo), les dialogues sont maladroits et le tout manque de subtilité.

    Au final, "Eyeborgs" est une petite curiosité de SF pas désagréable du tout qui devrait plaire aux passionnés du genre.

    *****
    Disponible en DVD Zone 1 et Blu-ray Disc Zone A (zoné).

    Piste sonore: ENGLISH DTS-HD Master Audio 5.1.

    Critique support
    :

    Un Blu-ray Disc qui met bien en valeur cette petite production de SF.
    -Un transfert HD propre et très détaillé aux bons contrastes et aux couleurs sobres.
    -Une piste sonore punchy aux effets bien spatialisés et à la dynamique percutante.


  • L'Immortel L'Immortel de Richard Berry:

    Charly Matteï a tourné la page de son passé de hors la loi. Depuis trois ans, il mène une vie paisible et se consacre à sa femme et ses deux enfants. Pourtant, un matin d'hiver, il est laissé pour mort dans le parking du vieux port à Marseille avec 22 balles dans le corps. Contre toute attente, il ne va pas mourir...


    Avec la mise en scène virtuose de Richard Berry qui n'a vraiment rien à envier aux productions américaines, "L'Immortel" est un polar noir mélancolique particulièrement rythmé et prenant.

    Jean Reno , qui a définitivement la gueule de l'emploi est enfin retrouvé, Kad Merad et Marina Fois sorties de la comédie sont étonnants, les personnages sont développés, le scénario est captivant, les scènes d'actions sont incisives et la BO que l'on doit à Klaus Badelt est énergique au possible.

    Par conséquent, "L'Immortel" est un polar français rythmé et spectaculaire qui prouve que notre cinéma a encore un rôle à jouer dans le paysage cinématographique mondial.

    *****
    Disponible en DVD Zone 2 et Blu-ray Disc Zone B.

    Piste sonore: Français DTS-HD Master Audio 5.1.

    Critique support:
    Aussi immortel que l'anti-héros du film.
    -Une restitution HD de premier choix avec son piqué considérable, son effet 3D permanent, ses couleurs chaudes et ses noirs abyssaux.

    -Une piste sonore très spectaculaire à la spatialisation étourdissante
    et aux basses saisissantes.


  • 2012 - 11 mars 2012 de Roland Emmerich:

    Les Mayas nous ont prévenus. Le 21 décembre 2012 marquera la fin du monde. Alors que les plaques tectoniques commencent à glisser et que la communauté scientifique affole secrètement la politique internationale, les premiers dégâts matériels et humains témoignent de la prophétie en marche. Jackson Curtis, un romancier raté et père divorcé embarque avec sa famille dans un dangereux voyage pour sauver sa vie et celle de ses proches...


    Avec 2012, Roland Emmerich renoue avec le film catastrophe en nous proposant une oeuvre best-of des films du genre (un peu de "Le Pic de Dante",  de "Deep Impact" de "Le Jour d'Après", de "Poséidon"...). Ainsi, le film alterne cataclysme au sol, dans les airs et sur mer à un rythme frénétique avec des séquences de destructions massives d'anthologies et visuellement démentes (SFX vertigineux). Le réalisateur n'évite pas les clichés du genre (discours du Président américain, la famille recomposée, le sauvetage du chien...) et le scénario ne brille pas par son originalité mais l'aventure est palpitante et le spectacle toujours généreux. Un blockbuster catastrophe hautement spectaculaire mais qui en fait un peu trop dans tous les domaines.

    *****
    Disponible en DVD Zone 2 et Blu-ray Disc Zone B.

    Pistes sonores: Anglais et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1.

    Critique support:
    Un Blu-ray Disc aussi spectaculaire que le film.
    -Un transfert HD de qualité avec une palette colorimétrique bien nuancée, des noirs d'une belle profondeur et un ensemble piqué / définition épatant (les plans larges à SFX sont un peu plus doux).
    -
    Des pistes sonores de référence à la dynamique démentielle (attention au volume !) et à la précision chirurgicale.


  • District 9 District 9 de Neill Blomkamp:

    Il y a 30 ans, des extraterrestres réfugiés entrèrent en contact avec la Terre. Ils furent temporairement installés dans le District 9, en Afrique du Sud. Depuis, la gestion de la situation a été transférée à une société privée qui fera d'énormes bénéfices si elle arrive à faire fonctionner leur extraordinaire armement...


    Produit par le Néo-Zélandais Peter Jackson et réalisé par Neil Blomkamp (un jeune prodige sud-africain), "Distict 9" est une fable de science-fiction ambitieuse qui se déroule dans un univers aussi crédible qu'hallucinant (un ghetto d'aliens) qui se veut une splendide métaphore de l'apartheid.

    En multipliant les sources filmées (extraits de journaux télévisés, archives gouvernementales, documents scientifiques, interviews...) le début du métrage installe une ambiance très réaliste et transporte le spectateur dans une transposition intelligente du monde réel dans celui de l'imaginaire. La suite est une odyssée violente, explosive (monumentales scènes d'actions) et émouvante où l'on suit un homme contaminé par un virus alien et un extraterrestre dans leur lutte pour survivre au monde intéressé et raciste qui les entoure. Toujours crédible  et réaliste grâce à des effets spéciaux incroyables, à une réalisation caméra à l'épaule très guerrière et à ses acteurs crédibles, voilà un film saisissant absolument étonnant.

    Au final, il faut se tourner vers "Starship Troopers" ou "Les Fils de l'homme" pour trouver un film de science-fiction récent de cette trempe. "District 9" est un ovni cinématographique non identifié qui divisera les spectateurs mais qui ne laissera personne de marbre. A voir de toute urgence.

    *****
    Disponible en DVD Zone 2, Blu-ray Disc Zone A (non zoné) et B.

    Pistes sonores: ENGLISH & FRENCH (VFQ) DTS-HD MA 5.1.

    Critique support:
    Un Blu-ray Disc d'un très haut niveau qualitatif.
    -Tourné avec les caméras RED One et Sony EX1/EX3 (les inserts qui font documentaire), "District 9" accuse une image exemplaire. Le master est d'une propreté irréprochable, la définition comme la précision et la profondeur de champ sont au top, les contrastes sont profonds et les couleurs sont magnifiques.
    -Des pistes sonores DTS-HD MA 5.1 au rendu impressionnant qui peuvent servir de véritable démo acoustique. La spatialisation est phénoménale, la dynamique percutante et les effets en tout genre abondent lors de la deuxième moitié du film.






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