-
Titre original : A Quiet Place
Nationalité : Américain
Genre : Horreur, Fantastique, Drame
Année : 2018
Durée : 90 min
Réalisateur : John Krasinski
Acteurs : Emily Blunt, John Krasinski, Millicent Simmonds, Noah Jupe
Compositeur : Marco Beltrami
Provenance : États-Unis
Éditeur : Paramount Pictures
Date de sortie : 10 juillet 2018
Format vidéo : 3840x2160 / 24p - Dolby Vision / BT.2020 - YCbCr 4:2:0 / 12 bit - Encodage HEVC - Format 2.40 - 2K DI
Luminance HDR : Adaptée aux caractéristiques techniques spécifiques du dispositif d'affichage utilisé
Bande-son : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français Dolby Digital 5.1, Anglais Audiodescription
Sous-titres : Anglais, Français, Anglais pour malentendants
Une famille tente de survivre sous la menace de mystérieuses créatures qui attaquent au moindre bruit. S’ils vous entendent, il est déjà trop tard.
Avis du loup celeste
Fort d'un postulat original, Sans un bruit est un exercice de style sensoriel profondément suffocant. Tout autant série B horrifique d'une efficacité redoutable (toutes les attaques sont mémorables) que chronique familiale émouvante, ce survival intime à la maîtrise technique impressionnante et au casting remarquable vaut la peine d'être « vécu ».
Avis de WolfWife
Cette histoire de survie à l'ambiance sourde sur fond d'intrigue familiale aux personnages forts, est un film d'horreur vraiment accrocheur qui se veut oppressant et stressant.
(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode image Dolby Vision Accueil cinéma)
Volontairement granuleuse et chaudement colorée, la photographie stylisée de l’œuvre, issue d'une source 35mm, est esthétiquement soignée et encore plus mise en valeur par ce transfert UHD / HDR. Les images gagnent en netteté (cf. l'épicerie déserte), les détails sont plus raffinés (les feuilles dans les arbres, les ridules du bois, les fibres des vêtements), la palette colorimétrique est plus profonde (les rouges) et animée (les jaunes et les verts), les contrastes font un bond en avant (des blancs plus brillants et des noirs plus denses) pour une dimensionnalité accrue des plans, et les sources lumineuses sont plus spectaculaires (les rayons du soleil, les lampes de poche, les ampoules).
(Condition de test : Config 7.1.4 sur ampli HC 11.2 en mode d'écoute Dolby Atmos pour la VO et avec post-traitement Dolby Surround pour la VF)
D'un travail acoustique peu commun, ce mixage Atmos qui donne la même importance aux effets intenses et au bruit le plus insignifiant est incroyablement immersif. Du bruissement léger des feuilles à la présence lourde des créatures, en passant par le chant harmonieux des oiseaux et les sons discordant non désirés, tout est mis en œuvre pour que le champ sonore soit le plus large et actif possible. C'est dynamique, parfaitement spatialisé (un placement exceptionnel), enveloppant (beaucoup d'activité à l'arrière et au plafond) et toujours robuste (un bas de gamme d'une grande profondeur). Et pour ne rien gâcher, le score inquiétant est spacieux et les (rares) dialogues sont livrés avec ce qu'il faut de douceur et de clarté. Moins « démonstrative » quant à l'authenticité des ambiances environnementales et à l'agressivité des monstres (que l'on ne peut malheureusement plus suivre à la trace, sauf à activer les DSP 3D de son ampli, lorsqu'ils se déplacent au-dessus de nous), la VF n'en demeure pas moins de très honnête facture.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Matériel de test
Diffuseur vidéo : LG OLED55C8 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Chorus CC700V, Chorus 716V, Chorus 706V, Chorus B8V W, Sub 300P; Klipsch RP-140SA (7.1.4)
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Rédacteurs
le loup celeste & WolfWife
-
Nationalité : Australien, Américain
Genre : Thriller, Science-fiction, Romance
Année : 2017
Durée : 93 min
Réalisateur : Paul Currie
Acteurs : Michiel Huisman, Teresa Palmer, Sam Reid
Compositeurs : James Orr, Lisa Gerrard
Provenance : France
Éditeur : Metropolitan Vidéo
Date de sortie : 08 mars 2018
Format vidéo : 1920x1080 / 24p - SDR / BT.709 - YCbCr 4:2:0 / 8 bit - Encodage AVC - Format 2.40
Bande-son : Anglais DTS-HD MA 5.1, Français DTS-HD MA 5.1
Sous-titres : Français imposés sur la VO
Dylan Branson est un contrôleur aérien assez sûr de lui. Jusqu’au jour où, à 14h22, un éclair de lumière le paralyse, ce qui manque de provoquer une collision entre deux avions. Suspendu de son travail, Dylan remarque peu après que la même journée semble recommencer. C’est dans cette journée sans cesse répétée qu’il va faire la connaissance d’une jeune femme travaillant dans une galerie d’art, harcelée par son ancien petit ami. Dylan va devoir reprendre le contrôle du temps pour retrouver une vie normale...
Avis du loup celeste
Ce thriller de SF aux relents métaphysiques doublé d'une romance crédible (belle alchimie entre les deux acteurs vedettes) aux émotions fortes, est une série B hybride aussi habile qu'intrigante où les déboires « temporels » du héros tiennent en haleine jusqu'au dénouement final. Cette œuvre attachante est donc une très bonne surprise.
Avis de WolfWife
Même si tiré par les cheveux, ce thriller surnaturel au scénario complexe qui se tient est bien rythmé et porté par de bons personnages.
(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode image SDR ISF Expert pièce sombre)
Malgré d'infimes traces compressives, ce transfert HD de qualité délivre une définition stable, un piqué précis, des couleurs justes et des contrastes solides.
(Condition de test : Config 7.1.4 sur ampli HC 11.2 avec post-traitement DTS Neural:X pour la VO et la VF)
Dynamique et immersif malgré un léger manque d'impact lors des moments chocs, ce mixage à la spatialisation enveloppante (les rues de New York) et à la scène arrière active à tout instant (la vie urbaine) est particulièrement animé.------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Matériel de test
Diffuseur vidéo : LG OLED55C8 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Chorus CC700V, Chorus 716V, Chorus 706V, Chorus B8V W, Sub 300P; Klipsch RP-140SA (7.1.4)
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Rédacteurs
le loup celeste & WolfWife
-
Nationalité : Américain, Italien
Genre : Thriller, Drame
Année : 2017
Durée : 90 min
Réalisateur : Eric D. Howell
Acteurs : Emilia Clarke, Marton Csokas, Caterina Murino, Remo Girone, Lisa Gastoni
Compositeur : Michael Wandmacher
Provenance : France
Éditeur : Marco Polo Production
Date de sortie : 26 juillet 2017
Format vidéo : 1920x1080 / 24p - SDR / BT.709 - YCbCr 4:2:0 / 8 bit - Encodage AVC - Format 2.35
Bande-son : Anglais DTS-HD MA 5.1, Français DTS-HD MA 5.1
Sous-titres : Français imposés sur la VO
Dans un vieux manoir de Toscane, Verena, une infirmière, s’occupe d’un jeune garçon devenu muet suite à la mort soudaine de sa mère. Elle découvre que l’enfant est en réalité hanté par des forces malveillantes emprisonnées dans les murs de la bâtisse. Au fur et à mesure que le temps passe et que ses relations avec le père de l’enfant évoluent, Verena est, elle aussi, peu à peu ensorcelée. Si elle veut sauver le garçon et se libérer, elle doit affronter les mauvais esprits cachés dans la pierre...
Avis du loup celeste
Très (trop ?) ouvert à interprétation, ce thriller dramatique à la frontière du fantastique s'inspire (pour ne pas dire qu'il pompe sans vergogne) de Rebecca, The Innocents et The Others pour façonner une histoire mystérieuse à l'atmosphère gothique qu'une fin trop expéditive vient malheureusement gâcher. Reste qu'esthétiquement, ce Voice from the Stone à quelques arguments à faire valoir.
Avis de WolfWife
Pleine de bonnes promesses au début, cette intrigue fantastique à l'ambiance lugubre devient bien trop confuse. Trop de mystère tue le mystère !
(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode image SDR ISF Expert pièce sombre)
Malgré des noirs profonds, des contrastes suffisamment denses, des couleurs fanées bien reproduites et des scènes extérieures aux détails abondants, la compression parfois visible (les arrière-plans peu éclairés peuvent être flottants) ainsi que certains choix techniques particuliers (la photographie est ouatée, 3/4 des plans sont doux et il y a de nombreux contre-jours) qui ne peuvent que limiter l'apport de la HD, amoindrissent l'impact et la beauté des images.
(Condition de test : Config 7.1.4 sur ampli HC 11.2 avec post-traitement DTS Neural:X pour la VO et la VF)
Très frontales même si les enceintes arrière peuvent s'activer lors de la diffusion de quelques ambiances naturelles et/ou effets latéraux narratifs, ces pistes sonores peu communicatives restent cependant plaisantes à écouter avec des voix claires (bon doublage français) et une musique toujours bien ventilée dans l'espace acoustique.------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Matériel de test
Diffuseur vidéo : LG OLED55C8 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Chorus CC700V, Chorus 716V, Chorus 706V, Chorus B8V W, Sub 300P; Klipsch RP-140SA (7.1.4)
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Rédacteurs
le loup celeste & WolfWife
-
Nationalité : Américain
Genre : Action, Science-fiction
Année : 1987
Durée : 107 min
Réalisateur : John McTiernan
Acteurs : Arnold Schwarzenegger, Carl Weathers, Elpidia Carrillo, Bill Duke, Jesse Ventura
Compositeur : Alan Silvestri
Provenance : Royaume-Uni
Éditeur : 20th Century Fox
Date de sortie : 06 août 2018
Format vidéo : 3840x2160 / 24p - HDR10 / BT.2020 - YCbCr 4:2:0 / 10 bit - Encodage HEVC - Format 1.85 - 4K DI
Luminance HDR : De 0.005 à 1000 nits
Bande-son : Anglais DTS-HD MA 5.1, Anglais DTS-HD MA 4.0, Français DTS 5.1, Anglais Audiodescription
Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants
Dutch et ses hommes ont été envoyés en Amérique Latine pour sauver trois hommes, otages de la guerilla. Largués dans la jungle, ils exécutent sans accroc la première partie de leur mission et s’apprêtent à se replier lorsqu’ils découvrent le corps étripés et atrocement mutilés de trois soldats. Ils s'aperçoivent alors qu’ils ne sont pas seuls et que l’être qui les traque vient d’un autre monde...
Avec son scénario simple mais terriblement accrocheur et sa mise en scène parfaite (une véritable leçon de cinéma !), Predator reste encore aujourd'hui la référence dans le domaine du survival primal (pour preuve, le dernier tiers du film Apocalypto est un remake de ce film) où la silencieuse créature toujours camouflée est un chasseur redoutable qui semble occuper tout l'espace sans pourtant jamais y apparaître. La tension est palpable et les scènes percutantes affusent tout du long, surtout dans la dernière partie où la créature au design incroyable apparaît enfin aux yeux de tous. Et que dire de la traque finale avec un Schwarzenegger (au sommet de son art) habité comme jamais ou encore de la somptueuse BO d'Alan Silvestri. Incontournable, ce chef-d'œuvre du cinéma d'action fantastique passe les années avec brio.
(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode image HDR10 technicolor Expert avec activation du Mappage ton dynamique)
Tirées d'un scan 4K flambant neuf, les images de cet Ultra HD Blu-ray vont venger les déçus (à raison) du master HD utilisé en 2010 dans la Ultimate Hunter Edition. Aux oubliettes donc la trop grande propreté, l'usage abusif de DNR (rappelez-vous des visages cireux), les contrastes artificiellement sur-boostés et la luminosité trop rehaussée qui dénaturés complètement la photographie d'origine. Grâce à ce transfert UHD / HDR de qualité, l'aspect véritable de l'œuvre est ENFIN retrouvée. Le rendu argentique est de retour avec son grain omniprésent, les détails sont sensiblement améliorés (la jungle est encore plus palpable qu'en version 3D !) même lorsque les conditions climatiques ne s'y prêtent guère, les couleurs sont beaucoup plus nuancées (les verts) et pêchues (les rouges), la lumière du jour, les reflets du soleil (sur l'eau notamment) et les explosions gagnent en brillance et en éclat, et les plans naturellement peu éclairés redeviennent pleinement sombres (il ne faisait jamais vraiment nuit dans la Ultimate Hunter Edition) même si certaines ombres sont à présent un peu bouchées.
(Condition de test : Config 7.1.4 sur ampli HC 11.2 avec post-traitement DTS Neural:X pour la VO et la VF)
La piste sonore anglaise DTS-HD Master Audio 5.1 à la puissance ravageuse, aux voix claires, aux graves solides et à la spatialisation impressionnante pour l'époque (une multitude d'effets sonores sur toutes les enceintes), enterre la pauvre version française DTS 5.1 (identique au DVD) à la dynamique faiblarde et qui a tendance à étouffer toutes les ambiances (surtout du côté des surrounds). Il faut cependant avouer que dans les deux cas, à cause de sonorités datées, le mixage est aujourd'hui dépassé.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Matériel de test
Diffuseur vidéo : LG OLED55C8 Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Chorus CC700V, Chorus 716V, Chorus 706V, Chorus B8V W, Sub 300P; Klipsch RP-140SA (7.1.4)
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Rédacteur
le loup celeste
-
Titre original : The Accountant
Nationalité : Américain
Genre : Thriller, Polar
Année : 2016
Durée : 127 min
Réalisateur : Gavin O'Connor
Acteurs : Ben Affleck, Anna Kendrick, J.K. Simmons, Jon Bernthal, Jeffrey Tambor, John Lithgow
Compositeur : Mark Isham
Provenance : France
Éditeur : Warner Bros.
Date de sortie : 8 mars 2017
Format vidéo : 1920x1080 / 24p - SDR / BT.709 - YCbCr 4:2:0 / 8 bit - Encodage AVC - Format 2.39
Bande-son : Anglais DTS-HD MA 5.1, Français Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Anglais, Français
Christian Wolff, expert-comptable de son état, semble mener une vie bien rangée, distillant ses meilleurs conseils financiers à ses clients. En réalité, Christian Wolff est dans une vie un plus clandestine, un des meilleurs conseillers financiers occultes auprès des pires organisations criminelles. Et Christian Wolff a d’étonnantes aptitudes pour les mathématiques, étant de naissance autiste. À la fois génie des maths, dotés d’aptitudes physiques hors du commun grâce aux formations au combat données par son père militaire, Mr. Wolff protège ses affaires des curieux, surtout du ministère des Finances qui cherche à le faire tomber. Après l’acceptation d’un contrat pour vérifier la comptabilité d’une multinationale, il met le doigt sur un détournement de fonds énorme qui va le conduire à se remettre en question, nouer de nouvelles relations pour lui, et à protéger certaines personnes qui ont découvert l’énorme escroquerie. Commence alors pour lui une lutte contre des forces prêtes à l’éliminer lui et tous ceux témoins de l’affaire...
Ce film est un thriller et un polar surprenant, dans le sens où l’originalité de son scénario tient dans l’utilisation d’un héros doté d’un handicap rarement employé comme fil directeur, l’autisme. Un autiste bien particulier, génie des maths, génie en combat rapproché, génie dans l’organisation de la clandestinité et de la dissimulation. En fait, qui est-il vraiment ? C’est là que le film est assez culotté, car on ne sait pas si on a affaire à un vrai héros, un anti-héros, un vrai danger pour les autres, un vrai méchant, un tueur de sang-froid. On se pose la question tout au long du film, c’est là son principal atout. Entre scènes d’action sèches avec un Ben Affleck un peu monolithique mais en grande forme et assez juste dans son interprétation, et scènes plus intimistes où on essaye de comprendre comment un autiste aussi surdoué peut vivre et s’adapter à un monde qui par nature lui fait peur, l’intrigue se déroule de façon assez fluide, sans temps mort et avec un twist final assez malin. Une assez bonne surprise qui sort du lot.
(Test réalisé sur un écran 2160p)
Une belle image, dotée de belles couleurs et d’une belle définition. Grain volontaire sur certains flashbacks. Du tout bon.
(Test effectué en VF 5.1 Dolby Digital)
La piste VF non HD est pourtant très active, donnant aux enceintes de nombreuses occasions de vibrer lors des scènes d’action, avec beaucoup d’impact. Dialogues très clairs.------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Matériel de test
Diffuseur vidéo : Samsung UE65HU7500 Source : Sony BDP-S790
Amplification : Yamaha RX-A3020 Enceintes : Pioneer S-C80, S-H810V, S-F80, S-W250 (5.1)
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Rédacteur
jedi poodou