• "USS Poseidon: Phantom Below" de Brian Trenchard-Smith:

    Synopsis:   Dans les eaux froides et sombres près de la Corée du Nord, un sous-marin de la Marine américaine est mystérieusement attaqué par un menaçant sous-marin, causant la mort de deux officiers supérieurs.Le capitaine du sous-marin, le commandant Burt Habley, est le sujet d’une enquête et devra paraître devant une cour martiale.Il échappe à son sort lorsqu’il est choisi comme commandant d’une mission secrète pour mettre sur écoute un câble de communication sous-marin de la Corée du Nord.Durant sa mission, Habley doit protéger son vaisseau car le mystérieux sous-marin est de retour...

    Critique:   "USS Poseidon: Phantom Below" est une très bonne surprise dans le domaine des Direct-to-DVD, même si quelques défauts, propre à ce genre de productions, ne sont pas évités.

    En effet, ce film produit par une chaine du cable americain possède quelques lacunes, souvent présentes dans les téléfilms, comme des SFX assez visible généralement, des interprétations pas toujours crédibles ou des dialogues de temps à autres bien trop simplistes.Mais ils sont néanmoins, dans la très bonne moyenne de la production Direct-to-DVD.

    Même si un peu visible, les CGI sont d'un niveau bien satisfaisant (surtout que ces effets sont sous l'eau) et permettent de croire aux nombreuses séquences musclées sous-marines que comportent le métrage.Les interprétations même si manquant parfois de crédibilité sont toutes assurées, avec le trop rare Adrian Paul (la série "Highlander") qui possède le charisme suffisant pour rendre assez crédible son rôle de capitaine de sous-marin et Mathew St.Patrick impressionnant en commandant en second sûre de lui et touchant lorsqu'il est dans le doute de ses propre choix.Les dialogues sont par contre trop souvent assez simpliste et l'on entendra souvent des "plongez plongez plongez" ou des "capitaine au C.O, commandant en second au C.O".Rien de bien méchant tout de même, surtout que les détails techniques propre à ces engins et les face à face verbaux abondent.

    Là où ce film surprend le plus c'est au niveau de son rythme qui ne faiblit absolument jamais, fait assez rare dans les Direct-to-DVD pour être signalé, grâce à un scénario innovant très prenant, car misant sur le mystère d'un sous-marin proche d'un fantôme et bien entendu sur le stresse des hommes vivant 24 heures sur 24 dans l'océan.L'on est ainsi tenu en haleine pendant 95 minutes.

    Autres grande surprise, la partition, qui d'habitude dans ces productions télévisuelles est assez quelconque, voire mauvaise.David Reynolds a réussi à nous concocter une BO proche des gros blockbusters américains à la MédiaVentures, avec des thèmes patriotiques tout particulièrement héroïques et des morceaux très entrainants (mélange synthétiseur/orchestre) lors des affrontements marins et aériens.Très percutants en général.

    Le tout est emballé avec soin par Brian Trenchard-Smith (un habitué des productions télévisuelles), même si les mouvements de caméra n'abondent pas (présents surtout dans les séquences en CGI).Il mise plutôt sur des cadrages sérrés qui montrent au plus près les sentiments de l'équipage du sous-marin.Un choix plutôt payant (les salles montrées du sous-marin sont peu nombreuses, ce qui évite de se focaliser sur ces dernières), même si l'on est loin de la classe de Tony Scott sur "USS Alabama".

    Au final "USS Poseidon: Phantom Below" est un Direct-to-DVD de premier choix, car en plus d'avoir sû resteindre les défauts habituellement trop présent dans les productions TV, comme des SFX mauvais ou des interprétations peu crédibles, il nous propose un scénario très prenant et surtout inédit dans le domaine des films de sous-marin.Une découverte très sympathique.

    (3G)(4C-David reynolds-)(5T)

    P.S: Cette version DVD est coupée d'approximativement 7 minutes par rapport à la version passée sur le cable.Cette dernière possédée tout une partie scénaristique sur l'homosexualité du capitaine (Adrian Paul) totalement supprimée ici.L'on apprenait par exemple que l'un des officiers supérieurs qui meurt au début du métrage était son compagnon.L'on comprend ainsi mieux certaines réactions vis à vis de son décés.

    USA/Couleurs/2005/95'/Sony Pictures/VO D.D 5.1/Sous-titres français et anglais/Disponinble en import DVD Zone 1 depuis le 17 janvier 2006.

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  • "Monkey King" ("The Lost Empire") de Peter MacDonald ("Legionnaire"...):

    Synopsis:   Expert en culture orientale, Nick vit dans un monde de certitudes et de rationalisme.Rien ne semble le prédisposer à l'aventure.Pourtant, sa rencontre avec l'enchanteresse Kwang Ying va changer sa destinée.Celle-ci lui révèle qu'il a été désigné pour remplir une mission fondamentale: retrouver un manuscrit régissant l'équilibre terrestre avant qu'il ne tombe entre les mains des démons.Pour cela il devra avant tout s'assurer l'aide indispensable d'un mystérieux Roi Singe...

    Critique:   "Monkey king" est une bonne mini-série que l'on doit à Hallmark Entertainment ("Merlin", "Terremer"...), qui se propose de mélanger la légende du Roi Singe et notre époque moderne, mais qui patit d'une baisse de rythme importante en son milieu et qui vise surtout un public jeune.

    Le scénario de "Monkey King" est atypique, car il mélange notre univers avec un homme qui étudie "Les pérégrinations vers l'est", qui va se retrouver projeté dans le monde du Roi Singe, transfuge des écrits "Les pérégrinations vers l'est" où se trouve l'auteur de ce livre mondialement connu (vous suivez???).Le tout est sujet à pas mal de péripéthies (centrés sur la recherche du manuscrit légendaire) et combats (typés HK), mais il est dommage qu'en son milieu un procés bien long fasse son apparition, car il ralentie considérablement le rythme du métrage.C'est quelque peu dommage.

    Les acteurs principaux sont convaincants, avec un Thomas Gibson, expert en culture orientale, tout en retenu, un Russel Wong en Roi Singe qui cabotine avec un bonheur communicatif et une Bai Ling, toujours aussi belle, envoutante en déesse.Les seconds rôles sont parcontre beaucoup moins convaincants, mais c'est le but recherché!!!En effet la troupe de méchants cabotine à outrance, mais cela semble tout à fait logique, car cette mini-série cible un peu plus les enfants que les adultes.J'en veux pour preuve l'humour toujours présent, l'histoire assez linéaire et le jeu en excés de certains acteurs.

    Réalisé par Peter MacDonald à qui l'on doit "Rambo III" et "Legionnaire", la mise en scène du métrage est plutôt classique, avec des plans larges et rapprochés bien cadrés, des mouvements de caméra simples mais éfficaces et un montage pas spécialement recherché mais lisible (quelques arrêts sur image pendant les combats).Le tout est filmé avec un filtre permanent qui rend les images paradisiaques (une constance dans les productions Hallmark).

    En parlant d'images paradisiaques, les décors tous plus atypiques les uns que les autres sont magnifiques (l'on se doute tout de même toujours que ce sont des décors), avec entre autres une salle d'audience surmontée de deux énormes dragons, une forêt arc en ciel et une muraille vers la terre du milieu en lévitation au dessus du vide.Splendide.Les décors dans notre monde (en chine plus exactement) sont par contre tout à fait normal.Les plans larges de ces créations sont en CGI et même si l'on se rend compte qu'ils sont bel et bien en synthèse, ils sont de toute beauté.Les SFX d'un niveau global moyen sont également utilisés pour les animaux légendaires, tels que le tigre ou le serpent des airs.Les costumes sont également d'un bon niveau.

    Au final, "Monkey King" est une mini-série Hallmark dans la bonne moyenne du genre, avec des paysages paradisiaques, des péripéthies en tout genre et surtout, un scénario atypique tout à fait intéréssant.Il est dommage tout de même, qu'elle cible plus les enfants au détriment parfois des adultes et qu'une grosse baisse de rythme se fasse sentir en son milieu.

    (3G)(3C-La partition de John Altman n'est pas sans nous rappeler John Williams dans sa pérode "Indiana Jones et le Temple Maudit", avec des orchestrations enjouées et puissantes, couplées à des rythmes plus atypiques nous rappelant les terres de l'Est.Malheureusement certains morceaux sont un peu répétitifs et d'autres trop simples-)(4T)

    USA-Allemagne/Couleurs/2001/163'/Free Dolphin Entertainment-Aventi Distribution/DVD-9/VF et VO D.D 2.0


  • "Glory Road" de James Gartner:

    Synopsis:   Après avoir entraîné une équipe entièrement féminine, Don Haskins se retrouve au Texas et forme une équipe en majeure partie noire. Il sera le premier coach à mettre sur le terrain une équipe formée uniquement de noirs.Basé sur l’histoire vraie de l’équipe qui changea tout...

    Critique:   Produit par Jerry Bruckeimer ("Pearl Harbor", "La Chute du Faucon Noir"...) à qui l’on doit déjà dans le même style, "Remember the Titans" ("Le plus beau des combats"), "Glory Road" se base également sur des faits réels et, comme sont prédécesseur le faisait sur le football américain, mise tout sur la gloire du second sport national américain, le basketball, dans un film sportif d'un très bon cru.

    Premier film de James Gartner, "Glory Road" ne révolutionne pas le genre il est vrai, avec sa part de bons sentiments (juste ce qu'il faut en fait) et sa fin prévisible avant même le visionnage (c'est toujours le cas dans les films sportifs tirés d'une histoire vraie), mais la mayonnaise prend très habilement (pour peu que vous soyez sensible à ce genre de film bien évidemment), surtout lorsque la réalisation qui ne fait jamais dans l'esbrouffe facile est un modèle du genre, avec un traitement des couleurs chaleureux et vivifiant..

    Tout d'abord parce que l'on voit chaque évènement arriver avec l’innocence d’un enfant de douze ans, preuve que l'on se laisse transporter par ce film très prenant et touchant.L'histoire est en effet bien construite et est parsemée de mésaventures envers ces pauvres noirs qui ne demandaient qu'à jouer au basketball.L'on est ainsi énérvé devant son écran de ne pouvoir les aider.

    Ensuite, parce que l’interprétation et la justesse des comédiens fait que l’on adhère immédiatement aux personnages, quelque soit leurs caractères.Josh Lucas ("Furtif", "L'aventure du Poseïdon") en entraineur trouve pour le moment le meilleur rôle de sa carrière et l'ensemble du casting noir est tout simplement remarquable.Un grand bravo à eux.

    Ajoutez à cela quelques très beaux matches de baskets, jamais répétitifs et à la réalisation dynamique (le dernier matche d'une durée de 15 minutes environ est directement anthologique, grâce au jeu très développé, mais aussi grâce à la réalisation stylisée -essentiellement sur cette dernière- dans les moments cruciaux).

    Au final, "Glory Road" peut se targuer d'être l'un des meilleurs films sur ce magnifique sport qu'est le basketball, tout simplement parce que la description de ce monde y est toujours juste et sans sentiments abusifs et que les comédiens sont très touchants, ce qui permet sans peine, d'adhérer à cette histoire vraie.Une bonne surprise.

    (4G)(5C-la partition, mélange de la composition orchestral/synthétiseur très héroïque de Trevor Rabin et de morceaux très entrainants de gospels triés sur le volet est magnifique de bout en bout.Une très belle réussite-)(4T-le transferts est quasi irréprochable sauf lorsque ce dernier se montre légèrement granuleux selon les séquences-)

    USA/Couleurs/2005/118'/Disney-Buena Vista/DVD-9/VF, VO et espagnole D.D 5.1/Disponible depuis le 06 juin 2006 en import DVD Zone 1 (la sortie française est pour le moment indeterminée).


  • "Annapolis" de Justin Lin ("The fast and Furious: Tokyo Drift"):

    Synopsis:   Un jeune homme d'origine modeste intègre l'école militaire la plus réputée des Etats-Unis où il tente de mettre en avant ses talents de boxeur...

    Critique:   Mélange de "Rocky", de "Officer and a Gentleman" et de "Top Gun", "Annapolis" est un très bon divertissement hollywoodien qui tiens en haleine du début à la fin.

    L'histoire est au départ plutôt basique, avec un jeune homme d'origine modeste qui intègre l'école militaire la plus réputée des Etats-Unis, mais elle bifurque sensiblement, lorsque l'élève décide de mettre en avant ses talents de boxeur pour remporter la coupe des brigades.Ce rebondissement est agréablement innovant et innatendu (même la Bande Annonce n'en parle pas c'est dire la surprise).

    Le scénario très bien mené, va ainsi nous montrer des cours scolaires, des remontrances disciplinaires, des entrainements sportifs, des matchs de boxe.L'on retrouve également les stadent par lesquels les élèves passent dans ce genre de production, c'est à dire la persévévance, le courrage, la discipline, la colère (sentiment reffoulé), la rancune, l'amour.C'est simple et pas vraiment original, c'est vrai, mais cela permet, à nous, spectateurs, de passer par plusieurs émotions bien distinctes.Le charisme des jeunes acteurs n'y est d'ailleurs pas étrangé.

    En plus d'être particulièrement crédibles (James Franco démontre encore une fois son talent, Tyrese Gibson nous joue un personnage très impresionnant et la très belle Jordana Brewster est le touche de douceur dans ce monde de brute), les acteurs, pour la plupart de futur grands, comme l'excellent James Franco ("Spiderman 1 & 2", "Tristan & Iseuld") sont très charismatiques.L'on ne peut de la sorte que s'attacher à leurs aventures/mésaventures, et même s'y identifier, surtout que la galerie de personnages est bien diversifié (un jeune homme d'origine modeste, un petit grassouillé au coeur gros comme ça, un instructeur intransigeant, un asiatique un peu personnel...).

    La réalisation de Justin Lin est du genre hollywoodienne léchée.La mise en scène n'est donc pas vraiment personnelle, mais est toujours appliquée.Les plans sont ainsi toujours bien cadrés, la photographie (un filtre ocre présent tout au long du métrage) est chaleureuse et le montage, qui s'aide parfois d'accélérés (pendant les scènes de style vidéo-clip notamment) montre ce qu'il faut lorsque le script le demande.Aucune faute de goût à déceler donc.Notons, que pendant les matchs de boxe, le montage est plus vif et que la caméra est au plus près des combattants, ce qui permet de ressentir les coups encaissés (merci aussi aux impacts sonores très travaillés).Cette réalisation est vraiment judicieuse, car son côté classique appliqué, sied à merveille à l'univers du métrage, et lui donne un cachet réel non négligeable.

    Au final, "Annapolis" est un film de boxe atypique, car se situant au sein de la plus grande école militaire des Etats-Unis (changez les scènes de F-16 dans "Top Gun" par de la boxe ici).L'histoire au rythme soutenu, est prenante, mais n'évite pas les clichés du genre (déroulement de l'intrigue: intimidation, découragement, persévérance et camaraderie), néanmoins ce n'est rien, surtout par rapport à la qualité certaine de l'interprétation et de la réalisation.Une bonne surprise que je conseil au plus grand nombre.

    (4G)(4C-le savoir-faire orchestral de Brian Tyler, est encore une fois indéniable, avec des morceaux puissants et très évocateurs, et les thèmes pour piano, devenus la marque de fabrique de Tyler, sont très efficaces-)(4T-images légèrement granuleuse et peu contrastées-)

    USA/Couleurs/2006/103'/Touchstone/DVD-9/VO D.D 5.1/Sous-titres français et espagnols/Disponible depuis le 26 juin 2006 en DVD Zone 1.

    La Bande Annonce:http://www.apple.com/trailers/touchstone/annapolis/

    Le site officiel: http://annapolis.movies.com/


  • "Superman Returns" de Bryan Singer ("Usual Suspect", "X-Men 1 & 2"...):

    Synopsis:   Alors qu'un ennemi de longue date, Lex Luthor, tente de l'affaiblir en lui dérobant tous ses superpouvoirs, Superman doit faire face à un problème d'un autre genre : Lois Lane, la femme qu'il aime, est partie mener une nouvelle vie loin de lui. Mais l'a-t-elle vraiment oublié ? Le retour de Superman sera donc ponctué de nombreux défis puisqu'il devra se rapprocher de son amour tout en retrouvant sa place au sein d'une société qui semble ne plus avoir besoin de lui. En tentant de protéger le monde qu'il aime de la destruction totale, Superman se retrouve au centre d'une aventure incroyable qui le mènera des fonds de l'océan à des milliers d'années lumière de notre galaxie...

    Critique:   Bryan Singer avait une très lourde tache, continuer et réussir la franchise Superman, qui était devenu vraiment mauvaise après deux épisodes ridiculement Kitsch ("Superman III & IV"), qui faisaient suite à l'une des meilleurs adaptations de super héros qui soit.Mission accomplie, car en plus de nous replonger avec délectation dans l'esprit des deux premiers films, Bryan réalise rien de moins qu'un pur phantasme de fan, comme Peter Jackson avec son "King Kong"."L'homme d'acier" est donc de retour pour le meilleur, et non pour le pire.

    Avec un esthétisme irréprochable (des effets spéciaux incroyables, des décors pseudo rétro/moderne séduisants, une photographie sublime -les couleurs des plans poétiques font réver- et une mise en scène appliquée qui alterne gros plan et plan large -lors des virées en plein ciel de Superman- dans un montage percutant lors des scènes à gros spectacle et plus calme lors des moments dialogués), Bryan Singer préfère se focaliser sur les relations humaines des personnages, plutôt que sur les scènes d'actions à outrance.Elles sont tout de même bien présente et d'un rare gigantisme, il n'y a qu'a voir la scène du sauvetage de l'avion, où l'émergence d'un nouveau continent pour s'en convaincre, mais le réalisateur ne s'en sert pas gratuitement (un peu comme dans les deux premiers "X-Men").Ce choix est plus que judicieux (le dosage entre scènes intimistes/actions est très bon), car l'on ne peut que s'attacher à ce super héros que Bryan Singer semble aimer plus que tout (l'on sent les yeux du fan posés derrière la caméra, l'intro est d'ailleurs un super clin d'oeil au film de Richard Donner).

    En effet, le héros qu'il nous présente en multipliant les références christiques (l'unité entre le père et le fils, le sauveur revenu sur terre pour laver les pêchés de l'homme...) et mythologiques (une séquence ou Superman porte un globe, tel Atlas...), est plus que jamais une icône, que l'on se surprend, à adorer (Superman étant pourtant à la base bien lisse).Son déguisement (Clark), n'est pas oublié et est comme à son habitude, toujours aussi "gauche" (surtout lorsqu'il est avec Loïs Lane).

    Le jeune Brandon Routh, y est d'ailleurs pour quelque chose dans cette alchimie.Pour sa première apparition sur grand écran, c'est un coup de maître.Touchant en Clark maladroit et puissant en Kal-El, son interprétation (un peu limité à cause de son personnage) est juste et toujours dans le ton (un futur grand?).Il nous fait, de plus, penser à plusieurs reprises à Christopher Reeve (le film est dédié à lui est à sa femme).L'ensemble de la direction d'acteurs est du même niveau, si ce n'est la jeune Kate Bosworth qui a du mal à donner de l'ampleur à son personnage de Loïs Lane (c'est un peu dommage, car sa relation avec Superman a bien changé à cause de son enfant et de son copain).Kevin Spacey est de la sorte égal à lui même, c'est à dire excellent (son numéro de cabotinage en Lex Luthor est succulent), Parker Posey (l'élément comique du film, comme l'ensemble des associés bras cassés de Luthor) est tordante et James Marsden est bien moins fade ici que dans son rôle de Cyclope dans les "X-Men".

    Le scénario, plus élaborée, sombre et sérieux que ses prédécesseurs, est par contre un peu trop simple, même s'il tient en haleine et qu'il est éfficace (quelques rebondissements totalement surprenants...).Il possède également quelques longueurs, ce qui se ressent sur le rythme du film, qui aurait donc dû être amputé d'un bon quart d'heure.Ce n'est pas très génant, mais le film n'en aurait été que meilleur.

    Au final, "Superman Returns" est un divertissement haut de gamme au doux parfum rétro, porté par un esthétisme bluffant, qui n'oublie, ni les moments romantiques mâtinés d'humour toujous bien placé, ni les scènes d'actions incroyables .Un grand moment de cinéma.

    (4G)(5C-John Ottman nous a concocté une partition bien symphonique et héroïque, et a surtout eu, la très bonne idée de conserver le thème mythique de John Williams, composé à l'occasion du premier "Superman".Une très très belle réussite-)

    USA/Couleurs/2005/154'/Warner Bros. France/Visible depuis le 12 juillet 2006.

    La Bande-annonce.

     





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