• Exit-Speed.jpg Exit Speed de Michael Stokes:

    La veille de Noël, 10 étrangers prennent place dans un bus qui traverse le Texas et sont pris au piège par une bande de motards criminalisés adeptes de crystal-meth...

    Quelque part entre "Speed", "Mad Max" et "Assaut sur le central 13", "Exit Speed" est une petite série B d'action énergique au doux parfum 80's, qui pare les carences de son faible budget et de sa réalisation beaucoup trop télévisuelle par ses nombreuses scènes d'actions riches en cascades et en hémoglobines, par ses personnages attachants plus développés que d'habitude et par ses acteurs sympathiques dont Lea Thomson (la trilogie "Retour vers le futur") et John Ward ("Tremors", "Retour vers l'enfer"). Le résultat reste moyen mais s'avère suffisamment badass et rythmé pour satisfaire sans peine les amateurs de série B burnée.

    *****
    Blu-ray Disc Région A,B,C Canadien.
    Éditeur: Phase 4 Films.

    - Pistes sonores: Anglais DTS-HD Master Audio 5.1 et Français (VFF) DTS 2.0.
    - Sous-titres: Aucun.

    Critique support: BBBBB
    -Image: De petits fourmillements en basse lumière, des défauts de pellicule comme des scratches, une définition et un piqué corrects mais pas vraiment transcendants, des noirs et des contrastes dans la moyenne du support et des couleurs pour le coup bien nuancées.
    -Audio: Une VO HD qui exploite comme il faut le champ spatial en déployant moults effets sur l'ensemble des canaux. La VF seulement 2.0 étonne par sa présence et par la dynamique dont elle fait preuve dans l'utilisation des basses lors des passages mouvementés, mais elle manque de relief, les voix ne sont pas toujours bien calées sur les mouvements des lèvres et le doublage est trop caricatural.


  • Warrior Warrior de Gavin O'Connor:

    Ancien Marine brisé, Tommy Conlon rentre au pays et demande à son père de le préparer pour un tournoi d’arts martiaux mixtes qui lui permettrait de gagner une fortune. Le propre frère de Tommy, Brendan, décide lui aussi de s’engager dans la compétition pour essayer de sauver sa famille. Entre les deux frères, les années n’ont pas adouci les rancœurs...

    Avec son récit aussi passionnant que poignant (le combat de deux frères dans la rue et sur le ring) qui puise sa force dans la relation familiale complexe qui lie les personnages principaux et avec sa mise en scène réaliste, ce drame sportif émouvant porté par des interprètes éblouissants (Tom Hardy, Joel Edgerton et Nick Nolte) et rythmé par d'efficaces combats viscérales et hargneux, a tout du grand film classique qui s'impose (aux poings) comme le digne héritier de "Rocky" et "Raging Bull". Un redoutable uppercut physique et émotionnel !

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: Metropolitan.

    - Pistes sonores: Anglais et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1.
    - Sous-titres: Français imposés sur la VO.

    Critique support: BBBBB
    -Image: Une définition acérée, des détails par milliers (un piqué ultra précis), une palette colorimétrique aux teintes majestueuses, des noirs toujours profonds, des contrastes saisissants et un léger grain cinéma constant et agréable en adéquation totale avec le côté "grand classique" du film.
    -Audio: Des pistes sonores en tout point remarquable avec une dynamique imposante, une précision redoutable du moindre petit effet et un enveloppement maximum pour un résultat terriblement immersif surtout lors des affrontements sur le ring (la musique + la foule en délire + le bruit fracassant des coups = orgie acoustique assurée).


  • Scream-4.jpg Scream 4 de Wes Craven:

    10 ans se sont écoulés depuis les terribles meurtres commis par Ghostface. Sidney Prescott est parvenue à tourner la page mais c’est tout de même avec appréhension qu’elle retourne à Woodsboro pour le lancement de son premier roman...


    Passé une irrévérencieuse introduction jouissive (une énorme mise en abîme) qui met en scène de délicieux caméos et la critique de notre époque 2.0 où la jeunesse est en quête de célébrité, "Scream 4" est une véritable purge qui arrive même à surpasser la nullité du troisième opus.

    Le film n'est jamais effrayant, la faute à une mise en scène molle et d'un autre âge qui utilise abusivement le procédé de jump scare visible à des kilomètres, le scénario est puéril, prévisible, soporifique et profondément débile (la révélation finale est affligeante) à l'image des consternants dialogues, les personnages jamais développés sont des clichés ambulants (et ils en sont fières en plus) et les jeunes acteurs issus de la TV ainsi que les vieilles gloires liftées et botoxées à mort jouent effroyablement mal. Tout est tellement catastrophique que l'on se demande parfois si le réalisateur n'a pas essayé de faire une parodie "intelligente" du genre et si c'est le cas cela reste profondément mauvais car rien n'est drôle.

    Mais le pire dans cette montagne de connerie reste l'arrogance de Wes Craven (le Master of Horror le plus surestimé de l'histoire) et de Kevin Williamson (monsieur j'écris des scénarios faussement intelligents et terriblement creux) qui se moquent ouvertement du cinéma de genre moderne (la saga "Saw" en tête) et des remakes (alors que Wes Craven a produit la nouvelle version de "La Colline a des Yeux" qui est largement supérieure à la sienne !), alors que "Scream 4" ne leur arrive jamais à la cheville et tombe dans tous les travers qu'il critique en recyclant sans aucune originalité (si ce n'est pour le côté plus sanglant des meurtres) les situations les plus éculées du slasher (mais aussi et surtout du premier "Scream" puisqu'il se veut un vrai-faux remake complètement foiré de ce dernier). Il serait bon de rappeler à Wes Craven (qui est trop nombriliste) que son premier "Scream" n'était déjà qu'une pale copie de "Halloween" et qu'aujourd'hui n'importe quel film d'horreur est bien plus efficace que tous ses derniers longs-métrages (il est temps de raccrocher la caméra), quant à Kevin Williamson qu'il retourne scénariser les séries pour adolescentes.

    Vous l'aurez donc compris, "Scream 4" est un slasher désastreux qui ne fait jamais peur et qui tombe dans les pires travers du genre qu'il critique pourtant ouvertement. Un vrai désastre !

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: M6 Vidéo.

    - Pistes sonores: Anglais et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1.
    - Sous-titres: Français.

    Critique support: BBBBB
    - (test effectué sur l'installation secondaire) -
    -Image: Un transfert HD à la définition léchée et riche en détails, aux contrastes tranchants qui offrent des noirs profonds et à la palette colorimétrique respectueuse de l'horrible photographie
    du film.
    -Audio: Des pistes sonores efficaces qui vont jouer avec les nerfs des spectateurs les plus sensibles grâce à une dynamique et à des effets surround retentissants.


  • LE PALMARES COMPLET :Golden Globes Awards

    Meilleur film dramatique : The Descendants
    Meilleur film musical ou de comédie : The Artist
    Meilleur réalisateur : Martin Scorsese dans Hugo Cabret
    Meilleur acteur dans un film dramatique : George Clooney dans The Descendants
    Meilleure actrice dans un film dramatique : Meryl Streep dans La Dame de Fer
    Meilleur acteur dans un film musical ou de comédie : Jean Dujardin dans The Artist
    Meilleure actrice dans un film musical ou de comédie : Michelle Williams dans My Week With Marylin
    Meilleur acteur dans un second rôle : Christopher Plummer dans Beginners
    Meilleure actrice dans un second rôle : Octavia Spencer dans La couleur des sentiments
    Meilleur scénario : Minuit à Paris
    Meilleur film d’animation : Les aventures de Tintin : Le secret de la Licorne
    Meilleur film étranger : Une séparation
    Meilleure bande-originale : Ludovic Bource dans The Artist
    Meilleure chanson originale : « Masterpiece » dans W.E.
    Meilleure série dramatique
    : Homeland
    Meilleure actrice dans une série dramatique :
      Claire Danes dans Homeland
    Meilleur acteur dans une série dramatique :
    Kelsey Grammer dans Boss
    Meilleure série musicale ou de comédie : Modern Family
    Meilleure actrice dans une série musicale ou de comédie : Laura Dern dans Enlightened
    Meilleur acteur dans une série musicale ou de comédie : Matt LeBlanc dans Episodes
    Meilleure mini-série ou téléfilm :
    Donwtonw Abbey
    Meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm : Kate Winslet dans Mildred Pierce
    Meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm : Idris Elba dans Luther


  • Hostel---Chapitre-III.png Hostel: Chapitre III de Scott Spiegel:

    Quatre jeunes vont à Las Vegas pour un enterrement de vie de garçon lorsque l’un d’entre eux disparaît, enlevé dans un hôtel miteux et isolé. Commencent alors des jeux de tortures atroces infligés par les résidents de l’hôtel...

    Loin d'être la suite direct-to-vidéo de trop, "Hostel: Chapitre III" est une bonne surprise qui prend un malin plaisir à nous surprendre tant le scénario abonde de surprises et de coups de théâtre machiavéliques. Les mises à mort par les chasseurs d'élite sont toujours bien présentes et horribles quoique moins gores que par le passé et le côté comédie à la "teenage movie" qui faisait la force mais aussi la faiblesse des deux premiers opus a été laissé un peu de côté pour rentrer plus rapidement dans le vif du sujet. Une bonne suite inattendue.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: Sony Pictures Entertainment.

    - Pistes sonores: Anglais et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1.
    - Sous-titres: Français. Anglais pour malentendants.

    Critique support: BBBBB
    - (test effectué sur l'installation secondaire) -

    -Image: Une définition inégale qui varie de bonne à mauvaise, un piqué plus que limite même sur les gros plans de visages, des noirs bouchés, un grain plus qu'omniprésent (visiblement volontaire donc il ne s'agit pas d'un problème de compression) et de nombreux défauts sur le master comme des scratches de pellicule. Les couleurs et quelques plans (les vues aériennes nocturnes de Las Vegas) arrivent à faire illusions, mais il s'agit d'une grosse déception et peu importe s'il s'agit ou non des conditions de tournage car le résultat manque honteusement de lisibilité.

    -Audio: Des pistes sonores dynamiques et parfois immersives (le Casino, la boîte de nuit) avec des dialogues clairs et des effets douloureusement réalistes (les mises à mort), mais un peu plus de folie aurait été la bienvenue.