• X-Men Le commencementX-Men: Le Commencement ("X-Men: First Class") de Matthew Vaughn:

    Avant que les mutants n’aient révélé leur existence au monde, et avant que Charles Xavier et Erik Lehnsherr ne deviennent le Professeur X et Magneto, ils n’étaient encore que deux jeunes hommes et travaillaient avec d’autres mutants pour empêcher la destruction du monde
    ...


    Ce prequel qui s'intéresse à la jeunesse du Professeur Xavier (Charles) et de Magneto (Erik) embarqués dans l'un des épisodes les plus dramatiques de la Guerre Froide, celui de la baie des Cochons, est une fresque fantastique spectaculaire et riche en effets spéciaux.

    La relecture de l'Histoire est prenante et se concentre avant tout sur ses protagonistes (piliers de l'univers "X-Men") interprétés par des acteurs remarquables (James McAvoy, Michael Fassbender, Kevin Bacon...), les nouveaux venus sont attachants, le design à la mode sixties renoue avec les bases du Comic-Book, la mise en scène est inspirée, les scènes d'actions ne manquent pas (la confrontation final avec le sous-marin) même si quelques effets spéciaux ne sont pas à la hauteur (le maquillage du Fauve) et pour ne rien gâcher, le film s'interroge sur l'acceptation de soi et sur le sentiment d'exclusion quand on est (né) différent.

    Pour faire simple, "X-Men: Le Commencement" est tout simplement le meilleur film de la saga.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: 20th Century Fox.

    - Pistes sonores: Anglais DTS-HD Master Audio 5.1; Français (VFF) et Allemand DTS 5.1.
    - Sous-titres:
    Français, Anglais, Néerlandais, Allemand.

    Critique support
    :
    BBBBB
    -Image: Une image très cinéma plus qu'appréciable avec son petit grain qui renforce l'impression d'être devant un film vintage, qui étale une palette colorimétrique "à l'ancienne" d'une belle richesse, des noirs et des contrastes solides, et des plans d'une grande précision riches en détails malgré de légères baisses de définition et la présence de quelques flous qui sont liés aux conditions de tournage
    .

    -Audio: Des pistes sonores d'une ampleur impressionnante qui sont aussi tranquilles (les dialogues sont clairs et d'une grande finesse) que déchaînées (les basses sont dévastatrices, la puissance frontale est désarmante et les surrounds sont submergés d'effets particulièrement bien spatialisés) lors des moments mouvementés
    .


  • Casse-Noisette 3D Casse-Noisette de Andrei Konchalovsky:

    Le soir de Noël, la petite Mary reçoit comme cadeau de son oncle Albert un casse-noisette. La nuit venue, le jouet prend vie et lui explique que son merveilleux royaume est menacé par le démoniaque roi des rats...


    Ce flop légendaire (un budget estimé à 90 millions de dollars pour un film qui n'a rapporté que 93 143 dollars !) considéré par les critiques américaines comme un désastre absolu, est un sympathique conte de Noël qui s'inspire avec plus ou moins de bonheur du célèbre ballet classique de Tchaïkovsky.

    Pour commencer, il faut bien comprendre qu'il s'agit d'un voyage féerique dans le monde des rêves (plutôt fidèle au conte de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann) qui s'adresse aux enfants en mêlant passages musicaux aux chansons vraiment casse-noisettes (pourtant écrites par l'auteur lauréat aux Oscar Tim Rice à qui l'on doit celles mythiques de "Aladdin" et du "Roi Lion" !) et aventure initiatique sans prétention peuplée de personnages fantastiques proches de ceux de l'oeuvre de C.S. Lewis. Alors oui, l'histoire est magique mais démarre trop lentement, les décors sont merveilleux mais outranciés, les effets spéciaux sont convaincants mais surchargés, les scènes d'actions sont bourrées de trouvailles visuelles mais ne sont pas très palpitantes, les jeunes acteurs sont mignons mais assez mauvais (Elle Faning a fait de gros progrès depuis), les dialogues sont simplistes et la représentation de l'armée des Rats en Nazis est malvenue. De nombreuses qualités contrebalancées presque à chaque fois par des défauts ou maladresses.

    Mais d'un autre côté le film plaira à coup sûr aux enfants, coeur de cible de ce long-métrage magique parfait pour les fêtes de Noël.

    ***** Pour les enfants.
    ***** Pour les adultes.

    Blu-ray Disc Région B Français.

    Éditeur: Universal Pictures.

    - Pistes sonores: Anglais DTS-HD Master Audio 5.1 et Français (VFF) DTS 5.1.
    - Sous-titres: Anglais et Français.

    Critique support: BBBBB
    -Image: Pas de véritable défaut (couleurs, contrastes, piqué et définition solides) mais rien de féerique non plus.
    -Audio: Elles ne sont pas aussi merveilleuses que les scènes qui défilent derrière l'écran, mais les pistes sonores sont suffisamment dynamiques (pas trop non plus pour ne pas effrayer les plus petits) et immersives (beaucoup d'effets et d'ambiances dans toutes les directions) pour se plonger dans le rêve de la petite Mary.

    Qualité de la 3D: Casse-Noisette
    Même s'il n'y a
    qu'un seul "gros" jaillissement (la fumée d'une cigarette qui sort véritablement de l'écran), voilà une très bonne conversion avec du volume et du relief (les éléments se détachent bien), une profondeur de champ très souvent concluante (le salon dans les rêves, les plans aériens du royaume), une bonne impression de gigantisme (et quelques sensations de vertige aussi) lors des scènes de l'imposant sapin de Noël ou de l'hélicoptère et une qualité de restitution identique à la version 2D. Dommage pour les quelques petits effets fantômes même s'ils ne gâchent jamais le spectacle qui est beaucoup plus spectaculaire (les scènes d'actions) en 3D.


  • ArenaArena, les gladiateurs de la mort de Jonah Loop:

    Un richissime homme d’affaires organise de cruels combats de gladiateurs diffusés en direct sur le web. Sa dernière recrue, après avoir été enlevée et torturée, devra lutter pour rester en vie...

    Petite production d'une dizaine de millions de dollars américains réservée à être exploitée en DTV, "Arena, les gladiateurs de la mort" est un B-Movies bourrin et sanglant agréable à l'oeil (un scope maîtrisé et quelques demoiselles intégralement nues) qui enchaîne sans temps morts de nombreuses scènes de fight violentes au milieu de décors artificiels variés qui sont justifiés par le scénario (plutôt mince et linéaire malgré une révélation finale surprenante), entrecoupées d'un énorme "Samuel L. Jackson Show" qui prend un malin plaisir à surjouer comme un cochon. Une série B fun, violente, sexy et décomplexée vraiment pas prise de tête.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: Sony Pictures Entertainment.

    - Pistes sonores: Anglais, Français (VFF) et Allemand DTS-HD Master Audio 5.1.
    - Sous-titres: Anglais, Français, Allemand, Arabe, Hindi, Turc. Anglais pour malentendants.

    Critique support: BBBBB
    -Image: En dehors de quelques noirs pas assez profonds et de contrastes parfois moyens, ce transfert HD reproduit à la lettre et avec fluidité l'aspect artificiel de la photographie recherché par le metteur en scène. Quand l'image est nette (beaucoup de flous artistiques) le piqué et la définition sont remarquables, et dans toutes les situations la palette colorimétrique et le grain plus ou moins prononcé sont quant à eux très bien reconstitués.
    -Audio: Des pistes sonores de fou furieux avec une dynamique diabolique, des effets sonores puissants, précis et surprenants répartis judicieusement sur l'ensemble des enceintes et des basses à fracasser les murs.


  • King Rising 2King Rising 2: Les deux mondes ("In the Name of the King 2: Two Worlds") de Uwe Boll:

    Granger, ex soldat des forces spéciales, se retrouve propulsé aux temps moyenâgeux, dans un monde en plein guerre civile entre le Roi Raven et une obscure armée. Pour sauver la face du monde et pour enfin trouver la rédemption, Granger va devoir accomplir une ancienne prophétie qui le mènera sur le champ de bataille...

    Après un "Bloodrayne: The Third Reich" de triste mémoire, l'irremplaçable Uwe Boll revient avec la suite de "King Rising" où Dolph Lundgren succède à Jason Statham ... et le résultat est pour le moins surprenant.

    Le film ne se prend jamais au sérieux et n'est jamais prétentieux (à l'inverse du premier) avec un scénario à rebondissements qui se fiche des paradoxes temporels mais qui va au bout de l'ensemble de ses idées (aussi connes soient-elles) et avec un Dolph Lundgren (qui cachetonne et cabotine avec conviction comme Lochlyn Munro et Natassia Malthe) qui fracasse joyeusement un grand nombre de mecs et qui aligne de succulentes répliques débiles qui jouent sur le décalage entre les expressions d'aujourd'hui et du passé. Le réalisateur teuton arrive même à transcender son très faible budget malgré un nombre misérable de figurants et des costumes (la couronne du Roi) et décors (le château) particulièrement cheapos. En effet, la mise en scène est plus que correcte, les magnifiques forêts canadiennes ne dénotent pas avec l'ambiance héroic fantasy et le dragon en synthèse n'est pas si horrible que cela.

    Moins foireux dans sa mise en scène (Uwe Boll a évolué avec les années), moins prétentieux (je n'essaye pas à tout prix de faire mon "Seigneur des Anneaux" à moi), mais aussi beaucoup moins friqué et impressionnant (l'absence des affrontements "épiques" chorégraphiés par Tony Ching Siu-Tung) que le premier opus, "King Rising 2" est un bon nanar divertissant qui se déguste comme tel et qui ne doit surtout pas être pris au premier degré.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: First International Production.

    - Pistes sonores: Anglais et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1.
    - Sous-titres: Français imposés sur la VO.

    Critique support: BBBBB
    -Image: L'image affiche une qualité irréprochable (un tournage en numérique avec la Red One) avec un transfert AVC/1080p qui propose un piqué très prononcé (les superbes textures des visages et des vêtements), une profondeur de champ magnifique (les plans aériens), une grande netteté, une clarté remarquable, des couleurs denses et bien reproduites, des noirs profonds et des contrastes sérieusement élevés.
    -Audio: De bonne pistes sonores malgré un mixage très ancré à l'avant si ce n'est pour la musique qui est un peu aérée à l'arrière et de rares effets (le souffle de feu du dragon). En dehors de cela, les pistes sont bien équilibrées, les dialogues sont clairs
    et les basses sont présentes au besoin. En VF, la voix de Natassia Malthe n'est pas parfaitement intégrée et paraît comme "lointaine" comparée à celles des autres personnages.


  • Bangkok Revenge Bangkok Revenge de Prachya Pinkaew:

    À Bangkok, l’assassin Curtie Church est engagé par un homme d’affaire pour tuer six personnes qui ont enlevé, drogué et poussé à la prostitution sa fille...


    Ce thriller d'action que l'on doit au réalisateur de "Ong Bak" avec en vedette Djimon Hounsou et Kevin Bacon, est une petite série B à la mise en scène vitaminée assez riche en scènes mouvementées (très bonne séquence dans les bois) qui condamne sans détour les réseaux de prostitution en Thaïlande, mais l'intrigue est trop linéaire et peu palpitante, les personnages ne sont jamais développés et les motivations du héros sont loin d'être limpides. Une petite déception.

    *****
    Blu-ray Disc Région B Français.
    Éditeur: Metropolitan.

    - Pistes sonores: Anglais et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1.
    - Sous-titres: Français.

    Critique support: BBBBB
    -Image: Malgré un léger fourmillement en basse lumière, voilà un transfert HD brillant et d'une belle finesse avec un excellent niveau de détails, des contrastes poussés, des noirs profonds et des couleurs aussi équilibrées que variées.
    -Audio: Des pistes sonores d'une grande clarté et d'une belle puissance avec des basses énergiques qui soutiennent la musique et les divers coups de feu avec force et avec des dialogues clairs en toute circonstance.